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Décès de Raymond Erraçarret, ancien maire de Tarbes

samedi 15 septembre 2018 par Rédaction

Nous avons appris ce matin le décès de Raymond Erraçarret, une personnalité qui a marqué la vie politique départementale et du Parti communiste. Il a été maire de Tarbes de 1993, après le décès de Paul Chastellain, à 2001. Il fut également conseiller général de Tarbes 1 (1979-1985) et de Tarbes III (1988-2001)

Il était né le 6 mai 1925 à Bourg de Bigorre, dans une famille d’instituteurs. Dans son milieu rural, il baigna dans la culture locale avec sa langue et ses coutumes, tout en recevant celle de la République laïque. A l’époque, la rivalité entre ses parents instituteurs et le curé était forte. Ce qui ne l’empêcha pas d’être enfant de chœur et de faire sa première communion. Comme ses parents, il devint instituteur. Nommé en 1946, à Bulan, dans ses Baronnies. Puis à Tarbes, à l’école Pasteur. En 1947, il fut attiré par le syndicalisme (Syndicat national des instituteurs) et adhéra au Parti communiste. Aux élections municipales de 1977, la liste de gauche conduite par Paul Chastellain avec une majorité de communistes enlève la mairie de Tarbes. Raymond Erraçarret sera le premier adjoint, chargé des affaires scolaires. En 1983, il devient maire de Tarbes dans des conditions tragiques puisque Paul Chastellain décède dans son bureau lors du dépouillement des élections qu’il remportait. C’est à cette époque que virent le jour le quartier de l’Ormeau, des rues piétonnes et semi-piétonnes (rues

Brauhauban et Maréchal Foch). La municipalité avait affiché comme priorités l’éducation, la culture et le sport avec à la clé des constructions d’écoles, le développement des transports scolaires, l’accès aux activités culturelles et sportives, la signature de conventions avec le Parvis, la Fédération des Œuvres Laïques. A l’actif aussi de la municipalité Erraçarret la rénovation de Laubadère, les aménagements urbains, la création de Bastillac-Innovation. Il a contribué avec les institutionnels à la création et au développement du Pôle Universitaire Tarbais. Il engage Tarbes en 1995 dans la communauté de communes de l’agglomération tarbaise (CCAT), devenue Communauté d’agglomération du Grand Tarbes le 1er janvier 2000.

Il fut conseiller général du canton de Tarbes 1 en 1979 et du canton de Tarbes III en 1988. Il fut vice-président de l’assemblée départementale, s’occupant notamment des actions pédagogiques et du problème de l’eau et de l’assainissement. 

En 2001, à la tête d’une liste de gauche, il perd la mairie de Tarbes de 24 voix, face à Gérard Trémège.

Populaire, surnommé affectueusement « Peppone », Raymond Erraçarret aimait aller à la rencontre des gens. Jovial, c’était un bon vivant et un supporter inconditionnel du Stado et aussi du TPR.

Ses obsèques seront célébrées mercredi 19 septembre 2018, à 16h, au crématorium d’Azereix.
Notre rédaction présente ses sincères condoléances à son épouse, à ses enfants, à sa famille et à tous ses camarades.