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La CGT entre campagne

jeudi 21 janvier 2021 par Rédaction

La CGT lance la campagne des élections professionnelles dans les TPE qui auront lieu du 22 mars au 4 avril et qui se dérouleront par correspondance. Dans un tract qu’elle va bientôt distribuer, la CGT assure représenter « environ 450 000 salariés des TPE en Occitanie », dans les métiers du tourisme, du bâtiment, de la restauration, des petits commerces et services, les garages, l’artisanat, les professions libérales, l’agriculture, l’industrie et les Associations… Classée première en 2016, la CGT, qui a recueilli 27,58% des suffrages, lance un appel pour conforter ce vote, afin de mieux défendre les droits des salariés des Très Petites Entreprises, au niveau des salaires, des heures supplémentaires, de la précarité, de la Formation, des conditions de travail, de l’égalité femmes-hommes... La plupart des salariés concernés ont des emplois saisonniers, des emplois souvent précaires et des emplois à temps partiel. Au travers de la CPRI, la CGT veut, comme pour les Grandes Entreprises, l’accès des salariés et de leurs ayant-droits à des activités sociales, culturelles et sportives. « 40% des personnes ayant des bas revenus (1 200 euros/mois) ne partent pas en vacances, selon les enquêtes du Credoc. » Des propositions que l’UD 65 CGT et les représentants élus des TPE qui siègent à la Commission Paritaire Régionale Interprofessionnelle, s’engagent à porter.

Les TPE ne doivent pas être les laissés-pour-compte du Plan de Relance

Lors de la Conférence de Presse, Agnès Larribau, chargée des TPE à l’UD CGT 65, a d’abord souligné la précarité actuelle des salariés. « La crise sanitaire a mis au grand jour les premiers de cordée et les deuxièmes lignes, parmi lesquels beaucoup de salariés travaillent dans de toutes petites entreprises de moins de onze salariés. De nombreux indicateurs ont montré que la deuxième vague de cet automne a été plutôt désastreuse sur le plan social. Des grands Groupes annoncent des pertes colossales et ont fait part de leur volonté de mettre en place des suppressions d’emplois. Concernant les TPE, il n’y aura pas de « Une » dans les journaux car elles ne sont pas visibles dans le paysage du travail. La CGT sera toujours à l’écoute de ces salariés. On les rencontre, assez souvent, dans nos accueils juridiques et nos conseillers accompagnent quotidiennement des salariés des toutes petites entreprises auprès de leurs patrons. On pense que cette casse des TPE, va être un désastre, déjà pour les patrons mais aussi pour les salariés. » La représentante de l’UD CGT 65 souligne que toutes ces TPE « participent au lien social, à la vitalité des Territoires et contribuent à lutter contre la déshumanisation de certains quartiers et villages. Les TPE ne doivent pas être les laissés-pour-compte du Plan de Relance et les salariés non plus. Ensemble, avec ces salariés, nous gagnerons la bataille de l’Emploi, des salaires et des garanties collectives. On demande les mêmes droits pour toutes et pour tous quelle que soit l’entreprise. »

J-J L