Site d’informations en ligne, sur Tarbes et le Grand Tarbes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

Usine Toupnot : En attendant une réponse définitive du groupe COFIGEO et d’éventuels repreneurs, mise en place d’un atelier-relais sur le site de Lourdes avec une trentaine d’emplois

lundi 15 avril 2019 par Rédaction
Diaporama

Une réunion extrêmement importante s’est tenue ce lundi matin 15 avril 2019 en préfecture des Hautes-Pyrénées avec l’ensemble des parties prenantes du dossier Toupnot (les 2 vice-présidents de Cofigeo, le PDG de l’usine Toupnot, les deux sénatrices, la députée, la maire de Lourdes, la CACG, la Région, le Conseil départemental, la communauté d’agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées, les collectivités, les représentants des salariés, les services de l’État). Il s’agissait de faire le point après la dernière réunion qui s’était tenue à la préfecture. Une présentation de l’étude a été faite par la CACG, concernant la conclusion de ses travaux, en présence de Jean-Pierre Floris, délégué interministériel à la réindustrialisation.

L’avenir d’une usine reconstruite sur le site de Lourdes est possible(Brice Blondel, préfet des Hautes-Pyrénées)

Ce que montre l’étude, a souligné d’entrée Brice Blondel, c’est que l’avenir d’une usine reconstruite sur le site de Lourdes est possible. C’est possible de retrouver à terme un équilibre en repartant de l’activité traditionnelle, en ayant une politique commerciale agressive et en développant de nouveaux produits plus centrés dans le territoire et à plus forte valeur ajoutée. Cette conviction qui est la nôtre, de pouvoir reconstruire une usine économiquement viable repose sur des données qui sont des hypothèses et sur un choix qui est de savoir si on y va ou pas. Pour faire ce choix il faut des entrepreneurs. Dans tous les choix, il y a des risques. Là, ça coûte de l’argent et de l’emploi. L’hypothèse sur laquelle on travaille permet certes de reprendre les deux tiers des salariés et à ce stade il n’y en a pas d’autres. Les pouvoirs publics sont unanimes pour soutenir ce projet. Par rapport à ce projet, l’entreprise fait preuve d’une grande réserve sur la viabilité de cette reconstruction sur site de l’usine Toupnot. On peut comprendre les résistances de l’entreprise mais il faut prendre des décisions rapidement. Ce qui a été acté aujourd’hui c’est la mise en place dans les prochaines semaines d’un atelier-relais sur le site de Lourdes, permettant de remettre à l’emploi au moins 27 salariés. La mise en œuvre très rapide de cet atelier-relais est la condition indispensable pour pouvoir demain relancer une activité. Quels que soient les choix qui seront faits, si cette condition est remplie cela veut dire que tous les avenirs sont possibles, à commencer par celui d’une reconstruction sur site de l’usine de Lourdes. La question est de savoir qui y va ? Au-delà de la construction de l’atelier-relais, on s’est donné un mois pour que l’entreprise et le groupe nous disent s’ils sont d’accord pour réinvestir et reprendre le projet à leur compte ou pas. S’ils ne sont pas d’accord ça veut dire qu’il faut rechercher un autre porteur de projet avec leur appui actif. Sans attendre la décision finale de l’entreprise, on leur a demandé de nous dire s’ils souhaitaient ou non qu’on les accompagne pour prospecter le marché des repreneurs. Sous la semaine et dans le respect du dialogue social de l’entreprise et de ses instances pour savoir si elles souhaiteront l’aide pour rechercher d’éventuels repreneurs pour plus tard, et sous un mois, nous aurons la décision de l’entreprise pour savoir ce qu’elle compte faire ou pas pour ce projet”.

Ils ont dit...

Brice Blondel, préfet des Hautes-Pyrénées

Jean-Pierre Floris, délégué interministériel à la réindustrialisation

Philippe Combes, délégué CHCST Toupnot

Gilles Haurie, délégué UD CGT 65