Le budget primitif 2015 du Grand Tarbes : 500 000 euros de dotations de l’Etat en moins

Denis Fégné, vice-président du Grand Tarbes, en charge des Finances, a présenté le budget primitif 2015 qui s’équilibre en dépenses et recettes à près de 53 millions d’euros, soit une baisse de 5% par rapport au BP 2014. Le budget a été voté par 27 voix (une de plus que la majorité qui a porté Charles Habas à la présidence), 19 voix contre (dont Gérard Trémège, maire de Tarbes et les élus de son équipe municipale tarbaise) et 5 abstentions.

Quelques lignes directrices :

- Le Projet de Loi de Finances 2015 accentue la baisse des dotations de l’État en direction des collectivités. Cette baisse est évaluée à 500 000 € pour le Grand Tarbes en 2015.

- Le Grand Tarbes n’augmente pas la fiscalité. Ainsi, les taux de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) et de la Taxe d’Habitation (TH) restent respectivement à 35,44% et 10,71 %.

- Le Grand Tarbes poursuit une politique volontariste d’investissement (5,3M€), tout en limitant le recours à l’emprunt, évalué à 3 000 000 €.

Gérard Trémège est longuement intervenu. S’agissant notamment des dépenses de fonctionnement, il a mis l’accent sur l’augmentation des charges de personnels, avec un niveau d’embauches peu propice avec la période d’austérité. Il a remarqué que les salaires avaient été également augmentés ajoutant : « Ici, on n’a pas serré les boulons ! ». Interviennent dans la foulée Yannick Boubée (PS) et Pierre Montoya (FG) (AUDIO)

Le projet bâtiment 313 où va voir le jour la salle multi-sports a subi une réduction d’1 million d’euros en raison du renoncement à la construction de la dalle. Cela ne plaît guère au maire de Tarbes qui a averti ses collègues : « C’est la mairie qui attribuera le permis de construire. Elle pourrait le refuser et reprendre le projet à son compte  ». Interviennent dans l’audio ci-après : Gérard Trémège, Pierre Lagonelle, Francis Touya, Marie-Pierre Vieu, Yannick Boubée. (AUDIO)

Finalement, le budget était voté par 27 voix (une de plus que la majorité qui a porté Charles Habas à la présidence), 19 voix contre (dont Gérard Trémège, maire de Tarbes et

G.M.