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Jean-Bernard Sempastous, député LREM, dresse le bilan de ses deux premières années de mandat

mercredi 19 juin 2019 par Rédaction

Deux ans, jour pour jour, après son élection de député de la 1ère circonscription des Hautes-Pyrénées, Jean-Bernard Sempastous a fait le bilan de ses deux premières années au palais Bourbon. Il siège au sein de la large majorité parlementaire qui soutient l’action du président de la République. On ne pouvait donc pas attendre de lui qu’il soit critique par rapport à la politique conduite par Emmanuel Macron. Bien au contraire.

« Aujourd’hui, dit-il, nous avons globalement une politique qui commence à porter des fruits puisque 500 000 emplois ont été créés en 2 ans, on a un chômage le plus bas depuis 10 ans et surtout la plus forte hausse du pouvoir d’achat depuis 2007 (+ 850 € en moyenne par ménage). L’un des buts du gouvernement c’est de booster l’emploi et l’entreprenariat. L’une des priorités a été le plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (Loi Pacte) qui a été une étape dans la transformation économique de la France. Son ambition était de libérer les entreprises. Certaines cotisations sociales ont été supprimées. Il y a eu la défiscalisation de l’intéressement et la participation dans les PME pour les salariés. L’année prochaine, interviendra l’exonération des heures supplémentaires au profit des ouvriers et des employés. On a taxé les GAFA à 3%. Ce n’est qu’un début. Il y a eu la loi #EGalim (Loi Agriculture et Alimentation) pour une agriculture durable et saine qui permet de payer au juste prix le producteur. Pendant 15 jours, on a travaillé sur la loi Mobilités (3500 amendements). Il s’agit d’avoir une meilleure organisation des services Mobilités sur le territoire. Aujourd’hui, une des priorités pour nos populations rurales c’est la mobilité. Si on ne fait pas une vraie révolution sur la mobilité, ça ne marchera pas. La mobilité c’est un ensemble de sujets. La mobilité ce n’est pas exclusivement le train, ni les bus, ce sont des voitures partagées, la circulation en vélo en toute sécurité. Toutes nos villes doivent mettre dans leurs priorités ces mobilités. La communauté de communes est une bonne zone géographique. Je crois que le phare de la mobilité sur notre département c’est l’agglo. Le nœud c’est Tarbes-Lourdes ».

La loi santé

Pour J-B Sempastous, il y a des mesures d’urgence à mener. « On le voit à travers les manifestations qu’il y a sur les « Urgences ». Des actions peuvent être engagées. Des hôpitaux de proximité vont voir le jour afin de garder ce maillage territorial important. Ça se fera, j’espère, autour du grand hôpital qui verra le jour mais aussi sur les hôpitaux de Vic, Bagnères, Lannemezan qui ont leur place dans leurs territoires. La preuve est que pour l’hôpital de Bagnères on va investir lourdement dans les 4 ans à venir. On va mettre quasiment 30 millions d’euros. On va refaire les urgences en radiologie, médecine »

S‘agissant de l’hôpital de Tarbes, le député bagnérais assure qu’on maintient à peu près les mêmes structures prévues. « Il faut regarder aujourd’hui qu’on a malheureusement sur le département une population qui vieillit. Les problématiques d’un hôpital ne sont pas les mêmes quand on a une population jeune que quand on a une population âgée. Dans les années précédentes, il y a eu des efforts importants au niveau de la structuration de l’hôpital de Tarbes et de Lourdes sur l’ajustement des lits. Il faut que l’on soit tous conscients que si, aujourd’hui, on ne fait pas cet hôpital, ce sont les services publics qui vont en pâtir. On a tous intérêt à être derrière ce projet car aujourd’hui des gens vont se faire opérer ailleurs. Avec les parlementaires, les présidents du conseil départemental et de l’agglo, nous ferons en sorte en septembre que le financement mis en place pour cet hôpital soit le plus adéquat et qu’il ne soit pas plombé financièrement. On va tout faire pour avoir le maximum de subventions de l’Etat. Si on pouvait avoir plus de 50% de fonds publics ce serait l’idéal ».

La réforme des retraites

« La réforme principale et primordiale, plus juste qui va arriver, c’est la réforme des retraites. Aujourd’hui, il y a 42 régimes. L’âge de départ à 62 ans est retenu. Le but est d’avoir une réforme équitable, qu’un euro cotisé donne les mêmes droits à chaque Français. Avec des ajustements pour les revenus modestes, avec des revenus planchers. Il y aura un montant de retraite minimum. Il y aura des perdants. Tout ça, il va falloir le compenser financièrement. Ce qui est prévu : ceux qui partent à la retraite jusqu’en 2025 ne seront pas touchés. Après, ils seront concernés ».

Ont été abordés le problème des prothèses (lunettes et dentaires), la confirmation de la suppression de la taxe d’habitation en 2022 pour l’ensemble de la population.

Les Municipales

La question des Municipales est venue sur le tapis. Jean-Bernard Sempastous a réagi en tant que député, membre de La République En Marche :

« Normalement, pour les villes de + de 9000 habitants, à savoir Tarbes et Lourdes, un comité départemental donnera des orientations, le député aussi. Je m’appuierai sur l’avis des 4 conseillers départementaux du groupe LREM (Frédéric Laval, Jacques Brune, Bernard Verdier, Virginie Siani-Wembou) qui ont soutenu Emmanuel Macron aux présidentielles et qui m’ont soutenu. Nous donnerons notre point de vue pour Tarbes et Lourdes, en sachant que nous voulons proposer une politique d’ouverture sur le département à ceux qui veulent travailler avec nous. Ensuite la commission nationale d’investiture choisira la meilleure solution en fonction de tout ce qui remontera du département. Pour les investitures, les candidats doivent faire acte de candidatures. Aujourd’hui, je ne sais pas combien de candidats il y a sur Lourdes et sur Tarbes. Je crois néanmoins savoir qu’il y a du monde. Il n’y aura pas d’obligations de faire des listes partout. A Bagnères, nous serons comme ailleurs en ordre de bataille à partir du mois de septembre. »

Question : « Si Gérard Trémège se représente, est-ce que cela ne va pas vous gêner, sachant qu’il a beaucoup œuvré pour votre élection en 2017 ? » Réponse audio ci-dessous :