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Tarbes : Rassemblement de solidarité avec les salariés d’Air France

jeudi 22 octobre 2015 par Rédaction

Une centaine de personnes se sont rassemblées jeudi soir sur la place Verdun à Tarbes, à l’appel de la CGT, pour défendre l’emploi à Air France et les salariés impliqués dans l’affaire des « chemises blanches ». Une initiative empreinte de gaieté et de gravité.

« Tomber la, tomber la chemise » : les paroles de Zebda, envoyées par le haut-parleur de la CGT, apportent une note d’humour et de dérision au rassemblement de solidarité avec les salariés d’Air France, organisé ce jeudi à Tarbes, à l’heure où le comité d’entreprise débat autour du plan social. Les responsables du syndicat ont disposé plusieurs chemises sur leur camionnette. Elles portent les noms des responsables du gouvernement : Valls, Hollande ou Macron. Sans oublier le patron du MEDEF, Pierre Gattaz.

« Six salariés d’Air France ont été interpellés le 8 octobre à l’aurore. Ils ont fait la une des journaux tels des ennemis publics. Le ministre Valls a fait de la répression des militants syndicaux son cheval de bataille, oubliant les politiques véreux ou les patrons voyous, comme celui de MG Call à Tarbes. Ceux-là ne sont jamais tirés de leur lit à six heures du matin », dénonce Félix Ayllon, l’un des responsables départementaux de la CGT, dans son discours.

« La chemise est devenue le symbole de notre lutte solidaire aux côtés des personnes frappées par les mesures d’austérité et par les plans sociaux. Si ces incidents n’avaient pas eu lieu, qui parlerait de ces milliers d’emplois détruits ? Une récente étude a démontré que le chômage tue 14 000 personnes chaque année en France, dans l’indifférence la plus totale. Que pèsent quelques chemises déchirées face à ces drames ? », ajoute le syndicaliste, applaudi par l’assemblée.

Dans le public, plusieurs salariés des MG Call sont présents. A la fin du discours, quelques personnes saisissent les chemises et les brandissent au milieu de la place Verdun. Les noms du patron du MEDEF, du ministre de l’économie, du premier ministre et du président de la République flottent dans les airs, comme le signe de la colère et du sentiment d’injustice d’un nombre croissant de salariés …

Jean-François Courtille

Prise de parole (.pdf)


Documents joints

22 octobre 2015
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262.6 kio