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Hainaut-TGB, dimanche 18 février à 15h30

samedi 17 février 2018 par Rédaction

Un match charnière capital

C’est un match charnière capital entre deux adversaires directs dans l’optique du maintien mais la pression sera surtout sur le Hainaut qui, en cas de nouvelle défaite sur son parquet, se retrouverait englué dans la zone rouge de la Poule de la mort. Alors qu’un succès leur permettrait de se replacer en milieu de tableau. Les Tarbaises, elles de doivent de gagner pour conforter leur place en haut de tableau sous peine de se retrouver près cette fameuse zone rouge. Pour ce match capital, les joueuses partiront ce samedi en avion.

Des résultats contradictoires

A la veille de la quinzième journée, le Hainaut occupe la 9ème place, synonyme de Play-Down, avec 19 points (5 victoires) à un point de Nantes (6 victoires) et à deux points de Tarbes (7 victoires). C’est dire si ce match est capital pour les Nordistes pour s’extraire de la Poule de la mort. Des Nordistes qui restent, depuis la Phase Retour, sur trois défaites consécutives, dont deux dans leur salle contre Basket-Landes (50-62) et Charleville-Mézières (74-75) et la dernière à Villeneuve d’Ascq (76-57). Le Hainaut aligne des résultats contradictoires depuis le début de la saison avec pour commencer un exploit à l’Open de Paris contre Basket-Landes (53-67), suivi d’une courte défaite à Charleville-Mézières (85-77). Ensuite les Nordistes ont sombré à Tarbes (87-54) avant de se reprendre contre Mondeville (73-69) et de réussir un nouvel exploit à Montpellier (74-77). Le Hainaut se faisait ensuite laminer par Bourges (32-94) et dominer à Lyon (89-67) avant de perdre de peu à Nice (74-72) et d’aller gagner à Nantes (76-89) pour le dernier match de la Phase Aller.

Une préparation écourtée pour un déplacement risqué

Après un intermède international, le championnat reprend ses droits avec des préparations plus ou moins perturbées selon le nombre d’internationales. Et celle du TGB a été une des plus perturbées, avec François Gomez, sélectionneur de la Suède, Adja Konteh avec l’équipe de France aux éliminatoires du Championnat d’Europe, Michèle Plouffe avec l’équipe du Canada, Alice Kunek avec celle d’Australie, Diallo en France 3x3, Pouye, Mbandu et Beaubrun avec les U20. « J’ai retrouvé les Filles plutôt contentes de se retrouver car elles étaient toutes parties par monts et par vaux » souligne François Gomez qui a débarqué de Suède jeudi matin pour entraîner le soir même. D’un autre côté, ce n’est pas plus mal, car toutes ont continué à faire du basket et reviennent sans bobo. La reprise a été plutôt bonne avec des joueuses tout de suite concentrées sur la préparation du déplacement à Saint-Amant-les-Eaux. Un déplacement risqué malgré les 33 points d’écart du match Aller. Car le Hainaut, avant de craquer en seconde mi-temps, a fait douter le TGB en menant pendant les cinq premières minutes 6-13. Les Tarbaises reprenaient le score 22-18 à la fin du premier quart-temps mais les Nordistes étaient toujours au contact 40-41 au début du troisième quart-temps. Il aura fallu un TGB de feu avec un 47-16 en seconde période, pour faire exploser le Hainaut. Un TGB porté par Adja Konteh 20 points avec 77% de réussite et Tima Pouye 17 points à 80% de réussite et un 3/3 à 3 points. Le duo Gaye-Diallo 24 points et 17 rebonds avait de plus dominé sous le cercle.

Avec Diallo et Kunek

Les Tarbaises, qui retrouvent Diallo et conservent Kunek, pour cette rencontre, vont retrouver des Nordistes revanchardes après la déculottée subie au match Aller. Le plus gros écart de la saison avec 33 points, après les 62 points de Bourges ! Des Nordistes qui se retrouvent le couteau sous la gorge face à un adversaire direct, qui n’a plus le statut d’une grosse équipe après sa relégation en Ligue 2 et sa présence en Play-Down l’an passé. Le Hainaut, à part le match Aller contre Tarbes, a pris des points contre ses potentiels adversaires directs, Nantes, Mondeville, Roche-Vendée et a réussi des exploits contre Basket-Landes et Montpellier. Les Tarbaises devront faire abstraction de leur large victoire au Quai de l’Adour et des trois défaites consécutives de leurs adversaires. Des Tarbaises qui, à l’exception de Nantes, n’offrent pas leur meilleur visage à l’extérieur et sont plus friables. François Gomez s’attend à un match difficile et a mis en garde ses joueuses : « Pour le Hainaut nous sommes un concurrent direct et elles sont à la chasse de la huitième place. Pour elles, c’est un match à quatre points. » Les Tarbaises devront donc répondre physiquement à l’intensité qu’essayeront de mettre d’entrée les Nordistes, emmenées par l’ex-Tarbaise Bintou Diémé-Marizy. Après le banc tarbais, avec le retour de Diallo et une rotation supplémentaire avec Kunek, devrait faire la différence, si le Hainaut n’a pas réussi à creuser l’écart lors des deux premiers quarts-temps.

« Attendus avec un marteau dans une main et le couteau entre les dents. »

Sans mésestimer cette équipe, qui a fait une bonne campagne en Eurocup, le TGB a tous les atouts pour s’imposer. « On a l’ambition de rester accrocher aux sept premières places et c’est le genre de rencontre qu’on ne peut pas perdre si on veut rentrer dans nos objectifs. » D’autant que l’écart entre la cinquième et la fatidique neuvième place n’est que de deux points. Tout peut basculer très vite et François Gomez se méfie. « Elles vont nous attendre. Elles auront envie d’effacer l’affront du match Aller, car prendre plus de trente points, ce n’est jamais agréable. Elles n’ont perdu que d’un point contre Charleville-Mézières, ce qui démontre la valeur psychologique de ces joueuses. Elles sont en capacité de développer un jeu ’’guerrier’’ qui peut nous perturber. » Les Tarbaises sont donc averties qu’elles devront aller au combat. « On le sait, on s’y est préparé, il faut assumer notre statut et il faut être très respectueux de l’adversaire. Mais il va falloir imposer notre force physique, notre défense et nos qualités collectives. » Malgré les échecs passés à l’extérieur et notamment à Nice, François Gomez pense que l’équipe, a franchi un cap au niveau de la motivation en déplacement. « Les Filles sont prêtes, leurs ambitions sont clairement affichées. Ce n’est pas que la mienne, c’est l’ambition du groupe de répondre aux attentes et aux objectifs qu’on s’est fixé. Autant, il y a des matchs, contre des gros où, il faut savoir accepter la défaite. Autant il y a des matchs qu’il faut prendre, qu’il faut aller chercher, face à une équipe qui jouera avec le marteau dans une main et le couteau entre les dents ! »

Une bonne Eurocup

Saint-Amand a fait une bonne Eurocup, en se qualifiant au tour préliminaire contre Amsterdam (84-48 et 53-55) et en poule avec trois victoires contre Györ (77-70 et 62-74) et contre Namur (80-60), pour trois défaites contre Nantes (69-66 et 50-63) et Namur (75-73). Le Hainaut se qualifiait et sortait Wassemberg (80-47 et 61-65) avant d’exploser au tour suivant contre Venise (58-87 et 88-55).

Saint-Amand Hainault en reconstruction

Saint-Amand, malgré un bon parcours et une qualification européenne, a fait le ménage à l’inter-saison, avec les départs d’Akonga (Villeneuve d’Ascq), d’Hejdova (Mondeville), de Cousseins-Smith (Nice puis Villeneuve d’Ascq), de Roberts (Italie), de Monroë (Russie), de Stievenard et Michaletto (Arras LF2) et de Joseph (La Glacerie NF1). Fabrice Fernandes n’a conservé que Garcia, Mbuyamba et les jeunes Deprez, N’Djock et Marie, mais il a effectué un très bon recrutement avec Bintou Diemé-Marizy (Tarbes), Jenny Fouasseau (Lyon), l’Américaine Ashley Bruner, l’internationale lituanienne Elge Suciute et l’internationale slovaque Katarinaa Tetemondova.

Un effectif un peu juste mais dangereux

Un effectif un peu juste, avec des jeunes, hormis Mbuyamba, qui ne jouent pratiquement pas. Du coup Fabrice Fernandes joue à six et demi, avec six joueuses ; Marizy, Garcia, Fouasseau, Bruner, Sulciute et Tetemondova, qui restent plus d’une demi-heure sur le parquet, et Mbuyamba qui joue vingt minutes en moyenne. Mais avec Diemé-Marizy (11 points de moyenne, 20 points sur un match), Garcia (11,2 points de moyenne, 16 points sur un match et dix doubles), Fouasseau (19 points sur un match), Bruner (12 points de moyenne, 19 points sur un match et dix doubles), Sulciute (11,6 points de moyenne, 20 points et dix doubles) et Temondova (8,2 points de moyenne, 15 points sur un match), le Hainaut, dans un bon jour, est capable de réaliser des exploits. Saint-Amand est redoutable à 3 points avec toutes ses joueuses capable de frapper de loin.

Effectif du Hainaut

Poste 1

Bintou Diémé-Marizy : 34 ans, 1,64 m, internationale sénégalaise, (Moy., 11 points, records 20 points, sept doubles, un double-double, 3/6 à 3 points, deux fois 11 passes décisives)

Elise Duprez : 20 ans, 1,70 m, (0,6 point de moyenne, record deux fois 2 points)

Poste 2

Laura Garcia  : 37 ans, 1,75 m, Espagnole (Moy., 11,2 points, records 16 points, dix doubles, 3/3 à 3 points)

Anna-Sara Ndjock : 19 ans, 1,78 m, internationale U18, (Moy., 1,4 point de moyenne, record 8 points)

Poste 3

Elge Sulciute, 33 ans, 1,91 m, internationale lituanienne, (Moy., 11,6 points, records 20 points, dix doubles, 9 rebonds, trois 2/3 à 3 points)

Jenny Fouasseau  : 26 ans, 1,79 m, internationale U16, (Moy., 5,9 points, Records 15 points, 3/3 à 3 points, 9 rebonds)

Marie-Bernadette Mbuyumba : 25 ans, 1,84 m, internationale U17, (Moy., 6,5 points, record 17 et 16 points, trois doubles)

Poste 4

Katarina Tetemondova : 30 ans, 1,89 m, internationale slovaque, (Moy., 8,2 points, Records 15 points, six doubles, deux fois 3/5 à 3 points, 10 rebonds)

Ashley Bruner : 27 ans, 1,83 m, Américaine, (Moy., 12 points, records deux fois 19 points, dix doubles, un double-double)

Ludivine Marie : 20 ans, 1,85 m, internationale U19 (Moy., 1 point, record 5 points)

Jean-Jacques Lasserre