Tarbes-Pau : la composition de l’équipe paloise

David contre Goliath

Ce Tarbes-Pau, sera le dernier derby, car la saison prochaine les Palois seront en Top 14 et comptent y rester au vu des investissements réalisés au Hameau mais aussi du recrutement, avec la venue de Conrad Smith, le métronome du jeu des all blacks. C’est aussi le dernier combat du David bigourdan contre le Goliath béarnais, au point de vue du budget et de l’effectif qui va avec. Pau avec près de 10 M€ possède plus du double du budget de Tarbes et compte pratiquement deux quinze dans son effectif, avec tous les postes doublés et même triplés. Impossible de lutter avec les Béarnais en terme de budget, car ils disposent de deux partenaires historiques Total et Air France qui, à eux deux, versent plus que le budget total du TPR. L’un est géographique, avec le Pétrolier et l’autre relationnel, avec la Compagnie Aérienne par le biais d’un PDG d’origine paloise. De plus le tissu économique de la Communauté de Communes de Pau est sans commune mesure avec celui du Grand Tarbes. Le destin sportif des deux clubs s’est joué au milieu des années 90 avec une accession au Groupe A de Pau, l’anti-chambre du Top 16 et un maintien de Tarbes en groupe B, celle de la Pro D2. Mais pas de regret à avoir car Tarbes n’aurait pas eu les moyens économiques de faire mieux que les Palois. Pau malgré de jeunes joueurs talentueux comme Harinordoquy, Traille et des joueurs de talent comme Aucagne et Brusque, n’a pas pu se maintenir face à la flambée des budgets et des changements politiques qui sont intervenus dans le même temps. Après dix années de Pro D2 et quatre dernières saisons à tutoyer la montée, Pau retrouve le Top 14 avec de belles ambitions. Peu à peu la Section a construit seule son budget et son projet, après avoir envisagé une éventuelle fusion avec le TPR. Un TPR qui, entre temps, a perdu ses principaux partenaires nationaux et qui a dû lutter pour faire valider ses budgets. Un TPR qui a perdu ses meilleurs joueurs issus du Département et du Centre de Formation, dont certains sont partis à la Section. Même les liens familiaux n’ont rien pu faire contre le choix sportif et donc financier de Bouilhou, le gendre de Philippe Dintrans, de poser ses crampons à Pau.

Composition de l’équipe paloise

Pau sûr de sa force

Pau sûr de sa force a déjà annoncé, à 48 h de la rencontre, sa composition d’équipe. Rien de surprenant car depuis le début des matchs retours Simon Mannix aligne toujours le même quinze victorieux lors des cinq dernières journées. On s’attendait donc que la Section avide de revanche se présente avec sa meilleure équipe. Seul changement l’absence sur blessure de Niko, qui avait disputé les cinq dernières rencontres et le retour de blessure de Moa qui remplace Daubagna sur le banc. Si l’infirmerie paloise est bien remplie avec Hurou, Bonnet, Bernad, Mazzonetto, et Descamps, elle ne compte que deux joueurs clés absents : Niko et Boutaty.

Pau

1 Jacquot, 2 Campo, 3 Natsharashvili, 4 Ramsay, 5 Dry, 6 Domolaïlaï, 8 Coughlan, 7 Bouilhou, 9 Marques, 10 Lescalmel, 11 Vunibaka, 12 Traille, 13 Fumat (Cap.), 14 Acebes, 15 Prat

Remplaçants : 16 Boundjema, 17 Moise, 18 Pierce, 19 Solofuti , 20 Moa, 21 Fajardo, 22 Drouard, 23 Charlet

J-J L.