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L’ode maritime de Pessoa en résidence au Pari

vendredi 20 novembre 2015 par Rédaction

La compagnie théâtrale Eukaryote est accueillie au Pari jusqu’au 13 décembre, dans le cadre de la résidence de création d’un spectacle consacré à l’œuvre de Fernando Pessoa, « Ode maritime ». Elle présentera aussi samedi une autre pièce de théâtre, « Le laboureur de Bohème ».

« La cellule souche » : c’est la traduction du nom grec de la compagnie clermontoise « Eukaryote », fondée en 2008 par le comédien Manuel Pons. Avec le metteur en scène Cyrille Andrieu Lacu et le musicien François Cardey, l’acteur a décidé d’adapter au théâtre un texte du grand poète portugais Fernando Pessoa, « Ode maritime ». Ce spectacle, créé en résidence au Pari de Tarbes, sera présenté au public du 8 au 13 décembre.

« En jouant un autre texte de Pessoa, ‘Le Marin’, j’ai exploré plusieurs de ses œuvres. L’Ode maritime s’est imposée comme une évidence », confie Manuel Pons. « C’est un texte qui évoque le rêve surgissant du quotidien, et qui fait référence à la mer. Ayant des origines bretonnes et charentaises, et des ancêtres marins, j’ai eu envie de retrouver cette filiation à travers le théâtre ». Le spectacle va concilier l’art dramatique et la musique. « En fin de compte, il y’aura trois personnages dans la pièce », précise Cyrille Andrieu Lacu. « Manuel Pons va jouer l’un d’entre eux. Les deux autres personnages seront incarnés par des instruments de musique, la harpe et le cornet à bouquin. La harpe a une sonorité qui fait rêver à la mer. Le cornet est sans doute l’instrument le plus proche de la voix humaine. Nous travaillons à partir de la composition réalisée par Joan Magrané Figuera, qui concilie musique baroque et musique moderne ».

La répétition publique du spectacle aura lieu samedi 5 décembre à 14h. L’avant-première, au tarif de 5 euros, se déroulera le mardi 8 à 20h30. Les autres séances, au tarif de 8 ou 12 euros, seront présentées les 9, 10, 11 et 12 décembre à 20h30, puis le dimanche 13 décembre à 16h. En préambule à cette résidence de création, la compagnie Eukaryote propose au public une autre pièce de théâtre, « Le laboureur de Bohème », samedi 21 novembre à 20h30, au tarif de 8 ou 12 euros.

« Il s’agit d’un texte allemand du XVème siècle », détaille Manuel Pons. « Il a été écrit par un homme qui venait de perdre sa femme en couches. Dans cette œuvre, il défie la mort et la somme de venir s’expliquer. C’est une manière pour lui d’effectuer son travail du deuil ». La mort sera représentée sous des formes très diverses, proches de l’animalité, et apparaîtra de manière aléatoire sur la scène. « Le travail de l’éclairagiste sera primordial, car les jeux de lumière construiront cet aspect insaisissable de la mort », ajoute Cyrille Andrieu Lacu. La pièce a été mise en scène il y’a quatre ans par la compagnie. Elle a déjà été présentée en Avignon et dans plusieurs villes.

En parallèle avec la résidence d’Eukaryote, le Pari, en partenariat avec la Scène de Musiques Actuelles de la Gespe, accueillera mardi 1er décembre à 20h30 le jeune chanteur Quessada. Le concert sera accessible au tarif de 5 euros et gratuit pour les adhérents Gespe. L’occasion de découvrir l’un des représentants de la nouvelle chanson populaire.

Jean-François Courtille