Retour sur Mondeville avec François Gomez

Un festival de tirs à 3 points

Dans un match sans enjeu, les deux équipes ont offert le spectacle, l’attaque prenant le pas sur la défense. Un vrai festival de tirs à 3 points, 35 au total avec une réussite tous les deux tirs, puisque 17 sont tombés dans le cercle. Mais c’est Mondeville qui a remporté cette bataille de missiles avec un 11/22 contre un 6/13 au TGB C’est à dire 33 points au tableau d’affiche contre 18 ! Les Normandes, (à l’image de l’ancienne tarbaise Smith-Gaucher qui a réussi un 6/8), avaient la main chaude, avec Millavet (2/3), Sharp (2/4) et Berkany (1/2). L’internationale canadienne (31 points et 10 rebonds) a été le bourreau des Tarbaises qui avaient réussi à la contenir au match aller. Une réussite insolente, dès le premier tir de la première possession. Une réussite qui a duré toute la partie avec 5/8 au 1er quart-temps, 3/5 au 2ème, 2/4 au 3ème et 1/5 au dernier !

« Les Filles ont fait le boulot »

Une réussite aidée un peu aussi parce que la pression défensive tarbaise n’était pas assez soutenue comme le regrettait après coup François Gomez. « On avait bloqué l’intérieur et elles ont su trouver les tirs extérieurs. On a manqué de pression défensive dans un match où les joueuses ont pris du plaisir à attaquer. C’est un peu dommage car c’est un match que l’on aurait pu prendre même si le résultat ne servait à rien. » Un match qui avait des allures de match de préparation pour les futurs Play-Downs, avec deux nouvelles joueuses à intégrer. Mais gagner, même dans ce type de match donne de la confiance et rien ne vaut mieux qu’une victoire pour être bien moralement. « C’est un match qu’on peut gagner mais il faut être bon des deux côtés du terrain en attaque et en défense. » Rien à voir cependant avec le comportement jugé inacceptable du match Aller. « On n’est pas sorti fâché, les Filles ont fait leur boulot... »

« On s’est fait plaisir offensivement »

Le coach tarbais, a profité de cette rencontre pour faire tourner, à l’exception de Bishop qui est restée moins de 2’ sur le banc. Konteh et surtout Diémé-Marizy, qui avaient l’habitude de rester pratiquement tout le match sur le parquet, ont joué moins d’une demi-heure. Carlier (13 points dont deux tirs à 3 points) a pris au contraire du temps de jeu, en alternant à l’aile et à l’intérieur. Trasi a été beaucoup plus utilisée que d’habitude pour suppléer Matic que François Gomez veut préserver pour les joutes capitales. L’occasion aussi de faire entrer dans le grand bain la cadette Clarisse Sahun qui a alterné à la mène avec Gruszczynski, pendant que Diémé-Marizy était sur le banc. « On a profité de l’occasion pour faire émerger les jeunes talent du Centre de Formation Clarisse Sahun et Awa Trasi » souligne le coach tarbais qui en a profité aussi pour offrir du temps à Carlier. « Lucie a été très performante et elle a pris ses responsabilités, c’est bien ». Un match où François Gomez a plus ouvert son banc que d’habitude même s’il l’a fait avec prudence en conservant au maximum Bishop. « Dans des matchs comme ça on espère toujours gagner et je l’ai gardée sur le terrain ».

« On aurait pu faire mieux »

Le coach tarbais, était partagé entre satisfaction et déception. « On a fait jouer tout le monde, on s’est fait plaisir offensivement, on y a cru et au bout, on est déçu parce qu’on ne l’a pas fait. » Le TGB n’a pas à rougir face à une équipe qui va terminer sixième, mais ce match avive les regrets de François Gomez. « Même avec tous les ennuis qu’on a connu, on se dit qu’on aurait pu faire mieux avec un peu plus de réussite ou d’engagement sur certains matchs. Tous ces problèmes ont un peu miné le moral des Filles... Je suis persuadé qu’on aurait pu prendre ces trois ou quatre points qui nous manquent pour disputer la huitième place. Mondeville, Nantes et le Hainaut vont s’en sortir, et je pense que l’on n’était pas loin de ces gens là. »