Education : ‘’le choc des savoirs ne passe pas’’

L’intersyndicale départementale éducation CGT Educ’Action, FSU,
FNECFPFO, SGEN-CFDT, SE-UNSA et la FCPE a organisé un rassemblement sous forme de pique-nique place Verdun à Tarbes dans le cadre de la journée d’action nationale contre le "choc des savoirs", pour avertir les parents d’élèves car personne n’est au courant de ce qui se passe.
Les syndicats disent non au SNU, non à l’uniforme et non aux groupes de niveau, ce qu’ils réclament ce sont des postes et plus de moyens pour l’éducation publique.
Pour les parents d’élèves le représentant de la FCPE explique : «  C’est une gosse colère qui s’intensifie pour la prochaine rentrée par rapport à cette réforme des chocs des savoirs qui va créer des groupes de niveau qui est une concurrence qui se met en place au niveau des élèves pour leur scolarité. Il y a également l’inquiétude avec l’éducation nationale qui est incapable de trouver des enseignants statutaires, elle embauche des contractuels. A la FCPE, nous ne voulons pas d’une garderie mais des personnes formées et correctement rémunérées ».

Du coté des syndicats, les représentants se sont exprimés : « Nous nous mobilisons depuis plusieurs mois car cette réforme consiste à la création de groupes de besoins que nous requalifions plutôt de groupes de niveau pour les 6ème et 5ème dès la prochaine rentrée. De plus cela va impacter fortement l’organisation des établissements et qui va être discriminatoire pour les élèves.
Cette réforme sera poursuivie pour les 4ème et 3ème sans aucune évaluation de prévue. En maths et en français il y aura un changement, les enseignants vont se retrouver avec des groupes où il y aura des élèves avec un niveau correct et des élèves en difficulté donc un programme plus chargé pour les uns et moins chargé pour les autres et cela va impacter les élèves fortement dans le fonctionnement.
Cette réforme a aussi un impact depuis la primaire les élèves auront des manuels labellisés par le gouvernement donc fini la liberté pédagogique.
Au lieu de niveler les disparités sociales, ce système va continuer à les creuser.
Nous voulons des capacités humaines pour encadrer les élèves correctement ».

Nicole Lafourcade