PROJET CAPAS-CITE : De l’activité physique pour la santé

Le projet CAPAS-Cité « Centre pyrénéen pour l’Amélioration et la Promotion de l’Activité physique pour la Santé-Cité » a été présenté samedi matin à l’hôtel de ville de Tarbes en présence du maire Gérard Trémège, de Térésa Sas, adjointe au maire de Huesca, ville jumelle, de Mohamed Amara, président de l’université de Pau et des Pays de l’Adour, d’Eduardo Générelo, professeur à l’université de Saragosse et de Francis Touya, adjoint au maire de Tarbes en charge des sports.

Avant la présentation détaillée du projet par Francis Touya , Gérard Trémège et Térésa Sas se sont exprimés :

Gérard Trémège : « C’est un projet sur lequel travaillent les universités de Saragosse et de Pau et des pays de l’Adour depuis plusieurs années. Un projet qui concerne les bienfaits du sport sur la santé. Les deux villes Tarbes et Huesca travaillent sur des propositions qu’elles peuvent faire pour améliorer le bien-être de la population par le sport. Nous avons décidé de travailler ensemble et de présenter un projet « le programme « POCTEFA » programme opérationnel de coopération territoire Espagne, France, Andorre. Ce projet a été retenu, c’est une proposition très importante pour les populations défavorisées ».

Térésa Sas : « Nos équipes travaillent depuis des années pour que ce projet aboutisse. Avec ce projet il est certain que la vie des populations va être améliorée. C’est un projet très important pour la ville de Huesca et pour le développement de nos communes. La santé et le sport sont des domaines qui nous intéressent. »

Avant de présenter le projet, l’adjoint aux sports tarbais a indiqué : « Plusieurs raisons nous ont conduits à nous engager dans ce projet : la valorisation du jumelage entre les villes de Tarbes et de Huesca qui existe depuis 52 ans, mettre en avant et entretenir le savoir faire local en terme de recherche, en particulier pour les deux universités qui ont une réelle habitude dans ce sens et donner une autre vision du sport, permettant à tout un chacun de pratiquer une activité physique dans de bonnes conditions et de s’apercevoir des effets réels sur la santé. »

Le projet CAPAS-Cité :

L’objectif : le projet vise prioritairement à améliorer la santé des publics défavorisés, des publics vulnérables spécifiques (obèses) , des jeunes (public scolaire) grâce à la pratique de l’activité physique.

Description  : création d’une nouvelle infrastructure de santé transfrontalière dotée de 2 antennes : Tarbes et Huesca d’une surface de 250m2 qui va s’élever au stade Maurice Trélut.

CAPAS-Cité dont l’utilisation et la gestion sera partagée par l’ensemble des partenaires est ouverte à d’autres acteurs clés dans ces domaines. Pour en assurer sa visibilité et son utilisation par les populations ciblées, le projet va développer et expérimenter des programmes d’amélioration de la santé par l’activité physique directement issus de travaux et de recherches préalables, reconnus scientifiquement. Des actions notamment pour lutter contre la sédentarité, une communication adaptée permettant d’assurer une bonne fréquentation du centre, d’identifier les personnes qui nécessitent une prise en charge plus soutenue ,de mobiliser des relais indispensables comme les familles, les professeurs, les éducateurs, les médecins etc.… afin de maximiser son impact sur la santé des personnes suivies.
La collaboration entre les deux universités qui apportent au projet leur caution scientifique et deux villes préoccupées par les questions sanitaires et sociales de leur population, tout cela va permettre de développer une approche innovante, transfrontalière et adaptée aux villes moyennes.

C’est un budget total de 2 674787 M€ financé à 65% par l’Europe et pour le reste par les 4 partenaires : la ville de Tarbes, la ville de Huesca et les 2 universités.

Pour conclure le maire de Tarbes précise : «  Il est évident que si ce programme se développe, les besoins vont devenir de plus en plus importants et les infrastructures existantes se révèleront sur certains secteurs insuffisantes, ce qui nous amènera à réfléchir à des investissements. »

Nicole Lafourcade