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Municipales 2020 : Gérard Trémège pas encore candidat, il fera connaître sa position courant octobre

lundi 9 septembre 2019 par Rédaction

Ce matin, Gérard Trémège a tenu sa conférence de presse de rentrée. Après les démissions intervenues récemment dans sa majorité municipale, on attendait de lui qu’il annonce sa candidature pour les prochaines élections qui interviendront le 15 mars 2020 pour le premier tour et si besoin le 22 mars 2020 pour le deuxième tour. Il n’en a rien été. Et même s’il a répété plusieurs fois « si je suis candidat », il ne fait aucun doute qu’il sera au départ de cette échéance, écartant au passage la notion de l’âge du capitaine évoqué par certains adversaires, rappelant qu’en 2001, son prédécesseur Raymond Erraçarret avait alors 78 ans quand il s’est présenté et qu’en aucun moment à l’époque il n’avait fait référence à son âge. « Est-ce que je vous donne l’impression d’être un croulant qui arrive en bout de course ? », interroge-t-il. Ce sont les électeurs qui choisissent. Personne ne peut s’autoproclamer sauveur de la nation, sauveur de la ville de Tarbes. Personne ne peut dire que l’avenir de la ville, c’est moi ! Je ne me serais jamais permis de le dire. Je verrai à la fin de l’année si ma santé le permet, si je suis en forme de me présenter une dernière fois pour préparer l’avenir de la ville. Il n’y a personne de mieux placé que moi pour, dans le cadre d’une équipe nouvelle, largement rajeunie, choisir les moyens et les compétences qui permettront d’assurer l’avenir de la ville, d’assurer la continuité du travail qui a été accompli à la grande satisfaction des Tarbaises et des Tarbais dans leur ensemble. Des grands chantiers sont programmés. Je souhaiterais qu’ils soient menés à terme. Je veux poursuivre ce mouvement et dans le même temps préparer au sein d’une équipe nouvelle celles et ceux qui poursuivront le travail accompli dans le même esprit au service des Tarbaises et des Tarbais, en respectant les Tarbaises et les Tarbais, en n’osant jamais dire c’est moi l’avenir de la ville. On parle de l’âge. La jeunesse est une qualité. Ça n’a jamais été une qualité suffisante pour assurer le déroulement de missions d’intérêt public. C’est un élément dynamisant, bien évidemment, c’est pour cela que nous allons renouveler notre équipe avec les jeunes qui vont nous rejoindre. Si je me représente, vous seriez surpris de voir le nombre de jeunes qui veulent nous rejoindre. Nous allons faire une réunion après-demain soir avec 70 personnes. Il faut allier à la jeunesse des compétences, des preuves. En politique, la crédibilité c’est d’abord la preuve, la conviction, le respect des autres, des électeurs et bien évidemment le travail ». Gérard Trémège a répété que ce matin c’est le maire qui s’est exprimé et pas le candidat à une nouvelle élection. 

Y aura-t-il un think tank Gérard Trémège ?

« Je précise que le think tank “Tarbes et Moi” ce n’est pas moi qui ai donné le nom, c’est Mme Mendez qui déjà démontrait à l’époque un certain sentiment. J’ai donné mon accord pour que le think tank “Tarbes et Moi” soit créé. Il a été créé par l’association Tarbes 2020, déposé à l’INPI par Tarbes 2020 que je préside. Toutes les dépenses de fonctionnement du think tank ont été payées par Tarbes 2020. Au début du think tank, on voyait ma photo . C’est quand ma photo a commencé à disparaître que l’on a commencé à comprendre qu’il y avait des ambitions soudaines en train de germer ou de se développer. Ces ambitions, elles ne nous inquiètent absolument pas. La démocratie c’est le choix. Et c’est bien que demain les Tarbaises et les Tarbais puissent avoir le choix. Avec des candidats expérimentés qui ont fait leurs preuves, qui démonteront qu’il y a autour d’eux des gens nouveaux, dynamiques et le choix avec des jeunes, des moins jeunes, avec des partis politiques. La démocratie n’aurait pas de sens s’il n’y avait pas le choix. J’accepte le choix mais par contre je n’accepte pas que ceux qui ont travaillé avec moi pendant 5 ans, qui ont parfois vécu pendant 5 ans de leurs indemnités de maire adjoint et uniquement de ça viennent maintenant cracher dans la soupe. Ça c’est un peu indigne. J’admets tout le reste, la concurrence, les commentaires malveillants, les allusions aux affaires de la ville de Tarbes, qu’on va tout remettre à plat parce qu’il n’y a rien qui marche. C’est souvent ceux qui ne participent jamais à rien qui disent aujourd’hui que ça ne marche pas ».

Les “Affaires”

Gérard Trémège a rappelé qu ’il y avait 12 personnes mises en examen. « Je ne porterai pas de jugement sur les fondements de ces mises en examen. C’est le rôle de la justice. Deux autres juges vont être chargés du dossier. Les autres sont partis ailleurs sans mener à terme l’instruction ni la procédure . Ils vont convoquer certaines de ces personnes dont je fais partie pour parfaire l’instruction. Je ne suis pas particulièrement inquiet. Je me prêterai bien évidement aux questionnements qui me seront posés par ces nouveaux juges pour qu’ils puissent avancer dans leurs réflexions. Ce que j’espère c’est que rapidement on arrive au bout de cette procédure, si possible avant le terme de la mandature 2020-2026 ».

La LREM vous a-telle contacté ?

« Ça dépend qui représente la République En Marche. Dans les Hautes-Pyrénées, je ne sais pas. Il y a un référent départemental, M. Hourie. Lui, il ne m’a jamais contacté. Il y a des gens de la République En Marche, candidats potentiels qui eux m’ont contacté. Certains m’intéressent. Si je suis candidat et si je fais une liste il y aura des candidats de la République En Marche. En Marche ou ailleurs, il y a des gens très bien. Après ça me fait doucement rigoler d’entendre ceux qui disent on a fait une liste apolitique, sachant que certains ou certaines sont allés sonner plusieurs fois à la porte de LREM pour obtenir l’investiture de la République En Marche, voire même faire intervenir de Toulouse un député pour appuyer cette candidature. Je rappelle que depuis 2001 et surtout en 2008, chaque fois j’ai accueilli au sein de ma liste des gens dont j’ai privilégié les compétences plus que les étiquettes. Dans ma liste actuelle, il y a des gens de sensibilité de gauche, centristes. Chaque fois, j’ai présenté une liste plurielle. Je ferai de même en 2020 si je me représente. Ce sera une liste de compétences, de dynamisme et non pas politique. La liste sera renouvelée à plus de 50%. »

La Communauté d’agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées peut-elle connaître des changements au niveau de la majorité actuelle ?

« Sans fausse modestie, je n’y crois pas, répond l’actuel président. En deux ans, j’ai réussi à tisser des relations de confiance, de respect mutuel avec une large majorité de conseillers communautaires et d’élus, notamment du secteur rural. Les grands projets de territoire que j’ai présentés en juin 2017 ont été approuvés à l’unanimité. Ce sont des projets qui servent l’ensemble des trois secteurs du territoire. J’ai envie que ces projets aboutissent. Le bâtiment 313 est en cours, les nouvelles pistes du complexe sportif du Pic du Jer à Lourdes seront réalisées avant la fin de l’année, les bâtiments du centre international VTT seront engagés en 2020, le programme du projet Universciel a été adopté par la CA TLP. Si j’étais battu aux élections municipales dans la mesure où je me présenterai, je serai quand même conseiller municipal, je peux être candidat à la présidence de la communauté d’agglomération, j’aurai largement le soutien des maires ruraux. Il y aura sans doute des changements dans des communes rurales mais ça ne sera pas des changements énormes. Sur quelque 80 maires ruraux, seulement 10 ou 15 ne se représenteront pas ».

 

Se verrait-il mourir sur scène ?

« Honnêtement, j’aimerai. Je vais dire pourquoi. Je suis toujours passionné par mon engagement public. A quelque niveau que ce fut : niveau consulaire, niveau parlementaire, niveau élu local. Je suis passionné par ce que je fais. D’abord parce que j’aime les gens. Ce que nous faisons, on ne peut pas le faire si on n’aime pas les gens. Je crois que les Tarbais savent que j’aime les gens. Pourquoi j’aimerai, parce que j’ai raté ma vie privée. Si demain, ma vie publique s’arrête parce que je serai battu ou que je prendrai ma retraite, j’aurai du mal à donner la densité qu’elle mérite à ma vie privée. Autour de moi, j’ai des gens que j’aime, je ne leur donne pas grand chose par rapport à ce que je donne à la vie publique. Je comprends que mes enfants, mes petits-enfants, les personnes qui m’entourent soient frustrés par cet engagement qui quelquefois leur vaut des quolibets, ça leur fait du mal. C’est le prix à payer. Le prix à payer c’est aussi les mises en cause d’élus pour des avantages qui ne sont pas considérables par rapport aux avantages que je pouvais avoir quand j’étais chef d’entreprise, L’avantage majeur, c’est la passion qui est nourrie par ce que nous faisons, parce qu’en face il y a du concret, de la matière humaine. (Audio ci-dessous)

G.M.