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Manifestation à Saint-Girons contre la présence de l’ours

jeudi 1er juillet 2010 par Rédaction

Les Pyrénées pourraient être calmes si l’ours ne se manifestait pas en permanence aussi bien dans les Hautes-Pyrénées qu’en Ariège. Mais en Ariège c’est pire que chez nous avec une dizaine d’ours qui ne se privent pas du plaisir de se faire un gigot et quelques côtes de mouton.

Face à l’hécatombe dans les estives du Couserans, l’ASPAP a pris l’initiative d’un rassemblement à la sous-préfecture de Saint-Girons, en pleine semaine et en plein milieu des travaux agricoles. C’est dire l’exaspération qui anime les bergers ariégeois. S’il ne s’agit que d’un rassemblement local, il apparait que plusieurs délégations vont se rendre sur les lieux tandis que d’autres apportent leur soutien par l’envoi de courrier ou motions.

Dans un communiqué http://www.pyrenees-pireneus.com/ASPAP-Rassemblement-protestation-saint-girons-ariege-pyrenees-1-juillet-2010.html#2 , l’ASPAP lance un cri d’alarme : « stop à la supercherie, stop au mépris, stop au massacre ». Il y est également cité un garde du Parc National dans le secteur du Val d’Azun, Laurent Nédélec, qui écrivait en 1989 : « De toutes ces données, il ressort qu’aucun type de gardiennage n’est dissuasif quand l’ours a décidé d’attaquer même s’il préfère éviter la proximité humaine. Les patous, les clôtures électriques ne l’intimident pas. ». Voilà qui contraste quelque peu avec des positions et propos plus récents.

Dans une motion de soutien, le maire de Larrau, Sébastien Uthurriague http://www.pyrenees-pireneus.com/ASPAP-Rassemblement-protestation-saint-girons-ariege-pyrenees-1-juillet-2010.html#3 constate « une nouvelle fois que ces massacres subis par les animaux domestiques sont la preuve toujours aussi criante que la cohabitation avec les grands carnivores est invivable et incompatible avec une activité pastorale dynamique ; que si les éleveurs de notre commune devaient un jour y être confrontés, cela entraînerait des drames insupportables pouvant aller jusqu’à compromettre l’ordre public »

Ainsi donc, la colère accumulée pourrait conduire à des troubles. Les propos de Chantal Jouanno le 26 juillet prochain devant le Comité de massif seront particulièrement écoutés et analysés car il pourrait être à la base de la paix ou de la « guerre ». Toute la responsabilité de l’ordre public dans les Pyrénées pourrait bien reposer entre ses mains.

Suivre tout ce dossier : http://www.pyrenees-pireneus.com/ASPAP-Rassemblement-protestation-saint-girons-ariege-pyrenees-1-juillet-2010.html

Louis Dollo