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Jean Glavany et Marie-Pierre Vieu ont commenté quelques points du dernier conseil municipal

jeudi 25 novembre 2010 par Rédaction

Cet après-midi, Jean Glavany a ouvert le point presse en insistant sur trois points qui lui ont paru devoir être repris : les emprunts toxiques, l’affaire du cabinet Guérin-Pedroza, les caméras de surveillance.

Les emprunts toxiques : « Dans l’exposé qu’on a bien voulu nous

faire, nous avons découvert que la ville avait contracté deux emprunts de 14 millions d’euros chacun, l’un auprès de la Royal Bank of Scotland, l’autre auprès de la banque japonaise Nomura, qui a repris les activités de Lehman Brothers…C’est ainsi que les tarbais découvrent que les élus chargés de gérer la ville en bons pères de famille se sont mis dans les pattes d’organismes bien connus au niveau international pour des emprunts toxiques de 9% à 11% ! Certes certains d’autres se sont déjà laissé abuser par eux, mais nous, nous déplorons qu’on ait pu jouer ainsi avec l’argent des tarbais … »

L’affaire du cabinet Guérin-Pedroza : C’est un nouvel épisode de la Halle Brauhauban…elle continue à être un feuilleton détestable. Pour imposer le cabinet officiel de la ville Ducastaing, il a fallu écarter le premier cabinet contacté celui de Guerin -Pedroza…La ville a transigé avec eux pour 80 000 euros : ce n’est pas rien : c’est 7 années d’un smicard…pour indemniser un cabinet irrégulièrement évincé de Brauhauban !

Les caméras de surveillance : » On nous a montré qu’on rajoutait des caméras de surveillance dans des endroits où il était survenu de nouvelles incivilités, à l’Arsenal, aux bois blancs : C’est une course folle qui repousse sans cesse la délinquance hors des zones surveillées…C’est sans fin ! Pour ces quelques jeunes bien connus des quartiers, le plus efficace serait de mettre des travailleurs et des animateurs sociaux, de la police de proximité. On a demandé ce qu’étaient devenus ces médiateurs de quartiers embauchés il y a trois ou quatre ans : on a appris qu’ils existaient encore et étaient très actifs même si nous ne les voyons pas… Ils sont sûrement plus efficaces que des caméras…. »

Marie Pierre Vieu est revenue, elle, sur deux points à propos du DOB :

« Premièrement, on ne peut pas faire abstraction du combat social et

politique dans l’élaboration de ce débat …On sort d’un combat et d’un remaniement…Après ce remaniement il y a la volonté du gouvernement et de l’Etat de se désengager des collectivités locales et cela va peser lourdement …Il y a un budget à faire dans un moment de contraintes et de difficultés….Les collectivités locales vont devoir se retourner vers les contribuables …

Deuxièmement, Francois-Xavier Brunet a déclaré que « dans ce cadre de contraintes, il va falloir dégager des priorités… ». Pour l’affectation des priorités, il va falloir trouver le moyen d’aller au devant des tarbais, de conforter le pouvoir d’achat, le lien social et la citoyenneté c’est-à-dire l’école, l’action sociale, la sécurité (dans le sens de plus-value sociale ), le logement social…Au bout du débat, il va falloir montrer la différence avec un budget d’une municipalité qui serait de gauche et porter ce débat sur la place tarbaise. Le maire fait une politique d’investissements sur l’associatif et autres, mais il y a une autre échelle à travailler : trois ou quatre de ces priorités seront présentées lors du débat budgétaire, comme nous l’avons fait l’an dernier »

Josiane Perez