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Conflit social des agents de la mairie de Tarbes : les négociations se poursuivent.

samedi 5 juin 2021 par Rédaction

Ce jeudi, une deuxième rencontre a eu lieu avec les représentants du syndicat CGT de la mairie de Tarbes, Gérard Trémège, maire de Tarbes, Romain Giral, adjoint au maire, en charge de l’administration générale, des finances et des ressources humaines et Jean Luc Cossou, DGS.

Pour rappel, ces actions font suite à la transformation de la fonction publique qui prévoit les 1607 heures annuelles pour les agents de la collectivité et des jours exceptionnels auxquels les agents avaient droit. Pour la CGT, c’est une remise en cause des acquis sociaux et qui ne tient pas compte de la pénibilité de travail dans certains services.

A l’issue de cette rencontre, Gilles Haurie secrétaire du syndicat CGT de la mairie de Tarbes a fait le point : « Le début de cette rencontre a été quelque peu orageuse car apparemment le fait que nous soyons rassemblés dérange le maire. J’ai rappelé que c’était le choix délibéré des agents de venir. Ce qui pose problème, c’est le rapport de forces, mais rien ne se gagne sans rapport de forces !

Il va y avoir un projet de délibération le 28, ce projet va être écrit, chacun de son coté et voir ce qui peut y avoir de commun. A partir de là, nous nous engageons à négocier sur l’ensemble des critères, service par service, le but étant de reconnaître que tous les métiers aujourd’hui, toutes les missions au sein de la collectivité ont des contraintes.

Je pense que nous avons gagné des choses. Heureusement que le maire était là, car c’est lui qui a permis de sortir d’une situation de blocage. Du coup, nous gagnons du temps qui peut nous être favorable.

Nous sommes intervenus sur la question des écoles car certains travaillent 40 heures par semaine voire plus et dans des conditions de travail dégradées.

Au même titre pour le CCAS, si nous restons sur ces critères de pénibilité tels qu’ils sont fixés, aujourd’hui les agents du CCAS n’en bénéficieront pas et ce serait le plus gros scandale de ne pas reconnaître la pénibilité.

 Il faut continuer à rester mobilisé, même si nous sentons qu’il y a eu un avancement. De fait rien n’est gagné ».

Nicole Lafourcade

PS  : l’UNSA s’étonne de ne pas avoir été citée dans l’article concernant
les négociations sur le temps de travail. "En effet, nous écrit Fabrice SALLES, Secrétaire général de l’UNSA 65, la CGT a été reçue mais l’UNSA était également présent. Surtout que la veille on les avait rencontrés pour se mettre d’accord sur des revendications communes. c’était la première fois qu’on était ensemble face au Maire. L’élu UNSA présent se nomme Formosa Philippe”