Gaelica ranime la musique celtique à Aureilhan
Une nouvelle association dédiée au rayonnement de la musique celtique vient de voir le jour à Aureilhan. Gaelica, fondée autour du groupe de folk celtique Tri-Fäz, espère relancer un festival musical à Aureilhan. Pour faire découvrir et apprécier au public bigourdan l’héritage musical des Celtes de Galice, de Bretagne, d’Irlande et d’ailleurs.
Martial et Carine sont d’origine galicienne. Yves est d’origine bretonne. Ces trois habitants d’Aureilhan ont en commun l’amour de la culture celtique, notamment sa musique et son chant aux racines multiples : l’Espagne, la Bretagne, l’Irlande, l’Ecosse, le Pays de Galles. Ils ont décidé de fonder ensemble Gaelica, une association dédiée au rayonnement de la musique celtique. « Nous avons toujours en mémoire le festival celtique d’Aureilhan, qui a rassemblé jusqu’à 1000 personnes au début des années 2000 », rappelle Yves. « Bien sûr, nous n’avons pas l’ambition de partir sur un projet d’une telle ampleur, mais nous aimerions quand même relancer un festival à Aureilhan, en nous appuyant pour commencer sur deux ou trois groupes de musique celtique ». Martial est le leader du groupe de folk celtique Tri-Fäz. « Le nom du groupe signifie « trois faces », mais en réalité, nous sommes quatre, comme les trois mousquetaires ! ». Martial chante, joue de la cornemuse galicienne et de la flûte. Dona, guitariste et violoniste, chante aussi. Mathias joue des percussions. Enfin, Jean cumule la basse, la guitare, le yukulélé et le chant. Tri-Fäz a des relations avec de nombreux autres groupes de musique celtique dans les Hautes-Pyrénées ou ailleurs. « Nous allons commencer modestement, avec l’espoir de motiver des bénévoles autour de Gaelica, afin de réaliser ce projet de festival celtique à l’échelle de nos possibilités », soulignent Carine, Martial et Yves. Même si la présence des Celtes en Bigorre est sans commune mesure avec ce qu’elle est dans l’Ouest de la France, ils ont marqué l’histoire récente des Hautes-Pyrénées. « 400 familles bretonnes de Nantes sont venues s’installer dans le département en 1870 pour fonder l’Arsenal de Tarbes », relate ainsi Yves. « Et ce n’est pas un hasard si l’Hermine, qui symbolise la Bretagne, figure sur le blason du 35ème régiment d’artillerie parachutiste de Tarbes ! ».
Jean-François Courtille
Contact Gaelica : 06 09 10 06 45 – Mail : gaelica.fr@gmail.com
Rédaction
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