Site d’informations en ligne, sur Tarbes et le Grand Tarbes

  Informations Lourdes et Grand Tarbes  Informations Lourdes et Pays de Lourdes  Informations Bagnères de Bigorre  Informations Argelès-Gazost Vallées des Gaves  Informations Pays de Lannemezan  Information Pays du Val Adour  Informations Hautes-Pyrénées     
         

Juliette milite pour le parrainage des enfants du monde

lundi 8 février 2016 par Rédaction

Déléguée de l’ONG Plan International dans les Hautes-Pyrénées, Juliette, assistante bibliothécaire à Tarbes, parraine une fillette bolivienne. Elle prépare le 11 février une rencontre avec les parrains et marraines de l’ONG, et avec les personnes que ce bénévolat intéresse.

Comment avez-vous découvert Plan International ?

J’étais lycéenne, et je me trouvais dans la salle d’attente d’un cabinet médical. Une brochure de cette association était déposée, au milieu des revues. Mon regard a été attiré par la photo d’une fillette. J’ai lu la présentation de l’ONG. A cette époque, j’étais encore trop jeune pour rejoindre l’association. Mais je me suis fait la promesse, un jour, de parrainer un enfant avec Plan International. L’idée ne m’a jamais quittée.

Quel est le projet de l’ONG Plan International ?

Protéger les enfants partout dans le monde et faire respecter leurs droits : éducation, formation, santé … L’ONG intervient dans 52 pays en voie de développement. Son action est destinée à permettre aux enfants et aux jeunes les plus exclus de devenir des adultes libres. Aujourd’hui, Plan International soutient 4 153 projets de développement qui concernent 100,2 millions d’enfants dans le monde. Chaque projet est construit en coopération avec la famille, le village ou la communauté de l’enfant. Depuis huit ans, l’ONG a lancé une campagne de sensibilisation centrée sur les droits des filles.

En quoi consiste la démarche de parrainage à Plan International ?

L’ONG nous propose de parrainer un enfant dans un pays où elle est présente. La démarche de parrainage comporte deux types d’action. D’abord, un soutien financier, de 28 euros par mois, pour contribuer à l’éducation et à l’accès aux soins de l’enfant parrainé, dans le cadre d’un projet de développement collectif où il a sa place. Ensuite, pour celles et ceux qui le souhaitent, une correspondance écrite avec l’enfant. Chaque courrier, dans les deux sens, est relu par l’association, pour éviter notamment les maladresses et les incompréhensions liées au « choc culturel ». Tous les ans, un rapport sur la situation de l’enfant et de sa communauté est envoyé aux parrains et aux marraines par l’ONG. L’engagement dure en principe dix ans, jusqu’à la majorité de l’enfant. Plan International bénéficie de l’agrément « Don en confiance » du Comité de la Charte. Dans le monde, nous sommes 1,1 millions de personnes à participer au parrainage avec cette ONG. En France, les parrains et marraines sont actuellement 40 706. L’association démarre son activité dans les Hautes-Pyrénées.

Quel enfant parrainez-vous ?

Emma, une fillette âgée de 8 ans, qui vit en Bolivie, dans la région de La Paz. Elle a deux frères et une sœur. Ses parents sont éleveurs. Les conditions de vie sont difficiles, notamment sur le plan sanitaire. Emma habite à 1h30 à pied de son école. Elle m’a confié qu’elle aimait beaucoup aller en classe, et elle semble très motivée. En dehors de l’école, Emma aide ses parents dans leur activité agricole. Je lui écris des lettres en langue espagnole, et elles sont traduites ensuite dans la langue maternelle d’Emma. Cela me semble important d’aider une petite fille à accéder à l’éducation, et de l’aider ainsi à décider de ce que sera son avenir.

Vous êtes déléguée de Plan International dans les Hautes-Pyrénées. Avez-vous prévu des actions pour faire connaître votre association ?

Nous organisons une rencontre jeudi 11 février à 18h30, à la Maison des Associations de l’Arsenal à Tarbes. L’objectif est de réunir les parrains et marraines de l’ONG qui vivent dans notre département, et aussi de faire connaître cette démarche à d’autres personnes. De nombreux enfants ont encore besoin d’être soutenus et accompagnés dans les pays en voie de développement. Nous devons penser à toutes les « Emma » qui espèrent un jour pouvoir aller à l’école et devenir des adultes libres !

Propos recueillis par Jean-François Courtille

Pour participer à la rencontre du 11 février ou s’informer à propos de Plan International : planfrance.tarbes@gmail.com – Site : www.plan-international.fr