L’Entente Républicaine des 3 cantons tarbais unie : « Votez et faites voter pour nous ! »

C’est ensemble et sous les ovations que les candidats de l’Entente Républicaine des trois cantons tarbais ont fait, hier soir, leur entrée dans une salle des fêtes comble. Les binômes de titulaires, à savoir Myriam Mendés et Daniel Chardenoux pour le canton 1, Andrée Doubrère et Gilles Craspay pour le canton 2 et David Larrazabal et Laurence Ancien pour le canton 3, suivis de près par leurs binômes de remplaçants respectifs Imane Amri et Eugène Pourchier, Elizabeth Brunet et Michel Garnier et enfin Josiane Ros et Sébastien Caujolle. Chacun des six candidats titulaires a ensuite pris la parole.

David Larrazabal a ouvert le bal : « Le social c’est 46 % de budget départemental ! Cette compétence, nous à Tarbes on sait parfaitement comment faire puisqu’on agit efficacement depuis 14 ans avec notre CCAS ! Pour l’éducation, nous avons mis en place le Plan Educatif Local il y a 10 ans sous la houlette de Gérard Trémège et Daniel Chardenoux et nous venons de le signer à nouveau ! Quant à la réforme territoriale, je ne veux pas de conseillers départementaux qui veuillent mettre le curseur tout à l’Est de la Région et isole notre département à l’Ouest : il ne faut pas que Tarbes soit absorbée par « les éponges » Toulouse et Montpellier ! »

Laurence Ancien, son binôme féminin, a dit son enthousiasme d’être là avec une équipe compétente et a remercié le maire de lui avoir fait confiance avant de souhaiter « que demain nous puissions diffuser nos valeurs et défendre notre ville au conseil départemental ! Je veux que demain nous insufflions un nouvel état d’esprit au département, qu’on fasse de la politique autrement ! » 

Myriam Mendés a indiqué que son équipe avait frappé à 2700 portes dans le canton 1 pour expliquer aux gens les prérogatives du conseil départemental : « C’est dire la proximité avec les anciens élus ! !! Nous sommes un département des plus endettés : il ne faut pas redonner un mandat à des élus sortants qui gaspillent l’argent et condamnent des projets : le budget est de 460 millions d’euros et il faut arrêter le clientélisme et le saupoudrage ! »

Daniel Chardenoux, directeur de la CAF, a rappelé ses qualités d’expérience personnelle dues à son métier, tout en disantcombien les six candidats portaient en eux des expériences diverses qu’ils pourraient appliquer s’ils sont élus, avant de déclarer : « Nous allons voter pour un conseil départemental dont on ne sait rien : c’est de l’amateurisme !!!! Mon expérience à la CAF me permet d’être à l’aise dans divers types de confrontations, quelles qu’elles soient : pour le social notamment, il faut renforcer les partenariats et nous unir pour aider ceux qui sont dans la difficulté pour vivre et trouver un emploi »

C’est sous les applaudissements qu’Andrée Doubrère a pris la parole : « Nous avons fait une campagne de terrain, rencontré nos tarbais et tarbaises : nous les avons écoutés nous dire ce qu’ils pensent de la politique de Monsieur Hollande …. Ils savent tout ce que nous avons fait depuis 2001, et il y a un véritable pacte de confiance entre nous ! Dans le domaine de l’action sociale que je connais si bien il y a de nombreux chantiers à porter au sein du conseil départemental. Celui qui me tient entre autres à cœur, c’est notre hôpital qui comme tous les autres hôpitaux est gravement malade… Pour la politique de la ville, je rappelle à Monsieur Arberet que je suis vice-présidente du GIPS-CUCS après avoir été présidente ! Pour la compétence du logement, il faudra agir au conseil départemental pour les handicapés, seniors, personnes économiquement en difficulté. Nous sommes prêts ! »

Enfin Gilles Craspay, binôme d’Andrée Doubrère et président de l’UDI, s’est félicité de l’union de son parti au sein de l’Entente Républicaine « car nous sommes plus forts ensemble !… Entre PS et PRG c’est l’amour vache… ! Et faisons attention, il reste encore au gouvernement des moyens de tuer les conseils généraux et ce sont les finances !!! On est dans une élection baroque, ubuesque où on va devoir voter avant que les compétences du nouveau conseil département soient votées elles-mêmes ! Localement, les candidats socialistes de Tarbes font le constat du passé…notre préoccupation à nous c‘est de représenter les tarbais et la ville de Tarbes. Enfin il nous faudra être vigilant sur l’impôt départemental qui est arrivé au maximum et sur les solutions financières pour porter de futurs projets. Il ne faut pas oublier que le conseil général a été ruiné par ceux portés par la présidente socialiste Josette Durrieu. »

C’est le maire Gérard Trémège qui a conclu cette réunion : « Rappelez- vous, il y a un an jour pour jour, nous étions réélus dès le premier tour à la mairie… Rappelez-vous aussi que chaque fois par le passé que nous avons eu des victoires retentissantes c’est quand la gauche était au pouvoir ! Le contexte national est porteur et il y a aujourd’hui 75% de Français mécontents du président ! il ya aussi chez les électeurs une véritable incompréhension sur ce qu’est et sera le conseil départemental : heureusement que la campagne leur a donné des explications ! On attend toujours l’inversion de la courbe du chômage… : le gouvernement n’a pas le courage d’engager la politique qu’il faut et les gens en ont marre face aux difficultés sociales et économiques !

Notre enjeu ici, c’est le changement : sanctionner ceux qui veulent politiser cette élection, favoriser l’alternance locale, participer à l’émergence de nouveaux talents et faire entrer des éléments jeunes à ce conseil.

J’ajouterais qu’il est scandaleux que les projets de la ville ne soit pas présentés, ou toujours contrecarrés, au conseil général ! La municipalité tarbaise doit y être représentée : nous investissons quelque 18 millions d’euros et nous ne touchons du conseil général que 220 000 euros…

Enfin face à l’abstention, je dis « Allez voter ! Ne pas voter c’est voter pour nos adversaire de gauche ! »

Josiane Perez