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Droit de réponse : communiqué de l’ADRISE

mardi 15 juillet 2014 par Rédaction

Cher Monsieur Dollo,

 

Nous vous avons transmis un communiqué afin qu’il soit diffusé sur votre site internet. Vu le ton de la conversation téléphonique que nous avons eu le jour de l’envoi du document, nous étions loin de nous douter de la suite…

 

Pour reprendre vos propos lors d’une autre conversation téléphonique, vous avez commenté notre communiqué. En fait de commentaires, il s’agit d’une véritable attaque en règle au cours de laquelle vous essayez de « flinguer » notre association, la discréditant au passage, ainsi que les autres associations du collectif. Précisons quand même que vous ne connaissez l’ADRISE qu’au travers de discussions avec des personnes que vous n’avez d’ailleurs jamais citées.

 

Notre communiqué était très clair et très simple mais vous avez eu, nous semble-t-il, du mal à l’analyser et à le comprendre… Peut-être en raison de votre aversion pour tout ce qui touche de près ou de loin à la protection de l’environnement. Aussi, nous allons reprendre l’ensemble paragraphe par paragraphe, afin de vous répondre.

 

Vous écrivez : « l’ADRISE s’attache à des points de détail très secondaires  ».

L’augmentation du trafic PL de près de 30% sur Bordères avec les risques liés à cette circulation, les rejets nocifs dans l’atmosphère, les risques de pollution de la zone de captage d’eau potable à 500m du projet et le compost toxique que l’on veut épandre sur les terres agricoles, le prix exorbitant et le fait que 76,71% des déchets ne seront pas valorisés par cette usine, ne sont en effet que des points de détails très secondaires.

 

Dites-nous donc selon vous, quels sont les points de détail prioritaires !

Monsieur PIRON est la cible de l’ADRISE, comme tous ceux qui formulent des inepties sur ce dossier. Nous nous insurgeons contre ses propos et non pas contre le fait qu’il donne un avis sur la participation des Tarbais à cette enquête publique. Et nous ferons exactement la même chose avec celles et ceux qui tiendront le même discours.

 

Ecrire que les jeux sont faits, parce que la vente des terrains sur lesquels doit être construit cette usine a été votée, est un peu prématuré. Ce n’est pas parce qu’on vote un prix de vente, que les terrains sont effectivement vendus.

 

Vous écrivez : « que dès 2010, à l’unanimité des 33 conseillers généraux, le principe technique de tri et de valorisation des déchets a été adopté en chargeant le SYMAT de sa réalisation  ». Nous n’avons certainement pas lu le même PDEDMA. Car le principe du Tri Mécano Biologique a été retenu comme principe de traitement, et c’est le SMTD 65 qui a été désigné pour sa réalisation.

 

Puis vous poursuivez par : « Lors d’une récente consultation des communes sur la gêne potentielle pour leur population …/…  » Pour mémoire, il s’agissait d’une enquête publique concernant l’autorisation de créer et d’exploiter une usine de traitement et de valorisation des déchets ménagers non dangereux sur la commune de Bordères sur l’Echez, et non pas d’une simple consultation des communes. Ce qui n’est pas la même chose !

 

Concernant le passage « être responsable » : la communication sur ce projet a été tellement bien menée, que nous avons découvert cela dans un petit article de la NR, fin 2012. Nous avons réagi immédiatement. Mais quelques mois ont été nécessaires comprendre et s’approprier le fonctionnement du TMB ainsi que ses problèmes annexes.

S’agissant des solutions alternatives au TMB, pensez-vous que l’on peut proposer ces solutions sans se faire aider et conseiller par d’autres associations et spécialistes, le tout en quelques jours ?

Pour l’instant, nous continuons à « peaufiner » ce dossier. Le présenter aux élus, pourquoi pas, si tant est qu’ils soient intéressés.

 

Pour ce qui est des écologistes, effectivement, nous avons eu des échanges un peu tendus avec Monsieur Henri Lourdou. Nous avons tout simplement réagi à ses propos dans un article de presse, comme nous l’avons fait pour Monsieur Piron, que nous respectons en tant qu’homme.

Nous nous sommes retrouvés à Orleix, lors d’une réunion qu’il animait et à laquelle nous étions conviés. A cette occasion, nous avons longuement discuté et nous avons constaté que nous avions pas mal de points en commun sur ce dossier et notamment pour ce qui est des solutions alternatives. D’où notre changement d’attitude vis-à-vis des écologistes du département.

Et contrairement à ce que vous affirmez, sans preuve(s), il n’est nullement question d’arrangement(s) pour que ça coûte plus cher à la collectivité.

 

Vous faites un paragraphe sur les motivations de notre association, des intérêts éventuels ou d’arrières pensées politiques…

Nous faisons en sorte de rencontrer absolument toutes celles et ceux qui sont opposés à ce projet, hommes ou femmes politique ou simples citoyens, afin de recueillir leur point de vue et d’avancer.

Nous n’avons absolument aucun intérêt privé. En revanche nous avons des intérêts collectifs, et nos objectifs peuvent être résumés ainsi : la protection de l’être humain et de son cadre de vie ainsi que la préservation des générations futures. Ecrire que nous avons des arrières pensées politiques, montre à quel point vous êtes hors sujet !

Le but de ce communiqué n’était pas d’évoquer le triste sort des riverains de la décharge de Bénac. Mais effectivement, nous les avons rencontrés fin 2013.

 

Concernant les passages sur « les écolos en embuscade  » et « triste avenir…grâce aux écologistes  », nous ne polémiquerons pas. Nous avons tout simplement transmis le lien de votre pseudo article aux personnes concernées. Nul doute que vous recevrez des réponses !

 

En conclusion, la prochaine fois, prenez le temps de lire correctement ce que l’on vous transmet, avant de « commenter » un communiqué, ce qui semble être votre fonds de commerce. Enfin, au lieu de discuter de l’ADRISE avec des gens qui disent nous connaître. Venez plutôt discuter avec l’ADRISE !!

 

Sincères salutations,

 

Patrick MILLOT

Président de l’ADRISE

L’ADRISE cherche un lieu d’expression….

Le 7 juillet dernier, nous avons été contactés par Patrick Millot, président de l’ADRISE, pour diffuser un communiqué de presse, http://www.tarbes-infos.com/spip.php?article12252 dont nous ne connaissions pas encore le contenu, tout en se plaignant d’être négligé par le reste de la presse départementale. A priori, il n’existait aucune raison de refuser cette diffusion mais…. Tarbes-Infos n’est pas l’organe d’information interne de l’association ADRISE ni un lieu de débat. C’est la raison pour laquelle :

1/ Rien ne nous oblige à diffuser intégralement un communiqué de presse

2/ Nous nous réservons le droit de commenter un communiqué en le publiant intégralement ou non.

3/ Nous ne sommes pas le porte-parole d’une association, d’un parti politique ou d’une institution.

Tarbes-Infos est un organe d’information indépendant. Nous sommes libres d’exprimer une opinion différente de celle d’un communiqué de presse, que cela plaise ou non. C’est notre liberté de pensée et d’expression tout comme l’ADRISE est libre de s’exprimer… Nous n’avons d’ailleurs pas fermé la porte.

Nous avons diffusé le communiqué intégralement. Nous avons mis des liens vers des organismes et un parti politique qui, comme l’ADRISE, ne sont pas particulièrement favorables au Tri Mécano Biologique (TMB). Mais notre commentaire ne plait pas à Patrick Millot. Dommage pour lui mais nous sommes libre de penser différemment et d’avoir une vision de l’avenir qui nous est propre à partir d’éléments dont nous avons connaissance et qui ne sont pas forcément les mêmes que ceux de Patrick Millot. Le lecteur de Tarbes-infos dispose de plusieurs informations pour qu’il puisse se forger sa propre opinion. Il est libre et peut, s’il le souhaite, aller rechercher les articles et communiqués antérieurs sur le même sujet. Il a donc eu tous les éléments d’appréciation en notre possession et non un simple communiqué de presse représentant un courant unique d’opinion, que cela plaise ou non à l’ADRISE.

Nous n’avons peut-être pas développé notre commentaire comme l’ADRISE l’aurait souhaité. Mais nous ne sommes pas son porte-parole. Nous avons peut-être fait des erreurs. Nous avons peut-être mal compris le sens du communiqué. A l’ADRISE d’être plus explicite et si elle veut développer ses propres idées elle peut aussi utiliser d’autres réseaux de communication comme le font beaucoup d’autres associations. Elle aura ainsi toute liberté pour développer ses idées sur son propre lieu d’expression sans avoir à faire de reproches à ceux qui ont bien voulu diffuser l’intégralité de ses communiqués. Mais dans le cas présent nous ne changerons rien à notre commentaire.

Louis Dollo