Rentrée scolaire dans les écoles maternelles et primaires de la ville de Tarbes

Ce mardi, en fin de matinée, Brigitte Simonneau, directrice de l’école Voltaire, a accueilli Gérard Trémège, maire de Tarbes et Gilles Craspay, adjoint à l’éducation, lors d’un point presse consacrée à la rentrée scolaire.

Après avoir remercié la directrice pour son accueil, Gérard Trémège a fait observer que cela faisait sa quatorzième rentrée depuis qu’il est maire de Tarbes.

« Je note avec satisfaction que ce préau que vous attendiez depuis des années a été réalisé durant les vacances.

Notre première préoccupation ce sont les effectifs, nous constatons cette année une légère augmentation.

La deuxième préoccupation, ce sont les travaux. Dans les investissements que la municipalité est appelée à faire dans les écoles de la ville, il faut que chacun attende son tour. Les investissements à réaliser dans nos écoles sont extrêmement budgétivores, c’est un entretien permanent, parfois de gros travaux, il y a aussi ce qui ne se voit pas ! Cet été, près de 700 000 euros de travaux ont été effectués dans nos écoles. Nous mettons tout en œuvre pour que la rentrée se passe de la meilleure façon possible.

Le service éducation, c’est 300 personnes qui œuvrent pour faire en sorte que tout fonctionne en parfaite harmonie avec les écoles pour le bien des parents. »

Gérard Trémège a souligné que :

« Dans les conseil d’école, il y a des parents d’élèves qui sont revendicatifs avec excès ! Il faut être raisonnable ! La mairie ne peut pas tout faire. Il y a des responsabilités dans les écoles qui sont partagées avec la collectivité et l’Education nationale. »

Le maire Tarbes insiste sur les nouveaux rythmes scolaires 

« Personne n’a rien demandé, ni les parents ni les enseignants ni les enfants, c’est une réforme qui nous tombe dessus comme ça sans concertation préalable ! Quand la loi a été votée, avec mon adjoint Gilles Craspay et son service nous avons organisé plusieurs réunions à la mairie en présence des parents, des directeurs et directrices d’écoles, des organisations syndicales pour évoquer la mise en œuvre de ces réformes et les contraintes qui en résultaient.

Au cours de ces dernières semaines nous avons été sollicités par des familles qui à partir de mercredi vont rencontrer de sérieuses difficultés pour le transfert des enfants vers les centres de loisirs. Beaucoup nous disent que c’est à la mairie d’assurer le transport des enfants. Nous avons 27 écoles et 4 centres de loisirs à Tarbes comment voulez-vous mettre en place entre 12h et 12h30 le mercredi des moyens de transports ? C’est impossible à faire et extrêmement coûteux ! Ce qui signifierait un bus par école pour un service de 30 minutes. Nous avons avec nos services étudié plusieurs pistes. On va voir ce que l’on peut faire. J’ai dit aux familles : il faut essayer de vous arranger pour faire ce transfert du mercredi, cela concerne 400 élèves.  »

Il y a ensuite la mise en œuvre des moyens humains 

« En théorie, c’est l’embauche de 30 personnes supplémentaires. Cela va faire 211 personnes pour la gestion du temps périscolaire. C’est un budget supplémentaire de près de 700 000 euros, au moment où l’Etat diminue les dotations aux collectivités locales. Même si l’Etat a annoncé des aides, je le croirai que quand nous les aurons encaissées. Il y a tellement de subventions promises et que l’on n’a jamais perçues qu’aujourd’hui je m’interroge sur la réalité de ces aides.

Heureusement que nous avons la Caisse d’allocations familiales notre partenaire depuis 2013 qui nous accompagne à hauteur de 130 000 euros »

Gérard Trémège a remercié son adjoint à l’éducation et son service pour leur engagement et a relevé qu’il existe une étroite relation avec les directeurs et directrices des écoles tarbaises.

Gilles Craspay a enchainé en remerciant à son tour toutes les personnes qui travaillent sur ces dossiers. Puis ajoute : « Le grand événement de cette rentrée est bien sûr la réforme des rythmes scolaires, elle ne se fait pas sans difficults. L’avenir de nos enfants est important ! Nous essayons de faire au mieux. »

Pour conclure, Gérard Trémège a précisé qu’il souhaite associer l’associatif à ce rythme scolaire le plus possible, mais il craint que demain les enfants préfèrent le temps périscolaire au temps scolaire et s’interroge. L’Education nationale doit se remettre en question.

La directrice de l’école Voltaire a précisé que cette rentrée s’est bien passée, pas trop de pleurs. Qu’il existe une équipe stable depuis plusieurs années avec toujours 5 classes.

Nicole Lafourcade

• En savoir + (.pdf)