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Polyclinique : échec de la rencontre régionale à Toulouse, les salariés reçus à la préfecture de Haute-Garonne après avoir envahi la gare de Matabiau

mercredi 4 janvier 2017 par Rédaction

La rencontre de négociation tripartite pour tenter de trouver un protocole de fin de grève à la Polyclinique de l’Ormeau-Pyrénées, sous la présidence du Préfet de la région Occitanie, s’est conclue par un nouvel échec mercredi matin. Une centaine de salariés en grève ont envahi brièvement, ce mercredi après-midi, la gare de Toulouse Matabiau. Une délégation des grévistes a été reçue à la Préfecture de Haute-Garonne. Un lien avec le cabinet du Premier Ministre a été établi à cette occasion.

Le Préfet de la région Occitanie a constaté ce mercredi 4 janvier 2017, vers 2 heures du matin, l’échec de la rencontre de négociation tripartite entre les représentants régionaux de l’Etat, la délégation des salariés grévistes de la Polyclinique de Tarbes et de la CGT, et la direction du groupe Médipôle Partenaires. Un échec analysé de manière différente par les protagonistes du conflit, qui dure depuis 58 jours. « Nous avions consenti de nouveaux efforts pour parvenir à un accord, mais le PDG du groupe, Monsieur Gravier, a refusé l’ultime proposition formulée par le Préfet de région, que nous étions prêts à soumettre aux salariés en assemblée générale », explique Laurence Charroy, déléguée CGT de la Polyclinique. « Ils ont quitté la réunion, comme la dernière fois. Avec la centaine de salariés qui ont fait le déplacement à Toulouse ce mercredi, nous avons décidé d’envahir la gare TGV de Matabiau en signe de protestation, et nous avons sollicité un rendez-vous auprès du Préfet de Haute-Garonne, qui a accepté de recevoir une délégation ». De son côté, la direction de la Polyclinique assure avoir consenti à « un effort financier additionnel significatif, malgré son impact sur son équilibre économique ». Il s’agissait d’une « augmentation de salaire pérenne de 3% en moyenne pour tous les personnels, qui aurait été portée à plus de 6,5% pour tous les personnels au SMIC, soit 150 personnes dans la clinique ». Pour la direction, cette augmentation « ayant été refusée hier, elle a proposé une augmentation de la prime pérenne pour tous les salariés. Les négociations se sont poursuivies, puis ont échoué ».

Michel Pélieu, le président des Hautes-Pyrénées, après avoir appris par le Préfet de région l’échec de la négociation, a contacté le Cabinet du Premier Ministre, pour lui demander à nouveau d’intervenir en vue de trouver une solution. Il a indiqué aussi ne pas avoir reçu de réponse du PDG de Médipôle Partenaires, suite au courrier adressé avec les parlementaires bigourdans. La direction de la Polyclinique, estimant « avoir fait ce qui était raisonnable dans le souci de préserver la viabilité économique de la clinique et de l’emploi », a de nouveau appelé les salariés grévistes à reprendre le travail, « au regard des enjeux sanitaires ». Un vœu qui ne sera pas suivi d’effet, car les grévistes et la CGT, révoltés par ce nouvel échec des négociations, malgré l’implication personnelle du Préfet de région, ont décidé de poursuivre leur mouvement social. Ils prévoient de nouvelles actions ce jeudi 5 janvier. Lors de leur réception à la préfecture de Haute-Garonne, les délégués des grévistes ont été mis en relation avec le cabinet du Premier Ministre. Un entretien dont le contenu est pour le moment confidentiel. Il ouvrira peut-être de nouvelles perspectives …

Jean-François Courtille