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15 ans de réclusion criminelle à l’encontre du chauffeur de bus accusé de viols sur quatre mineures
Au troisième jour de son procès en appel devant la cour d’assises de Pau, Mathieu A., ancien chauffeur de bus à Tarbes, est jugé pour quatre viols sur des filles mineures. Déjà condamné à 14 ans de réclusion criminelle en première instance, il continue de nier les faits avec virulence, se disant victime d’un complot et d’une justice qui aurait "volé sa vie".
Ses avocats dénoncent une "présomption de culpabilité" et l’absence de preuves scientifiques. Pourtant, l’avocat général rejette ces arguments, soulignant que les victimes ne se connaissaient pas, que leurs témoignages sont cohérents et que quatre d’entre elles présentent des signes de stress post-traumatique.
L’accusé est décrit comme un homme narcissique, incapable de remise en question. Il aurait utilisé des rituels de magie noire pour manipuler ses victimes, se faisant passer pour un marabout. L’aveu d’une relation sexuelle avec l’une d’elles est considéré comme une preuve centrale.
Le parquet a requis la peine maximale : 15 ans de réclusion criminelle et 3 ans de suivi sociojudiciaire, avec une peine supplémentaire en cas de non-respect.
Le jury de la cour d’assises de Pau a suivi le ministère public qui avait requis 15 ans de réclusion criminelle à l’encontre du chauffeur de bus accusé de viols sur quatre mineures, en aggravant encore la peine prononcée en première instance.



