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Communiqué de l’ADRISE : « Le président du SMTD seul contre tous »

mercredi 10 février 2016 par Rédaction

A l’heure où le président du SMTD, telle une marionnette entre les mains de Vinci et Véolia, laisse encore planer le doute sur une procédure en appel contre la décision du Tribunal administratif de Pau d’annuler l’autorisation d’exploiter l’UTV prévue à Bordères-sur-l’Echez, les élus de tous bords se désolidarisent de ce projet. A l’image de Gilles Craspay, conseiller départemental, qui n’hésitait pas, le 5 février dernier, à déclarer à la presse : « Pour l’UTV on a échappé au pire ». L’ensemble du Conseil Départemental, en déléguant la question du traitement des déchets à la région, l’avait adroitement abandonné en rase campagne également. Mais qu’attendent donc les élus qui siègent au SMTD, et surtout ceux qui ont déclaré avoir changé d’avis par rapport à leur position initialement favorable au projet, pour ramener à la raison leur président qui se comporte en véritable électron libre ne rendant de comptes qu’à ses tireurs de ficelles ? Vers quel abîme va-t-il les précipiter, eux, et les riverains du site ? Quelles conséquences désastreuses pour tous les contribuables des Hautes-Pyrénées quand on sait que le projet ne pourra bénéficier ni d’un financement de l’Etat, ni de l’ADEME, ni du Conseil Départemental ? Et alors que le Conseil Régional ne s’est pas encore saisi du dossier, le SMTD engage des dépenses en son nom !!! Un président qui, de plus, brouille les pistes en critiquant ouvertement le Conseil Départemental sur sa décision de demander la suspension du PDEDMA : selon lui cela interdirait au SMTD d’externaliser les déchets dans l’attente d’une solution locale. Ceci constitue une contre-vérité car si ce plan comportait bien une disposition visant à autoriser l’externalisation des déchets ce n’était que pour la période transitoire de 2014/2015 : est-ce à dire que depuis le 1er janvier, et pour de nombreuses années encore, le SMTD externalise les déchets en toute illégalité… ? Une question qui risque bien de s’inviter au débat si le SMTD venait à faire appel de la décision du Tribunal de Pau.

Dans l’attente, et pour donner à son combat la dimension nécessaire à mettre en échec toute velléité d’engager une épreuve de force pour débuter les travaux, l’ADRISE annoncera très prochainement les renforts qu’elle est en passe de recevoir d’associations de dimension nationale, voire internationale.