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Présentation des candidats du Front de gauche sur le canton 3 de Tarbes

jeudi 12 mars 2015 par Rédaction

Le quatuor du Front de gauche qui se présente sur le canton 3 pour les prochaines élections départemental est formé de Marie-José Sanchez et Manuel Espejo pour le binôme titulaire et de Cécile Ricard et Gaël Colin pour le binôme remplaçant.

Marie-Jo Sanchez, 54 ans, infographiste, se dit satisfaite du porte à porte  : « On va voir les gens car on pense que le citoyen est un être à part entière et qu’on ne peut faire basculer la situation actuelle qu’en remuant les gens, en les faisant se bouger, en leur faisant prendre conscience que c’est important qu’ils aillent voter… » Et d’évoquer la lutte pour le maintien des services publics qui a été délaissé, les coupes effectuées sur la masse salariale comme dans le budget de l’hôpital, la transition écologique et le traitement des déchets faits au détriment de l’intérêt général, la liaison Bordeaux-Toulouse qui laissera le département à l’écart, les Partenariats Publics-Privés dont la facture est remboursée par les Hauts-Pyrénéens, etc… 

Manuel Espejo, 57 ans, maçon-coffreur, syndicaliste CGT, issu de la société civile, reprend le sujet du porte à porte : « C’est un mélange de souffrance et de colère que nous rencontrons, on nous parle de fins de mois difficiles, de difficultés pour manger, se soigner du chômage… Il y a une colère contre celui qui devait être l’ennemi de la finance qui fait des cadeaux aux grandes entreprises ! Des pans entiers de droits sociaux ont été supprimés par ce gouvernement et cela va s’aggraver… Le citoyen doit s’approprier la vie publique car sans les citoyens, ce serait le désert ! »

Et Gaël Colin d’ajouter : « On est dans un processus de rencontres, il faut mettre en mouvement le peuple… On rencontre des gens qui ne savent plus…Il est temps que le peuple comprenne qu’il peut compter sur nous : la seule issue de gauche, c’est nous ! Nous sommes l’alternative à un parti de gauche qui n’est plus en mesure de gouverner. On a l’impression que les choses sont endormies et que de grands changements arrivent sans bruits : nous sommes là ! »

Manuel Espejo de conclure : « Il faut expliquer aux gens que la politique de gauche, ce n’est pas celle que fait Hollande : les salariés, les travailleurs, les privés d’emplois doivent le comprendre, il ne faut pas que nous soyons mélangés avec ce parti de gauche qui est au gouvernement ! »

Josiane Perez

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