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Avant Oloron-Tarbes, dimanche à 15h00

jeudi 7 novembre 2019 par Rédaction

Un début de calendrier difficile pour les Béarnais

Oloron n’a pas été gâté par le calendrier avec trois matchs à domicile en sept rencontres et deux « gros » Albi et Blagnac, au programme. Malgré tout, Oloron pointe à la 9ème place de la Poule 3 avec 13 points (2 victoires, 3 bonus) juste derrière Pamiers 14 points (2 victoires, 1 nul, 2 bonus) et devant Bagnères et Graulhet 9 points (1 victoires, 3 bonus). Un classement « modeste » dû à ce calendrier difficile, avec quatre déplacements dont un à Blagnac, pour trois réceptions, dont celle d’Albi.

Une défaite contre Albi et un bonus offensif contre Saint-Sulpice

 Après un premier bloc compliqué avec trois défaites, dont deux à Pamiers (17-23) et à Graulhet (18-10) et une à domicile contre Albi (12-24), Oloron a bien réagi lors d’un deuxième bloc pas évident, non plus. Les Hauts Béarnais, ont gagné leurs deux matchs à domicile, contre Saint-Sulpice (24-16), avec le bonus (4 essais à 1) et contre Fleurance (21-18), pour une défaite à Blagnac 48-19 mais 6 essais à 3. Ce troisième bloc, qui a débuté à Lannemezan par un encourageant bonus défensif (24-19), se poursuit dimanche par la réception de Tarbes puis par un déplacement à Bagnères. Les Tarbais seront donc attendus de pieds fermes par une équipe qui voudra prendre sa revanche de l’an passé, même si cette fois le calendrier est inversé. Mais cela ne devrait avoir aucune incidence sur le jeu, car même programmé en avril, le match s’était déroulé dans des conditions hivernales, terrain gras, ballon glissant, vent glacial. Dimanche, il faudra s’attendre à des conditions identiques à celles de vendredi à Trélut contre Bagnères.

Un nouvel entraîneur et une équipe remaniée

Depuis la saison dernière, l’équipe a subi des changements, notamment avec le départ de Philippe Ebel remplacé par Stéphane Zampar, l’entraîneur de Nay. Pierre Chadebech, ex centre international, ex entraîneur de Brive, Narbonne, Lille, Biarritz, Fumel, s’occupe des lignes arrières. Avec deux entraîneurs portés sur le jeu, Oloron qui a gardé ses vertus d’engagement et de combat, pourrait redevenir une équipe redoutée et redoutable. Avec son « petit budget » annoncé à 500 000 euros et un recrutement qui s’appuie surtout sur la formation béarnaise, le FCO a réussi à attirer des joueurs venus du Sud-Est et même de l’Hémisphère Sud. Un effectif largement renouvelé avec une quinzaine de départs pour une douzaine d’arrivées, dont celle du pilier fidjien Vola venu de Vannes avec 40 matchs de Pro D2 au compteur, dont 23 il y a deux ans. Malgré les départs d’Aléo (Montauban) et De Clercq (Bayonne), le pack béarnais s’est renforcé avec les arrivées du troisième ligne néo-zélandais Whakatihi (Oyonnax) et du deuxième ligne belge Hubert (Albi). Le pack enregistre les retours d’Asserquet (Tarbes) et de Baudoin (La Seyne), qui sont devenus des titulaires à part entière, tout comme le jeune Pinto, un troisième ligne Espoirs de la Section. Le demi-de-mêlée/ouvreur Jully, venu de La Seyne avec Baudouin, s’est fait une place (7 matchs, 5 titularisations), en alternance sur les deux postes, avec les anciens Bourdieu et Paillot. Vaquero venu de Bénéjacq et Canzani, de retour après un passage aux Espoirs de Pau, sont rentrés eux aussi dans le Groupe. Depuis le début de la saison le staff a aligné 30 joueurs avec les rentrées de Jacobs et de Vola contre Saint-Sulpice lors de la quatrième journée, qui sont depuis titulaires. 

Stéphane Zampar, un « tarbais » à Oloron

Le nouvel entraîneur d’Oloron, n’est pas un inconnu pour les Tarbais car lui aussi est passé par la Formation du Stado où il a joué en Reichel. Rugbystiquement, il n’a pas joué à haut niveau, puisqu’il a porté les couleurs de Miélan et de Lannemezan, avec un titre en Fédérale 3 et une montée en Fédérale 1. Le second ou troisième ligne centre a dû mettre un terme à sa carrière suite à une grave blessure et il a préféré privilégier sa carrière professionnelle à Alstom où il est devenu chef d’Equipe de Production. Deux ans après sa retraite sportive il s’est occupé de l’Ecole de Rugby de Nay, avant de prendre les Cadets, les Juniors et l’équipe Une. Il a eu l’opportunité de suivre jusqu’au bout une génération talentueuse qu’il a mené de l’Honneur aux portes de la Fédérale 1. Les Nayais se sont faits sortir en 1/16ème par Pamiers 25-5 après avoir gagné 21-9. A l’intersaison, Stéphane Zampar saisi l’opportunité de partir à Oloron. « J’ai décidé de tourner une page et d’aller voir un peu plus haut du côté d’Oloron », confie le successeur de Philippe Ebel. La saison dernière, Oloron avait dû batailler jusqu’à la dernière journée pour se sauver et le Groupe a été beaucoup renouvelé entre les arrêts et les départs. « Il y a eu une vingtaine d’arrêts et une douzaine de départs et on se retrouve avec une équipe à reconstruire et à remodeler. » Ce qui peut, aussi, expliquer un début de saison difficile avec une équipe en manque de repères. D’autant qu’Oloron, fait partie des clubs « Amateurs » qui s’entraîne trois fois par semaine avec des joueurs pluriactifs et quelques contrats fédéraux pour les joueurs étrangers.

Patience et travail

Le début de saison a été très compliqué avec trois défaites en trois matchs, avec deux déplacements à Pamiers et à Graulhet, pour la réception de l’Ogre albigeois. Pour leur première sortie les Béarnais sont tombés sur de solides Appaméens avant de recevoir des Albigeois revanchards et déterminés. « On a essayé de tenir la dragée haute à Albi mais effectivement on n’a pris qu’un bonus défensif à Pamiers. » La seule contreperformance vient du voyage à vide à Graulhet. « C’est la grosse déception parce qu’on savait que c’était un concurrent direct  », admet l’entraîneur. Malgré tout la confiance a été maintenue au staff et le Groupe a bien réagi lors du second bloc. « Comme on a une équipe toute neuve et un collectif à remodeler, on ne s’affole pas. Le maître mot : C’est patience et travail. On ne s’affole pas, on essaye de prendre les points qui se présentent. »

On s’est amélioré sur le second bloc

Du coup, Oloron a pris six points sur le bloc suivant. « On s’est amélioré sur le second bloc où on a battu Saint-Sulpice et Fleurance. » Prendre le bonus offensif contre Saint-Sulpice qui vient de faire chuter Albi, montre les qualités offensives des Béarnais. « On a abordé le match de la meilleure des façons, on a essayé de pratiquer notre rugby. On a réussi à les contrer devant, parce que c’est une équipe assez lourde et assez dense. On a pris des points qui sont mérités puisqu’on a inscrit quatre essais en, en encaissant un seul. On ne va pas se dévaloriser non plus mais on est quand même fier. C’est mérité. » Un résultat qui contraste avec la courte victoire contre Fleurance qui semble quand même en dessous de Saint-Sulpice. « C’était plus difficile, parce qu’on n’a pas su jouer cette équipe qui est très vaillante et opportuniste. Avec le vent défavorable, on n’a pas su s’adapter et on a eu du mal à battre cette équipe de Fleurance. » Il est vrai qu’Oloron sortait d’un match dur à Blagnac perdu largement mais en ayant marqué trois essais. « On se console, en se disant qu’on a remporté la seconde mi-temps. On est parti de loin puisqu’on été mené 28-0 à la mi-temps donc c’était compliqué. Après, on leur marque trois essais, on leur enlève le bonus, on les a poussé dans leurs retranchements et ils ont repris le bonus offensif dans les arrêts de jeu. C’est, un petit peu une satisfaction, même si on n’arrive pas à faire des matchs complets sur 80 minutes. Pour l’instant on a des passages à vide soit en début ou en fin de match. On essaie de travailler là-dessus. » Tarbes devra donc se méfier car Oloron s’améliore de sortie en sortie et le Groupe apprend de mieux en mieux à se connaître.

 

Effectif 2019-2020

Pilier

Quentin Asserquet : 23 ans, 1,83 m, 112 kg, (7 matchs, 6 titularisations)

Paul Baudoin : 30 ans, 1,82 m, 103 kg, (7 matchs, 6 titularisations), La Seyne, retour

Evan Leffler : (6 matchs, 1 titularisation)

Flavien Moncade : 26 ans, 1,83 m, 98 kg (2 matchs, 2 titularisations)

Nicolas Piot : 24 ans, 1,75 m, 120 kg, (1 remplacement)

Julien Ramirez : 24 ans, 1,77 m, 103 kg (1 remplacement)

Joshua Tomuli : Nouvelle-Zélande/France, 23 ans, 1,80 m 114 kg (6 matchs, 1 titularisation)

Sunia Vola : International U20 fidjien, 26 ans, 1,87 m, 120 kg, (4 matchs, 4 titularisations)

Talonneur

Florent Amans : 30 ans, 1,76 m, 104 kg, aucun match blessé

Deuxième ligne

Pierre Constant : 28 ans, 1,82 m, 95 kg, (5 matchs, 2 titularisations)

Alexandre Hubert, 25 ans, 1,90 m, 115 kg, (7 matchs, 5 titularisations), Albi

Rémi Lapuyade : 23 ans, 1,90 m, 110 kg, (7 matchs, 5 titularisations)

Troisième ligne

Pierre Bayce : 24 ans, 1,85 m, 93 kg, aucun match

Thomas Constant : 24 ans, 1,80 m, 88 kg, 4 remplacements

Pierre Crampé : 23 ans, 1,88 m, 94 kg, (7 matchs, 2 titularisations)

Wiehan Jacobs : Afrique du Sud, 24 ans, 1,90 m 102 kg, (3 matchs, 3 titularisations)

Fabien Pinto Da Silva : (6 matchs, 5 titularisations)

Henri Santos : (5 matchs, 3 titularisations)

Cory-James Whakatihi : Nouvelle-Zélande, 23 ans, 1,92 m, 105 kg, (4 matchs, 2 titularisations)

Demis

Kevin Jully (m) : 22 ans, 1,88 m, 85 kg (7 matchs, 5 titularisations), La Seyne

Christophe Bourdieu (o) : 26 ans, 1,80 m, 78 kg, (7 matchs, 6 titularisations)

Maxime Paillot (m/o) : 26 ans, 1,68 m, 70 kg (7 matchs, 6 titularisations)

Jean Latournerie : 22 ans, 1,70 m, 80 kg, aucun match

 

Trois-quarts

Adrien Arroyo : (3 matchs, 2 titularisations)

Charles Arroyo : 25 ans, 1,80 m, 82 kg (2 matchs, 2 titularisations)

Emmanuel Bordenave : 23 ans, 1 ,80 m, 90 kg, 2 remplacements

Mickaël Boucau : 23 ans, 1,75 m, 72 kg, 7 matchs, 2 titularisations)

Angelo Canzani : 1,85 m, 85 kg, 5 remplacements

Charly Chantereau : 30 ans, 1,82 m, 86 kg, (7 matchs, 2 titularisations)

Lilian Claverie-Rospide : 27 ans, 1,72 m, 87 kg, (4 matchs, 2 titularisations)

Pierre Monplaisi : 27 ans, 1,73 m, 80 kg (1 remplacement)

Arnaud Pailhassar : 26 ans, 1,75 m, 75 kg, (7 matchs, 6 titularisations)

Ludovic Trouilh : 27 ans, 1,78 m, 80 kg, aucun match

Dylan Vaquero : 1,75 m, 72 kg, (4 matchs, 2 titularisations)

Jean-Jacques Lasserre