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Retour sur Tarbes-Blagnac*
* Un problème technique nous empêche de vous faire partager les réactions des entraîneurs et des joueurs des deux équipes.
Triste journée pour Blagnac qui a perdu ses deux rencontres contre Tarbes
Les Espoirs défaits dans les arrêts de jeu
Pourtant les dirigeants de Blagnac, (venus en nombre autour du Président Benoit Trey et du Manager Christophe Deylaud), ont fait les cent pas le long de la lice, pour encourager à voix forte leurs Espoirs, face à leurs dauphins bigourdans. Tout avait été prévu pour préserver l’invincibilité blagnacaise, avec un départ commun avec la première dès 7h45 et la mise à disposition des Espoirs, qui sont habituellement retenus pour jouer avec l’équipe fanion. Un brin de présomption, (choix de multiples mêlées à cinq mètres), ajouté à un manque de réussite, (une pénalité manquée des 22 mètres face aux poteaux) alors que le score était de 9 à 8, leur a peut-être coûtés cher. Finalement, les Blagnacais prenaient l’avantage 9-13 sur un essai vivement contesté et contestable (passage en touche et « rampage ») à quelques minutes de la fin. Les Tarbais, pourtant réduits à 14, arrachaient la victoire 16-13, (sur un ballon porté après une pénaltouche à cinq mètres), au bout des arrêts de jeu.
La première battue d’un point
En suivant, l’équipe fanion s’inclinait d’un tout petit point 20-19 au terme d’un match âpre, très dur physiquement, à cause des contacts mais aussi d’une chaleur plus que printanière. Une défaite logique, au vu des occasions de Blagnac qui, à son habitude, s’est appuyé sur un bon jeu au pied d’occupation et de pression, initié par le trio Ferrary, Augustin et Vernetti, et sur leur fonds de commerce habituel, (mêlée, ruck, touche, ballons portés), qui leur permet de l’emporter en déplacement. Pour rappel, les « Caouecs » se sont imposés quatre fois à l’extérieur, pour cinq défaites à domicile. Pourtant ce déplacement était ciblé avec les retours du pilier Martin, du troisième ligne Verdy, du demi-de-mêlée Ferrary, dans le quinze de départ et du seconde ligne Mutel, sur le banc. Le staff avait choisi de construire une équipe expérimentée en n’alignant que cinq Espoirs (Bonnet, Bardaud, Vareilles, Seunes), dont un seul, Graulle, pour débuter. Une équipe encadrée par six trentenaires et dix joueurs de plus de 25 ans. En face, le Groupe tarbais comptait neuf Espoirs, dont six dans le quinze de départ, avec Vigne qui n’a que 22 ans…, encadrée par cinq trentenaires et trois joueurs de plus de 25 ans.
Un carton orangé oublié
Si M. Charleroy revoit à la vidéo les fautes d’Oltmann (19ème) et de Seunes (66ème), sur des joueurs en l’air, il devrait reconnaître la différence de dangerosité qui aurait dû entraîner l’exclusion du jeune ouvreur de Blagnac.
Les Tarbais se sortent du piège
Blagnac a usé de ses armes habituelles mais Tarbes a répondu présent en touche, sur les ballons portés, sur les rucks et en mêlée en première mi-temps. Sur le jeu au pied, même si Blagnac s’est montré un ton au dessus, Tarbes n’a pas démérité et s’est montré propre sous les chandelles. Des Tarbais qui ont répondu présent aussi dans le combat et dans l’agressivité et qui ont su faire preuve de calme et de sang-froid pour conserver jusqu’à la fin un avantage infime. Face à une défense, bien en place et très agressive, Tarbes a évité de justesse le piège tendu par Blagnac. Sans se découvrir, les Blagnacais utilisent un jeu d’occupation et de pression et attendent les erreurs. L’en-avant provoqué par une défense, qui monte haut et fort, leur permet de récupérer des pénalités sur les mêlées et de les tenter ou d’aller en touche. Les ballons portés sont sources d’essais ou de nouvelles pénalités… Les « Caouecs » se dépouillent sur tous les rucks où ils récupèrent des pénalités, qu’ils transforment en points ou tapent en touche pour faire des ballons portés. Bref un jeu simpliste mais très efficace, qui avait permis à Blagnac de s’imposer 19-3 et 7-27 à Trélut, avec douze joueurs (Martin, Piffero, Lebréquier, Medves, Verdy, Ferrary, Augustin, Tolofua, Graulle, Vernetti, Biscioni, Mutel) encore présents dimanche contre six tarbais (Taputaï, Lhusero, Paulet, Dumestre, Berbizier, Rubio).
Blagnac a attendu les fautes sans se découvrir
Ce match contre Tarbes en est la parfaite démonstration. Blagnac a marqué son essai sur un jeu au pied d’Augustin.
La première pénalité est issue d’un jeu de pression de Ferrary et d’une faute au sol concédée à la réception.
La deuxième pénalité, vient d’une faute au sol, qui donne une pénaltouche et une seconde faute au sol.
La troisième pénalité, vient d’une mêlée obtenue après un gros pressing sur des Tarbais qui s’obstinaient à jouer au lieu d’utiliser le jeu au pied.
La quatrième pénalité, vient aussi d’une mêlée concédée par Tarbes sous la pression
Blagnac a obtenu cinq pénalités dans les rucks défensifs, deux coup-francs et trois pénalités en mêlée, une pénalité pour placage dangereux, une pénalité pour incorrection verbale (Rubio) et une pénalité pour chamailleries. Soit aucune pénalité provoquée par du jeu.
Tarbes a obtenu six pénalités au sol, une pénalité pour placage haut + un carton jaune, une pénalité en touche, une pénalité pour jeu dangereux, une pénalité sur ballon porté + carton jaune
Une conquête tarbaise moyenne
La mêlée tarbaise a tenu le choc en première mi-temps mais a été plusieurs fois pénalisée en seconde période. La touche a été moyenne, avec encore quelques munitions perdues mais elle a permis quelques bons lancements et deux beaux ballons portés. La bataille des rucks a été féroce et les Tarbais, dominés dans ce secteur en première mi-temps, ont bien redressé la barre en seconde période.
Les Tarbais plus entreprenants et dangereux
La défense tarbaise a su répondre présent et a fait reculer les Blagnacais quand ceux-ci se décidaient à envoyer du jeu. Blagnac ne s’est montré dangereux que sur le fond de touche pour Tolufua qui a été repris à dix mètres. C’est la seule fois où les « Caouecs » ont pu s’approcher de la ligne. Par contre, les Tarbais se sont montrés dangereux à plusieurs reprises et ont tutoyé la ligne suite à la percée phénoménale de Manu. Les Tarbais ont eu le mérite d’essayer d’enflammer le match face à une équipe qui montait très fort en défense et qui ne s’est jamais fait sanctionner. Du coup, les Tarbais se sont retrouvés plusieurs fois sur le reculoir et ont commis des en avant et ont concédé des pénalités.
Bon jeu au pied tarbais
Le jeu au pied tarbais a été plutôt bon même s’il aurait pu être utilisé plus souvent pour se soulager de la pression. Si Blagnac excelle dans ce secteur, il a failli à trois reprises avec un coup de pied direct en touche, un coup de pied à suivre en ballon mort et une pénaltouche non trouvée, qui aurait pu faire basculer le match dans les dernières minutes.
Jean-Jacques Lasserre
Rédaction
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