Régionales : le Front National a présenté sa liste départementale

Le Front National a présenté hier sa liste départementale pour les élections régionales des 6 et 13 décembre prochain. Elle sera conduite par Olivier Monteil, secrétaire départemental de la fédération le FN 65. En voici la composition (.pdf)

L’âge moyen de cette liste est légèrement inférieure à 45 ans. « La composition de notre liste est à l’image des Hautes-Pyrénées, fait observer Olivier Monteil. Nous n’avons aucun parachuté dans le département, rien que des habitants du département. Ce sont des personnes qui sont à l’image de la France qui travaille et qui souffre aussi. Chez nous, on n’a pas de rentiers. Nous n’avons pas de notables installés, pas de politicien professionnel. »

Pour le secrétaire départemental du FN 65, « cette liste est en cohérence avec l’implantation du Front National dans les Hautes-Pyrénées ». Elle reprend des candidats qui avaient brigué les suffrages des électeurs lors des dernières élections départementales. Les ambitions ? « Participer à une grande conquête de Midi-Pyrénées avec le Languedoc-Roussillon par le Front National.

« Aujourd’hui, il est raisonnable d’espérer pouvoir conquérir la région pour le Front National. Si on s’appuie sur la série de sondages qui se sont succédé depuis un an, le Front National oscille entre 27 et 28 % des intentions de vote au premier tour, voire au-delà. On sait déjà que nous aurons une représentation massive au conseil régional. Mais quand au premier tour, on fait plus de 30 % des voix et qu’il y a trois blocs qui s’affrontent, c’est celui qui a le plus gros tiers qui l’emporte. Il est donc raisonnable de penser que nous avons toutes nos chances d’emporter la région. En Hautes-Pyrénées, notre objectif est d’obtenir plusieurs élus. Si nous emportons la région, on peut en espérer jusqu’à cinq. En 2010, nous n’en avions pas. Pour nous ça sera un retour dans les Hautes-Pyrénées. En effet, nous avions déjà eu un élu en 1998 (NDLR. Jean-Michel Barrère) mais le mode de scrutin était différent ».

« Le contexte qui entoure notre candidature c’est le suivant : le gouvernement socialiste se heurte sur tous les sujets de politique internationale et de politique intérieure. Nous percevons dans notre région la colère des gens contre l’insécurité, l’incompréhension des gens devant le laxisme de la justice, la colère également contre le déclassement et l’abandon de nos territoires ruraux qui sont la conséquence d’une politique nationale européiste et mondialiste. Nous ressentons aussi une incompréhension devant tous les efforts qui sont faits en faveur des vagues migratoires, abandonnant encore plus les habitants de nos territoires qui attendent de retrouver un emploi alors qu’ils sont au chômage ou qui attendent de trouver un logement alors qu’ils demandent un logement social depuis des années ».

« Nous présenterons le programme régional à nos concitoyens, en Bigorre, lors de la douzaine de réunions publiques organisées sur la plupart des cantons. La dernière a eu lieu à Barbazan-Debat, la prochaine se tiendra à Vic-en-Bigorre. Le 4 novembre, notre tête de liste de Louis Aliot sera en meeting à Tarbes ou à Aureilhan en fonction des salles que nous aurons à notre disposition. Quelques jours auparavant, le 23 octobre, une caravane des jeunes du Front National de la jeunesse passera dans plusieurs villes des Hautes-Pyrénées avec des véhicules estampillés aux couleurs de Louis Aliot et de la campagne du Front National . Marine Le Pen tiendra un meeting à Nîmes le 2 décembre « anniversaire de la victoire d’Austerlitz, c’est de bon augure ».

S’agissant du programme, Olivier Monteil met en avant le soutien aux territoires ruraux et la défense de la ruralité, des agriculteurs. Il évoquera la nécessité d’un rééquilibrage rail-routes, s’opposant par avance aux fermetures des gares TGV. L’usine de Traitement Mécano-Biologique de Bordères-sur-Echez est également dans le collimateur du FN, annonçant qu’il faut mettre un terme au gaspillage engagée sous la gauche avec le silence de l’opposition. Le tourisme constituera aussi un cheval de bataille frontiste. (AUDIO)

G.M.