Sainte Geneviève fêtée par les gendarmes

Hier matin, a été fêtée la Sainte Geneviève au groupement de gendarmerie des Hautes-Pyrénées en présence d’autorités administratives, judiciaires et civiles. Une messe a été célébrée en la cathédrale Notre-Dame de la Sède, suivie d’une réception au gymnase de l’EGM 35/2 de la gendarmerie mobile, au quartier Foix/Lescun. Deux discours ont été prononcés par le colonel Thomas Deprecq, commandant le groupement de gendarmerie des H-P et par la préfète Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc.

Le discours du colonel Thomas Deprecq,
Commandant le groupement de gendarmerie des Hautes-Pyrénées

Madame la préfète, monsieur le président du TGI, monsieur le Procureur de la République, madame la députée, mesdames et messieurs les élus, monsieur l’aumônier, mesdames et messieurs les chefs de service de l’État, madame la directrice de cabinet, monsieur le directeur de la sécurité publique, cher Laurent, monsieur le directeur du SDIS, cher Patrick, mes colonels chefs de corps du 1er RHP et du 35 eme RAP, chers camarades gendarmes, gendarmes adjoints volontaires, gendarmes du corps de soutien, et personnels civils, estimados companeros de la Guardia civil, teniente colonel Reig, jefe de la comandancia de Aragon, chers camarades, mesdames et messieurs,

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C’est un honneur de vous accueillir au nom de la gendarmerie pour célébrer Sainte Geneviève. C’est également une joie que de voir réunie ce matin la famille gendarmique élargie : retraités, veuves, gendarmes d’active et de réserve, amis...

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Monsieur l’aumônier militaire, je vous remercie sincèrement d’avoir fait le déplacement depuis Paris où vous étiez avec nos camarades des deux régiments dans le cadre de Sentinelle. Merci pour cette belle messe, mais également pour les nombreuses fois où vous nous avez accompagné et pour avoir rempli avec coeur, intelligence et force votre mission d’aumônier militaire. Vous faites partie de la famille et êtes toujours le bienvenu parmi nous.

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Fêter Ste Geneviève c’est l’occasion de prendre du recul, de cultiver l’esprit de corps et de remercier. Avant de développer ces trois idées, je souhaite rappeler l’origine de cette journée.

Le 18 mai 1962, le pape Jean XXIII désigne sainte Geneviève comme patronne de la Gendarmerie. Il semblerait en effet, qu’avant d’être élu pape, celui-ci ait pu apprécier les engagements et le sens du service de la gendarmerie alors qu’il était nonce apostolique à Paris. Il aurait donc choisi Geneviève comme patronne de la gendarmerie en raison de son comportement exemplaire dans les moments difficiles et pour son action remarquable auprès de la population.

Geneviève est née à Nanterre en 420. Jeune fille, elle se consacra à Dieu et vint habiter Paris où elle mena une vie religieuse non cloîtrée, comme c’était la coutume en son temps. Elle était à la fois active dans le monde, tout en restant « branchée » en permanence sur Dieu.

En plusieurs circonstances tragiques, Geneviève est intervenue alors que les parisiens cédaient à la panique et au désespoir. Ce fut le cas ...

• en 451, à 28 ans, en rendant confiance aux parisiens face à l’avancée des hordes de Huns menés par Attila ;
• puis de 490 à 495, en défendant Lutèce contre les Francs et en permettant la conversion de Clovis au catholicisme.

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Célébrer Sainte Geneviève permet de prendre du recul par rapport à l’action quotidienne. C’est également un moment privilégié de cohésion, pour vivre concrètement l’esprit de corps. Enfin c’est l’occasion de remercier pour ce que l’on a reçu ou vécu.

En premier, Sainte Geneviève nous rappelle qu’il est essentiel de se rappeler régulièrement le sens de notre engagement et d’y réfléchir.

La crise majeure que nous vivons, avec encore plus d’acuité que l’an passé, pose des questions essentielles sur l’existence, le respect de la vie, l’accueil de l’autre, l’exercice de la liberté, la consommation, l’écologie...

Nous sommes tous très actifs au quotidien. Les problématiques auxquelles nous sommes confrontés en tant qu’homme et citoyen, nos missions quotidiennes de gendarme qui sont parfois intenses, notre désir d’être totalement à ce que nous faisons, peuvent nous faire perdre de vue l’essentiel, le pourquoi de notre engagement, le goût du service, du don de soi, du dépassement.

Notre performance collective repose sur l’épanouissement de chacun, gendarmes, gendarmes adjoint et personnels civils du groupement.

Sainte Geneviève nous rappelle chaque année que cet épanouissement est subordonné à notre capacité à être chacun des gendarmes lucides et libres.

Ainsi, tout en étant lucide sur les enjeux monde, actifs pour remplir notre mission, nous serons forts si nous savons revenir aux sources de notre engagement, si nous conservons la capacité de nous ressourcer, à remplir notre réservoir intérieur, à raviver notre capacité d’émerveillement pour changer le cours de l’histoire.

En second lieu, célébrer Sainte Geneviève c’est l’occasion de vivre concrètement l’esprit de corps .

L’esprit de corps contribue à la cohésion de chaque unité, du groupement, à la plus petite de ses unités.

L’esprit de corps renforce la résilience, permet de tenir dans l’adversité. Dans un corps, chaque organe, chaque membre a une fonction particulière qui contribue au fonctionnement du corps entier.

Vous savez tous que la gendarmerie est avant tout une force humaine.

La dimension humaine de notre métier est en effet essentielle.

Sa mission, le gendarme la remplit au service des autres, en construisant son lien à la population sur la proximité, l’échange et l’exemplarité.

Il en va exactement de même en interne au sein de notre corps, notamment dans la relation de commandement qui fixe, organise, le fonctionnement des membre pour permettre à la gendarmerie de remplir sa mission.

Pour être franche et confiante, cette relation de commandement implique les mêmes qualités de proximité, d’échange et d’exemplarité, caractéristiques de la dimension humaine de notre force.

Dans les circonstances actuelles, notre pays a besoin d’une gendarmerie solide, forte de sa cohésion interne, humaine, sans envie ni esprit de concurrence, mais une gendarmerie qui, comme le dit le général d’armée Favier, occupe sa place et bien toute sa place.

Il ne s’agit surtout pas de la ramener, mais seulement de bien faire ce qui relève de nos missions, de notre devoir quotidien. Soyons unis pour ensemble, dans l’action, relever ce défi quotidien de production de sécurité pour le bien commun.

Enfin, célébrer Sainte Geneviève, c’est aussi remercier.

Je veux commencer par remercier ceux qui, quelques soient leur grade ou leur fonction, ont agit pour la sécurité de nos concitoyens, et la protection de notre pays.

45 324 appels ont été reçus par le seul CORG, sans compter les quelques milliers d’appels reçus en journée directement par les unités territoriales et les secrétariats. Je salue la patience, et le professionnalisme de celles et de ceux qui au téléphone, ou bien à l’accueil dans les unités ont écouté, reçu, réconforté, protégé conseillé.

5 970 interventions ont été réalisées au profit des habitants de ce département, dont 270 secours en montagne par le PGHM. Ces interventions ont souvent nécessité du courage et du sang froid, parfois au péril de la vie.

Je pense en particulier à cette intervention cet été au cours de laquelle un gendarme est blessé à la tête par une personne qui n’a pas toute sa raison. C’est également cette intervention récente au cours de laquelle deux gradés de la brigade de Tarbes désarment un forcené qui les menaçait de son arme de chasse. Ce mardi encore deux gendarmes de Vic maîtrisent un jeune homme forcené qui les menaçait d’une arme et souhaitait mettre fin à ses jours.

Cette année, les gendarmes d’active et de réserve ont également gardé la frontière à Bielsa pendant un peu plus d’un mois, tous les jours, en poste statique. Merci à ceux qui se sont engagés sur cette mission pour la protection de notre pays. Je souhaite remercier particulièrement la guardia civil pour son engagement au quotidien sur cette mission commune qui a permis de renforcer l’efficacité du dispositif mis en place.

Trois officiers seront décorés à l’issue des discours pour la coopération dans le secours en montagne, dans la sécurité publique et dans la police judiciaire.

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Ces décorations seront remises à l’issue du discours de madame la préfète.

Je souhaite remercier également tout ceux qui agissent dans l’ombre. Je pense en particulier à ceux qui servent dans les états-majors, aux militaires et aux personnels civils. Je mesure votre engagement au quotidien, à travers les services rendus, souvent avec une très grande humilité et le souci de servir.

La gendarmerie n’agit pas seul mais dans un environnement inter-service et interministériel. Je remercie nos camarades des forces armées, ainsi que ceux de la police, du renseignement territorial, du renseignement intérieur, pour les échanges confiants. Je remercie également les personnels du SDIS, de la DFIP, de la DCSPP, de la DDT, du SAMU, ainsi que tout ceux qui de près ou de loin nous ont appuyé dans notre mission (assistante sociale, médecin, psychologue, conseil départemental, élus, station de ski, magistrats, personnel de la préfecture,…) et je souhaite assurer à chacun la reconnaissance des gendarmes des HP.

Enfin, je souhaite vous remercier tout particulièrement, vous madame la Préfète et ainsi que vous, monsieur le Procureur, de l’attention que vous avez porté à la gendarmerie cette année. La confiance que vous nous avez accordé nous honore et nous encourage à persévérer dans l’exercice de notre devoir de gendarme. La reconnaissance de l’État prend une dimension particulière cette année avec l’annonce d’un renforcement de moyens sans commune mesure avec les années précédentes. Les gendarmes accueilleront ces moyens avec gratitude.

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Pour conclure mon propos, je souhaite vous remercier d’être venu nombreux aujourd’hui, manifestant votre attachement à la gendarmerie.

Je vous invite, après l’intervention de madame la préfète et la remise de décoration, à prolonger l’échange entre nous autour du buffet froid qui est servi.

Prenez le temps d’échanger, de vous retrouver, de vous conforter les uns les autres pour que nous soyons ensemble, demain, un témoignage de cohésion, de force et de service, pour nos contemporains.

Vive Sainte Geneviève, vive la gendarmerie, vive la France !

L’allocution de la préfète Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc

Monsieur le procureur de la République,

Mon colonel,

Monsieur le directeur départemental de la sécurité publique,

Monsieur le président du Conseil départemental,

Mesdames et messieurs les parlementaires,

Mesdames et messieurs les officiers, sous-officiers et militaires du rang,

Mesdames et messieurs les personnels civils de la Gendarmerie,

Mesdames et messieurs,

C’est une joie pour moi d’être à nouveau à vos côtés à l’occasion de ce rendez vous annuel que représente la Ste Geneviève, jour d’hommage et de fête.

C’est l’occasion pour moi de signifier, devant vous tous, profondément et solennellement, tout le respect et la reconnaissance que le pays doit à votre Arme.

Une fois par an, nous célébrons les valeurs qui fondent la gendarmerie : l’esprit de service, le dévouement, le courage et la solidarité.

Cet hommage et cette reconnaissance s’expriment, aujourd’hui, de façon renouvelée, avec une résonnance particulière.

Jamais avant cette terrible année 2015, nous n’avions eu à affronter sur notre sol une série d’attaques terroristes de cette intensité. La situation à laquelle nous sommes confrontés est tout simplement sans précédent dans notre histoire récente.

Si, en janvier comme en novembre, nous avons pu faire face et tenir bon dans l’épreuve, si notre pays est demeuré debout alors que la tragédie s’abattait sur lui et malgré les coups que ses ennemis lui ont portés, c’est d’abord grâce à la mobilisation exceptionnelle de l’ensemble des forces de sécurité et des unités de secours.

Comme à chaque fois que survient la crise, l’Etat a réagi avec force, efficacité et promptitude.

En France, nous avons la chance de pouvoir compter sur des femmes et des hommes – gendarmes, policiers, sapeurs-pompiers, militaires de nos forces armées, membres des unités de la sécurité civile et des équipes de secours – qui possèdent un sens élevé du devoir et de l’intérêt général, et qui par conséquent n’hésitent pas, quelle que soit la situation, à mettre leur vie en péril pour protéger celle de leurs concitoyens. Tout simplement parce que c’est leur mission, celle qu’ils ont choisie d’accomplir.

Depuis le début de cette campagne d’attentats, c’est leur mobilisation sans faille – et je pense bien sûr aujourd’hui tout particulièrement à celle des femmes et des hommes de la Gendarmerie nationale – qui constitue la première réponse de la France face à la terreur et à la barbarie.

Nos concitoyens attendent beaucoup de vous.

Ils attendent bien sûr des résultats concrets en matière de lutte contre la criminalité et la délinquance. Mais ils vous demandent aussi d’être une présence visible, qui les écoute et les rassure, de jour comme de nuit.

Dans les territoires ruraux, en particulier, dans un département comme le nôtre, pour la majorité de nos concitoyens, vous êtes au quotidien l’incarnation de l’Etat.

Lors de vos patrouilles ou de vos interventions, vous êtes souvent confrontés à des situations d’urgence, parfois dangereuses. Face à la violence et à la délinquance du quotidien, face aux trafics en tous genres et à la criminalité, vous êtes en première ligne. Vous l’avez démontré, pour certains d’entre vous très concrètement, au cours des mois écoulés – à Bazet, il y a quelques mois où face à un homme armé d’un fusil de chasse, deux militaires ont du faire des choix rapides et qui ne souffrent pas l’approximation. Plus récemment, à Maubourguet, face à jeune homme armé et menaçant....

A chaque fois, vous devez faire preuve de discernement et de droiture morale.

L’action des forces de l’ordre a pour objectif de protéger les personnes et les biens, en faisant appliquer la loi de la République. Parce qu’elle est particulièrement exigeante, une telle mission doit être menée avec sérénité et confiance.

La Gendarmerie a toujours su s’adapter aux attentes de la population et aux nouveaux enjeux de sécurité.

Je pense notamment à la lutte que nous menons contre le terrorisme et contre le phénomène de la radicalisation violente. La gendarmerie y joue dans ce département un rôle de premier plan – en particulier, à travers son action de surveillance des frontières, au Tunnel de Bielsa ou à l’aéroport, ainsi que dans le cadre de la mobilisation organisée en matière de renseignement .

Cela implique, en particulier, une coopération entre les différents acteurs et des échanges d’information au cœur des processus de travail. Les différentes composantes ont aujourd’hui, dans ce domaine, comme dans d’autres, à se parler, à être à l’écoute les unes des autres, à partager entre elles leurs informations – bref travailler ensemble, tout simplement.

Cela a conduit aussi, vous le savez, le Gouvernement à adapter l’arsenal juridique et à renforcer les moyens matériels et humains accordés aux forces de l’ordre. La Gendarmerie en bénéficie. Pour les Hautes-Pyrénées, cela signifie en particulier, des renforts significatifs cette année, en termes de réserve et aussi 6 effectifs supplémentaires prochainement affectés.

Vous luttez bien sûr chaque jour contre toutes les formes de délinquance qui sont susceptibles d’affecter la vie quotidienne des habitants des Hautes-Pyrénées. En cette matière aussi, les attentes sont très fortes.

Je pense en particulier, à la lutte contre les cambriolages qui a été une priorité cette année aussi. Les résultats obtenus sont encourageants. Je veux souligner en particulier, la progression du taux d’élucidation qui, à hauteur de 18%, témoignage de l’efficacité et de l’engagement des équipes et d’une utilisation renforcée des outils de la police technique et scientifique. M. Le Procureur, je sais que vous partagez ce constat.

La lutte contre l’insécurité routière vous a mobilisés de façon importante. Notre département, vous le savez, connaît une mortalité routière élevée, qui touche notamment les séniors, et que nous peinons aujourd’hui à enrayer. La mobilisation doit être générale. Je veux saluer votre engagement à cet égard. Il s’est traduit notamment par une augmentation significative du nombre de contrôles. En la matière, plus que jamais, la présence sur le terrain est indispensable, la visibilité des forces est attendue, le risque de la sanction doit être connu et identifié.

Pour bien exercer vos missions, la connaissance du territoire dans lequel vous exercez votre mission, des attentes de la population, des enjeux spécifiques qui s’y attachent est bien évidemment extrêmement précieuse.

Bien entendu, pour accomplir vos missions, rien ne se fait de façon solitaire vous devez nouer et cultiver un dialogue fructueux avec les élus, les associations, les bailleurs, les transporteurs, la communauté éducative....

Il vous revient aussi d’établir un lien de confiance solide avec la population, reposant sur l’exemplarité de votre action et sur un respect mutuel. C’est là une condition indispensable de la réussite de vos missions. Car, plus que jamais, la sécurité au quotidien est l’affaire de tous. 

Je veux notamment saluer de ce point de vue, les dispositifs mis en place pour mieux prévenir les cambriolages :

- Vigicommerce 65 mis en place par la CCI et la CAPEB à destination des commerçants – dont nous fêterons dans quelques jours le 400^ème adhérent ;

- ou encore l’application Stop cambriolages que vous avez mise en place à destination des usagers de smartphones et qui mérite d’être davantage connue encore.

Enfin, vous relevez aussi le défi de la modernisation de l’action publique. C’est là un autre objectif majeur du Gouvernement, qui doit nous permettre de mieux utiliser nos ressources – et d’en développer de nouvelles – pour gagner en efficacité, au profit de nos concitoyens.

C’est tout le sens de la « feuille de route » participative lancée en juin 2013 par votre Directeur général. Grâce à elle, c’est toute une institution qui montre qu’elle est capable, collectivement, d’adopter un regard critique sur elle-même et de se réformer pour le bien de celles et ceux qui la font vivre au quotidien, et par extension pour le bien de tous les Français.

Je veux aujourd’hui vous rendre hommage, à toutes et à tous.

- Aux colonels Deprecq et Quiblier pour votre engagement quotidien à mes côtés et votre présence auprès de leurs hommes.

- Aux militaires des brigades territoriales présents au plus près du terrain, en lien le plus direct avec les élus et la population.

- Aux équipes des brigades de recherches et des PSIG qui jouent un rôle particulièrement important dans la lutte contre les cambriolages.

- A l’escadron départemental de sécurité routière qui accomplit un travail essentiel pour sécuriser les routes du département.

- Au peloton de gendarmerie de haute montagne qui veille, dans des conditions parfois périlleuses, à la sécurité des nombreux randonneurs qui sillonnent, été comme hiver, nos montagnes.

- A l’escadron de gendarmerie mobile qui accomplit des missions diverses pour apporter des renforts sur l’ensemble du territoire français et parfois dans les Hautes-Pyrénées.

- A la brigade de gendarmerie des transports aériens, qui veille à la sécurité des centaines de milliers de voyageurs qui fréquentent l’aéroport de Tarbes Lourdes Pyrénées chaque année.

- Aux opérateurs du centre opérationnel qui ne baissent jamais la garde pour répondre aux habitants du département.

- Aux militaires du centre de soutien automobile qui, au coeur de la mutualisation des moyens avec la Police Nationale, font un travail remarquable.

- Dans le même esprit de mutualisation des compétences, au militaire affecté au renseignement au sein du service de renseignement territorial des Hautes-Pyrénées dont les compétences dans cette mission essentielle sont unanimement reconnues.

- Aux personnels de soutien technique et administratif, civil ou militaire, sans qui les actions opérationnelles de terrain ne pourraient se faire.

Je n’oublie pas non plus dans ces remerciements et cette reconnaissance ce que nous devons à vos familles qui vous accompagnent dans votre engagement personnel et professionnel.

Officiers, sous officiers, gendarmes,

Vous avez choisi de servir une institution présente sur tous les fronts, comme l’a encore démontré l’année qui s’achève.

C’est vous qui veillez sur la République et sur la sécurité des Français. C’est vous qui, en toute circonstance, défendrez nos valeurs communes : l’égalité devant la loi, la liberté de conscience et d’expression, la laïcité, le droit à la sécurité, l’Etat de droit – ces valeurs mêmes qui font de nous un grand peuple, uni et solidaire dans l’adversité.

La gendarmerie est une arme d’excellence pour notre pays, et par ma voix, c’est la République tout entière qui vous exprime aujourd’hui sa reconnaissance pour le travail accompli au quotidien.

Bonne Sainte Geneviève à tous !