Déplacement à Tarbes du responsable régional adjoint pour l’Occitanie du mouvement Reconquête

Samedi après-midi, Emmanuel Crenne, responsable régional adjoint d’Occitanie du mouvement Reconquête fondé par Eric Zemmour était à Tarbes pour former l’équipe départementale des Hautes-Pyrénées. Parmi les trois personnes qui l’attendaient, on notait Claude Heintz, ancien du Front National, élu en 2014 sous cette étiquette, conseiller municipal d’opposition de Lourdes.

Emmanuel Crenne a ouvert sa conférence de presse en se présentant : « J’ai été 5 ans au Front national, puis au Rassemblement national. J’ai été conseiller régional d’Occitanie pendant 6 ans, sous l’étiquette Front National puis apparenté pour des raisons professionnelles. Politiquement ,j’ai passé 7 ans au RPR, de 1988 à 1995 avant de partir à l’étranger ».

A quand remonte sa rencontre avec Eric Zemmour ? « J’ai rencontré Eric Zemmour en mars. J’ai commencé à former des équipes en Occitanie. Récemment pour des raisons professionnelles, j’ai cédé ma place à Chantal Dounot-Sobraques, élue municipale à Toulouse pendant de nombreuses années dans l’équipe de Dominique Baudis, qui a fait 5 mandats dont un dans l’opposition, et qui a été adjointe chargée de la Culture de Dominique Baudis. Elle devient référente régionale. Je serai son adjoint. Nous avons formé des équipes dans les 13 départements. Elles sont oecuméniques, au sens de l’union des droites, des gens de l’ancien RPR, des Républicains, du FN, du RN, du Mouvement pour la France, des Villiéristes, de Debout La France, de Philippot, d’origines diverses.

Cette union des droites on la trouve au sein de notre mouvement qui aspire beaucoup des ressources militantes mais aussi de sympathisants de tous ces mouvements politiques. Les structures des droites françaises sont complètement usées. Nous observons qu’il y a une aspiration de l’électorat de droite de s’unir pour gagner. En fait, la France est un pays majoritairement de droite mais qui est gouverné depuis de nombreuses années par la gauche. En mars, j’étais tout seul. Nous sommes maintenant 800 cadres et militants dans toute la région, 24 000 sympathisants, 6 500 dans toute l’Occitanie. Dans les Hautes-Pyrénées, nous avons 600 sympathisants qui ont signé la pétition d’Éric Zemmour et 250 adhérents. Nous sommes à peu près 70 000 adhérents au niveau national. Nous avons des structures dans tous les départements, dans les Hautes-Pyrénées nous en avons une aussi avec différents responsables. Pour l’instant, nous avons une structure collégiale. Il n’y a pas de responsable départemental nommé. Nous avons besoin d’évaluer les performances et les capacités des personnes que nous avons nommées dans le bureau. Nous avons dans l’équipe Claude Heintz qui vient du Front national, Louis Jacquet, Baptiste (Génération Z) ».

A la recherche de parrainages

« Nous sommes évidemment à la recherche de parrainages pour Éric Zemmour. En Occitanie, nous avons déjà d’assez nombreux parrainages. Sur le plan national, nous sommes aux alentours de 300. Les 5 thèmes de notre campagne : identité française, instruction, baisse des impôts, industrie, indépendance nationale. C’est un discours qui correspond à l’électorat que nous recherchons, à savoir tout ce qui est droite nationale et ce qui était l’électorat filloniste, et anciennement du RPR ». 

Pour Emmanuel Crenne, Marine Le Pen a un programme qui est plus de gauche sur le plan de l’économie et de la conception de l’Etat, plus étatiste. « Sur les positions sociétales, immigration, islamisation, elle semble se rapprocher de plus en plus avec le discours d’Emmanuel Macron. Elle se normalise. Elle a oublié son ADN politique. Mais notre combat c’est contre Emmanuel Macron, contre la mondialisation et les effets catastrophiques que cela peut avoir sur la société française. Il faut renforcer la fonction publique. »

S’agissant des actions qui vont être menées sur le département, après des collages, place aux tractages. « On vient de recevoir 400 kilos de matériels, 5 à 10 000 affiches, 20 à 30 000 tracts, des autocollants, des drapeaux, des k-way. À partir de la première semaine de janvier, il y aura des réunions publiques, le porte-à-porte. Nous avons un réseau avec des chefs d’entreprise, des agriculteurs pour l’organisation de réunions thématiques. Éric Zemmour va revenir en Occitanie. Nous devons le faire revenir à Toulouse et ses environs. Nous allons nous focaliser sur la ruralité. J’aimerais bien qu’il vienne dans le département des Hautes-Pyrénées. Nous avons une dizaine de promesses de parrainage dans le département. Je pense que si nous avons une cinquantaine de promesses de parrainage en Occitanie ce sera très bien ».