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Création du syndicat CGT de la grande agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées

mardi 21 mars 2017 par Rédaction

Le syndicat CGT du Grand Tarbes a effectué sa mutation, pour s’adapter à la nouvelle grande agglomération constituée par la loi NOTRe. Depuis la semaine dernière, il est devenu officiellement « syndicat CGT de l’agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées ». Lors d’une conférence de presse précédant leur congrès, les responsables du nouveau syndicat ont évoqué les dossiers qui vont requérir leur attention au cours des prochains mois.

Obtenir la titularisation des 20% de contractuels. Faire entendre la voix des agents concernant la réorganisation des horaires et la mutualisation des ressources humaines. Demander l’augmentation du point d’indice, pour compenser la hausse du coût de la vie. Susciter une harmonisation par le haut des régimes indemnitaires. Telles sont les principales revendications exprimées par le nouveau syndicat CGT de l’agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées, fondé le 16 mars 2017, lors du congrès de dissolution de la CGT du Grand Tarbes. « L’adoption de la loi NOTRe et la mise en place de la nouvelle communauté d’agglomération nous obligeaient à revoir les statuts de notre syndicat, pour l’adapter à cette extension territoriale », explique Alexandra Château-Ferré, secrétaire générale de l’organisation. Le nom complet du syndicat est désormais « CGT des fonctionnaires territoriaux actifs et retraités des établissements publics et des services assimilés de la Communauté d’Agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées ». Un nom « XXL », à la mesure du territoire d’intervention du syndicat : 127 085 habitants, 86 communes, 133 conseillers communautaires. « Il représente la moitié du département des Hautes-Pyrénées. C’est la cinquième grande agglomération de la région Occitanie », rappelle Madame Château-Ferré. « Nous avions dénoncé la loi NOTRe, pour deux raisons essentielles. D’abord, l’absence de consultation des citoyens avant la mise en place des grandes agglomérations. Ensuite, la remise en cause de la proximité géographique des services publics ».

Les responsables du nouveau syndicat, réunis en congrès, ont évoqué les dossiers qui les préoccupent pour l’avenir de la Grande agglomération. Réorganisation des équipes et des horaires de travail. Hausse de la précarité professionnelle : 90 contractuels pour 360 agents titulaires, soit 20% d’emplois précaires. Rémunération, pouvoir d’achat, indemnisation. Ils ont aussi confié leur inquiétude concernant la piscine de Séméac, « dont le vieillissement est préoccupant, même si les agents se battent chaque jour afin de la maintenir en bon état pour le public ». Enfin, ils se sont penchés sur les prochaines échéances électorales : les élections professionnelles, prévues le 17 mai 2017. « Nous allons renouveler pour un an les délégués au Comité Technique Paritaire et au Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail », précisent les responsables de la CGT Tarbes-Lourdes-Pyrénées. « Des élections complètes auront lieu en 2018. En plus du CTP et du CHSCT, nous désignerons alors les représentants à la Commission Administrative Paritaire (CAP) ». Le Comité Technique Paritaire, dans la fonction publique, examine notamment les ratios pour les déroulements de carrière, et l’organisation du travail. La Commission Administrative Paritaire se préoccupe du déroulement des carrières, uniquement pour les agents titulaires. En vue de s’adapter à la nouvelle situation qui découle de la création de Tarbes-Lourdes-Pyrénées, les responsables de la CGT ont commencé à rencontrer leurs collègues de Lourdes et des autres communes. « Comme nous le faisions déjà au sein du Grand Tarbes, nous allons nous mettre à l’écoute des besoins et des attentes exprimés par les agents titulaires et par les contractuels ». Lors des prochaines élections, l’un des enjeux sera la répartition des sièges entre la CGT, qui arrivait en première position au sein de l’ancien Grand Tarbes, et la CFDT, leader au sein de l’ancienne CCPL. Une recomposition de plus, parmi les multiples changements découlant de la mise en place de la loi NOTRe dans les Hautes-Pyrénées.

Jean-François Courtille