Site d’informations en ligne, sur Tarbes et le Grand Tarbes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

Poule d’Accession : Le Stado se déplace en Alsace

jeudi 7 septembre 2017 par Rédaction

Un premier bloc piégeux

Débuter par un déplacement chez le promu Strasbourg, recevoir Chambéry, qu’on a largement dominé la saison dernière, et se rendre à Limoges, chez une équipe de milieu de tableau, peut sembler avantageux pour un premier bloc. Les plus optimistes pencheront pour un début en fanfare avec trois victoires consécutives. Mais attention, rien de plus piégeux, surtout en début de saison, qu’un calendrier a priori favorable. Strasbourg, ex-N° 1 national, se surpassera pour sa première à domicile. Chambéry a fait douter Nevers en Finale et Limoges a battu Tarbes la saison dernière. Donc méfiance....

Tarbes possède des arguments

Les Tarbais possèdent cependant des arguments. Ils sont mieux en place que la saison dernière à la même période car ils partent avec une grande partie du groupe que Dantin a reconstruit à 80 %. Les matchs amicaux se sont soldés par trois victoires face à des adversaires qui ont mis du combat dans les zones d’affrontements et de conquêtes. Face aux Béarnais qui n’ont rien lâché, les Bigourdans ont montré de réels progrès dans le secteur offensif et défensif. Le groupe semble soudé et les nouveaux se sont a priori bien intégrés, à l’exemple de Jonathan Bréthous qui a fait son trou au centre aux côtés de Vinusa. Mickaël Lacroix aussi, si on en juge par son implication comme porteur d’eau et de tee, contre Oloron et les encouragements à ses co-équipiers. Même sans la puissance de ses perforateurs Havea et Taulaga, le Stado possède des arguments devant, avec un pack qui a tenu la route face à ses récents adversaires. Derrière, la vitesse et la puissance des trois-quarts ne sont plus à démontrer, d’autant qu’ils sont lancés par une charnière expérimentée. Si les Tarbais jouent, pendant 80 minutes, avec la même intensité qu’ils ont démontré pendant 50 minutes contre Oloron, ils ne devraient pas être loin du compte. Sinon la désillusion risque d’être grande face à une équipe qui va jouer son va tout pour ses débuts chez ’’les grands’’ de Fédérale.

Les faire douter d’entrée

La pression risque toutefois d’inhiber les Alsaciens dans un premier temps. Aux Tarbais d’en profiter en les prenant à la gorge d’entrée. C’est la recette utilisée par La Seyne en huitième de finale comme le révèle Anthony Aleo qui était de l’aventure, avant de rejoindre Oloron cette année. « L’an dernier, on les avait dans la poule et ils nous ont battu deux fois. Sur ces deux matchs, ils étaient au dessus techniquement et ils étaient bien en place. Ils ont terminé premiers nationaux et nous, on a dû se battre toute la saison pour nous qualifier comme meilleurs sixièmes. On avait à coeur de réussir notre huitième à domicile et on a tout misé dessus en jouant avec le coeur et l’agressivité. Tout nous a réussi à 100%, voire 200%, dans le jeu, en conquête, en défense. De la première à la dernière minute, on les a pris de partout en agressivité. On a marqué un premier essai, puis un deuxième, tout nous réussissait. Du coup, on étaient en pleine confiance et eux n’en avaient plus du tout. Au match retour, on a mis une grosse défense et on est passé en quart. »

Tous les postes triplés

Le nouveau TPR, semble taillé pour tenir la route même si on peut lui reprocher une présumée faiblesse en première ligne au niveau des rotations. Malgré les absences conjuguées d’Havea, de Taulaga et de Tuilagi, tous les postes sont doublés, voire triplés. A part le départ des trois talonneurs, on ne peut pas dire que le pack soit amoindri. Dadunashvili, Koberidze, sont toujours là et on ne peut pas dire que Basile et Kazalikashvili, soient inférieurs à Brison et Jambaque. Seul point faible, le talonnage avec le départ de Béziat et de Casals, deux talons expérimentés. Dans le jeu, Gonzalo-Moyano, peut les faire oublier, car il n’est pas sans rappeler un certain Costa-Repetto, avec deux essais contre Oloron, dont un de 80 m ! Mais il a encore des progrès à faire dans les lancers selon Nicolas Escouteloup. Derrière les jeunes Loncan et Ducasse, manquent d’expérience mais ce sont des joueurs d’avenir. En seconde ligne, l’arrivée de Lacroix compense le départ d’Antonescu. L’ancien capitaine auscitain est un joueur expérimenté qui ne rechigne pas au combat et qui sera disponible plus souvent que l’international roumain. En troisième ligne, le retour de Loïc Bernad, compense le départ de Collet, l’expérience du haut niveau en plus. La charnière est inchangée. Elle est même triplée avec les arrivées des jeunes Cooper et Millon, puisque Bats double brillamment la mêlée et l’ouverture. Pees et Bréthous devraient apporter un plus à une ligne de trois-quarts très polyvalente qui allie puissance (Esteves, Pees, Latisnères-Palacin, Vinusa, Tuilagi, Ducau...) et vitesse (Domec, Rubio, Bréthous, Paulet...). Cette année, poussés par la concurrence, Rubio et Esteves semblent avoir franchi un cap. Le Portugais et le Bigourdan semblent plus impliqués dans le jeu et plus finisseurs que l’an dernier.

Retour probable de Lacroix et Pees

Hormis des blessures, le groupe aligné ne devrait pas être éloigné de celui de la dernière feuille de match contre Oloron. Lacroix devrait remplacer Vuillecard ou Paris, car Greyling, qui couvre la seconde et la troisième ligne, pourrait rester au nom de sa polyvalence. Derrière, Pees pourrait s’inviter à la place d’un avant (qui étaient six au lieu de cinq) ou d’un trois-quart. Mickaël Etcheverria n’a que l’embarras du choix derrière, avec des joueurs polyvalents à l’exception de Rubio, Esteves et Latisnères-Palacin. Domec couvre trois postes (arrière, centre, ailier voire demi-de-mêlée), Vinusa , Bréthous, Paulet, deux (Centre, aile) et Pees deux (arrière-aile).

Strasbourg prêt au combat

Le lion et l’ours, annonce le site strasbourgeois pour présenter le premier match de Strasbourg dans cette poule Elite qui réunit le gratin des équipes de Fédérale 1 et cinq des derniers pensionnaires de Pro D2 (Albi, Bourgoin, Tarbes, Aix, Bourg-en-Bresse). Un match annoncé comme l’affrontement de deux grands prédateurs : Le roi des savanes africaines et le roi des massifs européens. Les Strasbourgeois ont commencé leur préparation le 10 juillet et ont gagné leurs trois matchs de préparation (Macon 33-0, Sélection Allemande 41-10, Dijon 38-16). Mais hormis le dernier match contre Dijon, les deux autres rencontres n’ont pas été jouées en configuration match avec deux mi-temps de 40 minutes. Malgré de nombreux blessés (Bronquard, Gaborit, Helmbacher, Schoonbee, Peacock, Tabakanagali, Labouchère, Zink...) Strasbourg s’est bien préparé. Seuls Romain et Husler sont des blessés de longue durée. Par contre le feuilleton Bobo est bien terminé, le phénomène fidjien, a décidé de mettre, à 41 ans, un terme à sa carrière et de rester au soleil des îles.

Les Alsaciens n’ont rien à perdre

Ce premier match à Hautepierre devrait faire le plein pour voir une équipe tarbaise respectée pour son histoire et son long passé en Pro D2. Une première historique pour le Rugby Club Strasbourg même si ses ancêtres ont connu les Groupe B et A2 dans les années 90. Une première aussi au niveau de l’éclairage qui sera inauguré pour l’occasion. C’est dire que tout sera réuni pour que les Alsaciens essaient de frapper un grand coup. Ils veulent tout lâcher dans un match où ils n’ont rien à perdre face à une équipe historique du Sud-Ouest, un des viviers du rugby français. Les Strasbourgeois auront aussi à coeur de se faire pardonner leur dernière sortie et leur élimination sans gloire face à La Seyne, le dernier qualifié. Une défaite contre un adversaire dde la réputation de Tarbes paraitrait logique alors qu’une victoire raisonnerait comme un énorme exploit.

Un historique mouvementé

Même si le rugby à Strasbourg est apparu dans les années cinquante avec le Rugby Club d’Alsace, son historique officiel débute en 1974 en championnat régional avec le Strasbourg Etudiant Club, puis après différentes fusions locales, sous le nom de Racing Club de Strasbourg. Depuis 2011 le club est rebaptisé Rugby Club Strasbourg.

En 1982 le club accède la 3ème division nationale et s’y maintient jusqu’à sa relégation en régional en 1986.

Strasbourg remonte aussitôt et accède en 1990 à la 2ème Division en devenant champion de France. Strasbourg poursuit son ascension rugbystique en accédant au Groupe B en 1991 et au Groupe A2 en 1992.

Puis c’est le déclin avec un retour en Fédérale 1 en 1997, suivi d’une descente en Fédérale 2 en 2005.

Strasbourg remonte en Fédérale 1 en 2010 avec le titre de vice-champion de France avant de retomber en Fédérale 2 en 2013.

Un retour en fanfare en Fédérale 1 en 2015 avec le doublé Champion de Fédérale 2 et de Fédérale 2B, qui montrent la richesse de l’effectif du club, qui se prévaut, selon les Dernières Nouvelles d’Alsace, d’un budget de l’ordre de 2 M€.

Un bel effectif, bien renforcé

Strasbourg dispose d’un effectif pléthorique, composé d’historiques comme (Kepseu, Bronquard) qui sont au club depuis plus de dix ans ou Schoonbee arrivé en 2010. De nombreux joueurs sont arrivés entre 2013 et 2015, comme l’ex-Dacquois Guillaume Auguste. D’où un groupe qui se connait bien et a l’habitude de jouer ensemble. Un groupe renforcé cette saison par les arrivées :

Du pilier international tongien Fakalelu (1,85, 126 kg), passé par Pau et Bourgoin.

Du pilier international algérien Belhaouari (1,93 m, 153 kg) venu de Blagnac mais passé par les Espoirs du Stade Toulousain et d’Albi.

Du pilier sud-africain Prétorius (1,83 m, 110 kg) de Chalon

Du deuxième ligne Labouchère (1,98 m, 110 kg) venu des Espoirs de Montauban, formé à Pau.

Du seconde ligne sud-africain Peacock (1,95 m, 122 kg) venu de Chalon, ex-Espoirs de Toulon.

Du troisième ligne australien Masson (1,86 m, 104 kg) de Macon.

Du troisième ligne argentin Perez-Caleone (1,89 m, 108 kg) de Bourgoin.

Du troisième ligne Ren (1,97 m, 100 kg) des Espoirs de Montauban.

Du demi-de-mêlée sud-africain Shannon (1,78 m, 90 kg) d’Aubenas, passé par Albi.

Du demi-de-mêlée international urugayen Ormeachea (1,75 m, 80 kg) de Mont-de-Marsan.

De l’ouvreur Michallet (1,80 m, 83 kg) de Grenoble, formé à Bourgoin.

Du centre néo-zélandais Peleseuma (1,77 m, 96 kg, champion du Monde U20).

De son compatriote l’ailier international de La Rochelle Raikuna (1,80 m, 95 kg) courtisé par le Top 14.

De l’ailier tongien de Colomiers, Fatafehi (1,93 m, 120 kg)

Strasbourg s’appuie aussi sur plusieurs transfuges de Lille, dont Raphaël Cordier formé au TPR, qui se sont retrouvés au chômage après son dépôt de bilan.

 

L’effectif strasbourgeois :

Première ligne

Armand Kepseu (38 ans, 1,83 m, 110 kg) arrivé en 2006

Emile Bronquard (35 ans, 1,78 m, 110 kg) ’’

Mathieu Barres (23 ans, 1,83 m, 115 kg) 2015

Rémi Gaborit (24 ans, 1,75 m, 100 kg)

Mika Tyumenev (25 ans, 1,75 m, 104 kg, Allemand)

Maxime Delabrecque (23 ans, 1,75 m, 110 kg) 2015

Peni Fakalelu (32 ans, 1,85 m, 126 kg, Tonga)

Bekada Belhaouari, (25 ans, 1,93 m, 153 kg), Blagnac

Ulrich Prétorius (28 ans, 1,83 m, 110 kg, Afrique du Sud) Chalon/Saône

Deuxième ligne

Savenaga Tabakanalagi (30 ans, 1,98 m, 119 kg, Fidji) 2015

Jérémy Hellmbacher (25 ans, 1,94 m, 122 kg) 2014

Gert Schoonbee (29 ans, 1,94 m, 115 kg, Afrique du Sud) 2010

Guillaume August (36 ans, 1,95 m, 115 kg) Lille (ex Dax TOP 14 et Pro D2)

Johan Peacock (29 ans, 1,95 m, 122 kg, Afrique du Sud) Chalon/Saône) ex Espoirs Toulon

Pierre Labouchere (22 ans, 1,98 m, 110 kg) ex-Espoirs Montauban

Troisième ligne

Joaquim Beaumont (26 ans, 1,90 m, 105 kg) Lille, ex-Espoirs Montpellier

Cohen Masson (27 ans, 1,86 m, 104 kg, Australie) Macon

Yohann Ren (22 ans, 1,87 m, 100 kg)

Charles Husler (22 ans, 1,85 m, 95 kg)

Demis

Thomas Sylvestre (26 ans, 1,72 m, 73 kg) 2013, demi-de-mêlée

Tim Menzel (24 ans, 1,69 m, 73 kg, Allemagne) 2015, demi-de-mêlée

Hugo Rapp (25 ans, 1,78 m, 80 kg) 2014, ouvreur/arrière

Romain Lombard (27 ans, 1,76 m, 83 kg) 2013 ouvreur

Morné Vletter (30 ans, 1,81 m, 90 kg, Afrique du Sud) Angoulême, Limoges, ouvreur/arrière

Jordan Michallet (24 ans, 1,80 m, 83 kg) ouvreur/arrière

Agustin Ormaechea (26 ans, 1,75 m, 80 kg, Uruguay), demi-de-mêlée, international Mont-de-Marsan

Centres

Nicolas Kaiser (26 ans, 1,78 m, 95 kg) 2014

Alipate Fatafehi (30 ans, 1,93 m, 120 kg, Tonga) Colomiers, LOU International

Rafaël Cordier (22 ans, 1,85 m, 95 kg) Lille, ex-Espoirs Tarbes

Opetera Peleseuma (25 ans, 1,77 m, 96 kg, Nouvelle-Zélande)

Lucas Baudreuil (21 ans, 1,85 m, 90 kg)

 

Ailiers

Justin Zink (22 ans, 1,77 m, 76 kg) 2013

David Raikuna (30 ans, 1,80 m, 95 kg, Nouvelle-Zélande) La Rochelle

Tim Jaubert (24 ans, 1,84 m, 92 kg)

Arrières

Sylvain Romain (24 ans, 1,87 m, 90 kg) Lille

Hugo Scaloni (22 ans, 1,80 m, 80 kg) 2013

Jean-Jacques Lasserre