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Régionales : Les réactions après le 1er tour

dimanche 6 décembre 2015 par Rédaction

Pascale Péraldi (PRG-PS). Si elle n’est pas réjouie, elle est néanmoins satisfaite de la résistance constatée dans le département, ayant dépassé les 30%. Elle estime qu’il y a des réserves de voix à gauche. « On va aussi mobiliser les abstentionnistes ».

Yolande Guinle (tête de liste Nouveau Monde en commun). Pour elle, le score du PS s’explique par le réflexe du vote utile au premier tour. « On n’a pas à rougir de notre score » dit-elle. Elle constate que le ressenti du contact avec les électeurs ne se retrouve pas au niveau du vote.

Philippe Dussert, secrétaire fédéral du PS. Il note que la droite est en décomposition, siphonnée par le Front national. Compte tenu du contexte général, Carole Delga réalise, selon lui, un bon score dans le département. « L’ennemi c’est aujourd’hui le Front national ».

Romain Pagnoux, Europe-Ecologie-Les Verts. Il enregistre avec satisfaction les scores obtenus dans les Hautes-Pyrénées, « les meilleurs de la région ». Cela prouve, selon lui, que la liste Nouveau monde en commun a réussi à créer une dynamique. Avec près de 13% sur la région, le rapport est de 1à 2 sur la région. Bien sûr, il y aura fusion avec le PS-PRG au second tour. Mais il entend que EELV soit respecté. Se retrouvera-t-il en 4e position sur la liste du rassemblement à gauche au second tour à la place de Jean-Louis Cazaubon ?

Gérard Trémège, tête de liste Les Républicains-UDI. Il considère que pour une élection aussi importante, la participation à Tarbes est faible. Il souligne qu’il s’agit de désigner le président de la 5ème région de France, plus importante que 12 pays européens. « Un état dans l’État qui sera responsable du développement économique de notre territoire, de l’équilibre entre grandes métropoles, communautés urbaines et le rural, ainsi que des transports ». Il a tenu à remercier les électeurs tarbais qui ont placé Dominique Reynié en tâte dans la ville-chef-lieu.

Damien Lempereur (Debout la France »). Pour lui son score dans les Hautes-Pyrénées est excellent, doublant le nombre de voix. Ce qui est bien pour un parti mis en route il y a seulement quelques mois. Il ne donnera aucune consigne de vote. « Je ne suis pas propriétaire des voix des électeurs, nous sommes 100% indépendants. Il faut sortir du piège entre ceux qui ont échoué et le Front national. »

Olivier Monteil, tête de liste Front national. Avec 24%, il se félicite d’arriver en deuxième position dans notre département. Par rapport aux élections européennes de 2014, il note une progression de plus de 4000 voix. Et de citer les communes où il arrive en pole position : Lourdes, Vic-Bigorre, Ossun, Rabastens, Juillan. Pour lui, cela démontre que la seule opposition à la gauche est le Front national. Il remarque le score intéressant de Debout la France. Il pense que le FN peut obtenir deux sièges sur le département et gagner la région.

Jean-Pierre Artiganave (Citoyens du Midi). Il met le doigt sur le score du Front national à Lourdes. « C’est la première fois à Lourdes qu’il est en tête dans une élection majeure ». Il se dit satisfait du score de Philippe Saurel sur Lourdes et il reconnaît que la percée du Front national est importante dans notre pays, dans le département et la région.