(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({ google_ad_client: "pub-1793763997847718", enable_page_level_ads: true }); (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});

Site d’informations en ligne, sur Tarbes et le Grand Tarbes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

Le tour de table de Gérard Trémège entre la FFR et le TPR porte ses fruits

vendredi 19 mai 2017 par Rédaction

Eclaircie pour le TPR, qui se retrouve en ballotage favorable pour son maintien

Le Tour de Table, organisé par Gérard Trémège à la Mairie de Tarbes, porte ses fruits puisque Thierry Murie, l’homme fort de la FFR, s’est montré rassurant quant à l’avenir du TPR en Fédérale 1. Une réunion organisée par le Maire « pour tout mettre sur la table : Les difficultés, les échanges, les tensions... », pour mettre un terme à une situation conflictuelle entre le TPR et la FFR. La présence de Michel Pélieu, à cette réunion de concertation, a permis de démontrer à la FFR que tout le monde était derrière le club doyen. « On est tous, la Ville de Tarbes, l’Agglomération, le Département, derrière notre club. Nous souhaitions que les tensions s’apaisent et ce premier objectif est déjà atteint », a précisé Gérard Trémège en préambule de la Conférence de Presse.

Antoine Nunes prêt à passer la main

Pour Antoine Nunes, cette situation conflictuelle est due en partie au traitement des faits par une partie de la presse locale qui fait « dans l’affrontement permanent », par des interviews contradictoires entre le Président du TPR et Thierry Murie. Ce qui explique le silence présidentiel, reproché par certains, « pour renouer des relations apaisées et normales avec la FFR. » Antoine Nunes, lassé par toutes ces polémiques médiatiques, s’est dit prêt à passer la main et il a lancé un appel à candidature. Très pris par son entreprise, « jusqu’à 95 h par semaine », Antoine Nunes manque de temps pour bien s’occuper du TPR. Le Président a admis que le club, (qui a dû faire face, suite à l’affaire Lescloupé à un déficit de 200 000 €, à la fin de la saison précédente), n’avait pas les fonds propres requis. Un critère non respecté qui a conduit la FFR à envoyer un courrier très mal pris par le Président du TPR. Ce qui a entraîné une suite de malentendus et de tensions. « On s’en est expliqué avec Thierry (Murie) et on a tourné la page » a assuré le Président du TPR.

Un projet sur cinq-dix ans

Antoine Nunes a accepté de faire profil bas en ne faisant plus de la remontée en Pro D2 un objectif à court terme. Désormais le club va préparer un projet à cinq-dix ans en restructurant administrativement et financièrement le club. « Il faut être raisonné et raisonnable et jouer dans la division où on est invité. Il ne faut pas se prendre pour qui on n’est pas  » a martelé Thierry Murie. Oubliant que Tarbes était le plus ancien club de Pro D2 et qu’il le serait encore sans l’affaire Lescloupé qui a entraîné sa relégation. Et qu’il l’aurait été, peut-être, la saison prochaine si le TPR n’avait pas été interdit de participation aux phases finales. D’autant que comme l’a rappelé le Président tarbais, le club n’a jamais fait de surenchère avec un salaire moyen de 3200 € en Pro D2 et de 1700 € en Fédérale. De plus, contrairement à d’autres clubs, les salaires ont toujours été payés... Antoine Nunes a expliqué que le retard des rentrées de fonds des partenaires étaient dû aux décisions prises par la FFR en janvier. «  Ils ont un peu traîné les pieds, ils n’ont jamais dit non. Ils ont dit la moitié, puis les trois-quarts et maintenant on arrive au bout. Tous les partenaires qui s’étaient engagés vont payer. Il n’y a pas de souci financier au club et on le prouvera à la DNACG. »

La presse en cause

Antoine Nunes a dénoncé certains écrits alarmistes qui inquiètent les joueurs du Centre de Formation qui est voué à disparaitre en cas de descente en Fédérale 2. « Cette semaine, il y a un jeune (Berbizier) qui est parti suite à un article qui est paru vendredi. Le gamin a pris peur et il a signé pour 800 € à Perpignan. C’est ridicule, car il était en formation depuis plusieurs années chez nous et on aurait pu l’accompagner. » Du côté des pros, le club a réussi à conserver les joueurs qu’il souhaitait garder dans son effectif. « Je n’ai jamais raconté de salades à mes gars. A chaque Conseil d’Administration, j’ai fait venir un entraîneur et un joueur. On est transparent mais on n’est pas là non plus pour tout vous filer (à la presse) pour se retrouver dans l’arène le lendemain et se faire tirer dessus. » Antoine Nunes a lancé un appel au calme et au bon sens pour l’avenir du club. Rappelant au passage qu’il avait mis, en cinq ans, plusieurs millions d’euros dans le club et que le Groupe Gallego était le plus gros partenaire. Un soutien depuis 1946 et que le PDG du Groupe s’est engagé à perdurer même en cas de démission.

« On peut être accusé d’amateurisme mais pas de malhonnêteté »

Christian Paul, a d’abord remercié Gérard Trémège d’avoir organisé cette réunion et Thierry Murie de s’être déplacé depuis Toulon. « Ceci étant, Thierry nous a dit tout à l’heure que le problème était réglé et qu’il n’y avait plus aucun contentieux. C’est mieux quand on rencontre quelqu’un, car on peut se parler bille à bille.  » L’ancien seconde ligne a aussi mis les points sur les i : « On peut être accusé d’amateurisme Oui, mais de malhonnêteté Non ! Il faut effectivement franchir un palier supplémentaire dans la gestion de ce club. Si on veut remonter en Pro D2 à plus ou moins long terme, il faut se professionnaliser. » ’’La masse’’ a profité de l’occasion pour demander à Thierry Murie de récompenser par la médaille d’argent, Marcel Mancieu, toujours directeur de l’Ecole de Rugby à 78 ans, après plus de cinquante ans de bénévolat.

La FFR n’a pas apprécié la forme procédurière du TPR

Thierry Murie a lui aussi remercié le maire tout en soulignant le rôle d’Alain Doucet « comme grand instigateur de cette rencontre. » Puis il a enchaîné : « On s’est ’’frité’’ avec Antoine et on s’en est expliqué. On a deux forts caractères mais comme sur un terrain de rugby, on peut s’expliquer et boire des bières après. La situation est facile et très claire à comprendre. Le club a été recalé parce qu’il ne répondait pas aux critères contenus dans le cahier des charges. On est arrivé le 3 décembre (élection liste Bernard Laporte) et on m’a soumis le dossier des trois clubs (Auch, Limoges, Tarbes)

qui ne répondaient pas aux critères du cahier des charges. Effectivement, sur l’aspect financier, le club de Tarbes ne répondait pas au cahier des charges. Cela lui a été notifié et je peux comprendre qu’Antoine (Nunes) ait été vexé par la façon de faire. Mais quand on est là depuis quinze jours appeler le club ce n’est pas facile. On s’est vu le 6 janvier, on en a discuté. Le club a décidé d’engager des formes procédurières avec la Fédération et a perdu sur les deux critères. »

Le « boss » se montre conciliant

Après sa démonstration de force, ponctuée d’un : « le boss c’est moi », sous entendu, les procédures ne servent à rien, le Vice-Président de la FFR s’est montré conciliant. « A partir du moment où le club viendra en Commission d’Appel et qu’il aura apuré tous les critères qui lui sont reprochés, il n’y a aucune raison que ce club n’évolue pas à minima en Fédérale 1, voire en Poule d’Accession, s’il répond à tous les critères. C’est clair net et précis, la Fédération n’est pas là pour enfoncer le club. Il y a des règles à respecter et si vous les respectez vous serez invités dans cette division. » Thiery Murie s’est même engagé à aider le club à monter sa défense. « Je suis confiant et je fais confiance à Antoine sur ses engagements. Les services de la Fédération sont à votre disposition pour vous aider à présenter un bon dossier en commission d’appel. Si le dossier tient la route et si vous répondez à tous les critères, il n’y a aucun souci pour le club de Tarbes. » Le TPR pourrait s’en tirer, au pire, avec une sanction avec sursis. Une sanction qui ne serait pas d’ordre financier pour ne pas nuire un peu plus au club.

Situation financière inquiétante en Fédérale

Thierry Murie s’est inquiété de la situation financière des clubs. « La Fédérale 1 est en grand danger parce qu’il y a eu énormément de dérives. » Une situation qui a perduré par clientélisme sous la précédente direction et à laquelle Thierry Murie entend mettre fin quel que soit le renom du club.

La Fédération débordée

A notre interrogation sur la longueur du temps écoulé entre la première notification informative de rétrogradation et la lettre recommandée qui permet de faire appel, Thierry Murie a botté en touche en arguant que la Fédération était surchargée par tous les recours procéduriers des clubs.

La Poule d’Accession en danger

Concernant la nouvelle poule d’accession, les clubs ont jusqu’au premier juin pour déposer leur dossier. Ils recevront une réponse sous les dix jours et en dessous de dix clubs, la Fédération se réserve le droit de ne pas engager de Poule d’Accession.

Jean-Jacques Lasserre