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Session studieuse pour les élus de la Chambre d’Agriculture

mercredi 1er décembre 2010 par Rédaction

Une matinée consacrée à une remise en cause de chacun des élus avec une analyse des actions marquantes mais aussi des faiblesses.

Dans le fond, la chambre d’agriculture ne se débrouille pas mal. Même bien. Une chambre capable de réactivité et de positionnement rapide. Une capacité à se positionner sur des dossiers de fond parfois difficiles comme le pastoralisme, le foncier, l’eau, l’environnement… Le développement de projets innovants, l’accompagnement des agriculteurs face à la réglementation, la gestion, les techniques et les moyens de production….

Mais tout n’est pas parfait. Il faut améliorer la lecture des marchés, poursuivre l’accompagnement de l’agriculteur dans sa démarche économique, aider les installations, etc… Ce qui fait dire au Président, Jean-Louis Cazaubon : « Il faudra un autre mandat pour tout faire ».

Beaucoup d’autres sujets furent abordés. La PHAE, l’irrigation et l’eau avec une circulaire inadmissible, le foncier, l’ours, les vautours, la gestion des exploitations, les problèmes de main d’œuvre qui vont se poser., etc…

Jean-Louis Cazaubon aborde les grands défis à relever pour l’indépendance de l’Europe et nourrir une population mondiale en pleine croissance… ce sont les enjeux de la PAC à mettre en œuvre au 1 janvier 2004 http://www.agrisalon.com/fr/permalien/article/4165854/La-presentation-de-la-communication-La-Pac-a-l-horizon-2020-de-la-Commission-europeenne.html

Une directive limitant les prélèvements de l’eau apparaît inapplicable pour les agriculteurs. « La circulaire ne tient pas compte de la réalité de la nature… Pas question de l’appliquer ». Ce sont 5600 emplois qui sont concernés et risquent d’être supprimés. Michel Dubosc parle d’un coût de 400 Euros à l’hectare, ce qui devient insupportable.

Les circuits courts et la vente directe apparaissent comme étant une solution à la crise. Mais Christian Fourcade soulève le problème de ceux qui s’engagent avec les grandes surfaces. Certaines ont même créé des associations.

Pierre Gerbet rappelle l’engagement des agriculteurs dans les métiers du tourisme à travers « Gîtes de France » avec 1000 gîtes dans le département concernant plus de 200 agriculteurs. Il précise l’implication qu’ils ont dans le festival de jazz de Marciac.

De cette assemblée, nous retiendrons qu’être paysan c’est aussi être un gestionnaire et pas seulement de son porte-monnaie mais aussi de l’eau, de l’environnement, des produits phytosanitaires, etc… qui nécessite une formation permanente et une adaptation de tous les instants. Quel artisan, quel commerçant est soumis à de telles obligations ?

Louis Dollo