Elections européennes : Pascal Lesellier, tête de liste de « Debout la France » de passage à Tarbes

L’élu lourdais José Marthe a accueilli, à Tarbes, Pascal Lesellier, tête de liste de « Debout la France ! Ni système, ni extrêmes » dans la circonscription Sud-Ouest. Expert en maintenance turbomachines à Turboméca Tarnos, ce Bayonnais d’adoption, âgé de 53 ans, a rejoint en 2007 Nicolas Dupont-Aignan pour défendre les valeurs de la République. Avant de céder la parole à Pascal Lesellier, José Marthe qui s’est défini comme un Français libre, a expliqué les raisons de sa présence, n’étant membre de « Debout la République ».

L’accueil de José Marthe

Personnellement, je ne suis pas membre de « Debout la République ». Je me qualifie comme étant un Français libre. Et à ce titre en tant que Français libre je me reconnais la liberté d’accueillir les amis qui sont de passage et de défendre les idées politiques lorsqu’elles me conviennent. Lorsque dans sa vie politique, on a successivement voté non au référendum sur Maastricht, lorsqu’on a voté non à la disparition du RPR, lorsqu’on a voté non au projet de constitution européenne, lorsqu’on est en opposition totale sur un certain nombre de dysfonctionnements de l’union européenne telle qu’elle est, il se trouve que l’on est en osmose et en communauté idéologique avec tous ceux qui se reconnaissent comme étant des souverainistes et c’est à ce titre et au nom de cette proximité et de cette identité au niveau idéologique que j’ai le plaisir d’accueillir celui qui est le chef de file de la liste Debout la France ! dans le grand sud-ouest, Pascal Lesellier.

Pascal Lesellier : Appel au rassemblement de tous les souverainistes

Je remercie José Marthe de m’accueillir ici à Tarbes. Comme il l’a expliqué c’est un Français libre, donc attaché à notre souveraineté. Nous faisons appel à tous les Français qui se reconnaissent dans notre projet d’un souverainisme ouvert et clairvoyant. Aujourd’hui le système est verrouillé d’en haut. Pourquoi notre liste « Debout la France ! Ni système, ni extrêmes » ? D’abord, parce que nous appelons au rassemblement de tous les souverainistes, qu’ils soient de gauche ou de droite. Dans notre parti, nous avons aujourd’hui des chevènementistes, des villieristes et bien sûr des gaullistes. « Debout la république » est un club de réflexion gaulliste qui a été transformé en 2008 en parti politique. Pourquoi ni système ? Parce qu’aujourd’hui ce sont les partis politiques qui ont signé tous les traités européens (UDI, UMP, PS et Verts). Nos idées que nous défendons depuis quelques années commencent à réveiller certaines consciences politiques. Pourquoi ni extrêmes ? Parce que ce sont les deux fronts (Front de gauche et Front National) qui au niveau politique ont un discours clivant. Nous, on appelle au rassemblement. Nous appelons à un projet radicalement différent des autres partis politiques, surtout ceux qui ont signé tous les traités européens. Aujourd’hui, les tenants de cette Europe préconisent une Europe fédéraliste. Nous, nous proposons une Europe des nations libres, une coopération entre les nations autour de projets concrets. Depuis 20 ou 30 ans, il n’y a pas de véritable projet européen, comme il y en a eu avec Airbus, Ariane. Aujourd’hui l’Europe est en panne. Et ce qu’il y a de plus grave en France cette fois-ci, c’est qu’on voit arriver le communautarisme. Cela peut porter atteinte aux fondements de notre République. Pour éviter que l’on s’enfonce un peu plus, il faut changer la politique européenne. Pour cela, nous entendons reprendre des pouvoirs. En gros, nous souhaitons reprendre notre liberté. Il faut donc remettre en question les différents traités européens. On souhaite bien sûr reprendre nos compétences monétaires, budgétaires. Nous ne sommes plus maîtres de notre destin. Il en est de même pour le contrôle aux frontières. Nous proposons une rupture par rapport à la construction européenne d’aujourd’hui. Nous ne sommes pas des anti-européens puisque nous sommes favorables à des projets. On peut construire une Europe différente basée sur les Nations, sur le respect des peuples qui a été bafoué en 2005 parce que les Français qui avaient voté à près de 55 % non au traité constitutionnel, le voyait trois ans après ratifié par le Parlement à majorité UMP-PS. C’est pour cela que le 25 mai c’est important d’aller voter. Il s’agit d’une élection proportionnelle à un tour et pour la première fois au niveau du Parlement européen, les parlementaires européens éliront le président de la commission. Par le jeu des alliances, on peut donc faire vaciller la présidence européenne. Nous pouvons envoyer un message fort, il faut que les Français le sachent.

Quelle est votre réponse concernant l’Euro ?
– Pascal Lesellier (audio ci-dessous)

Un protection ciblé : taxer certains produits
– Pascal Lesellier (audio ci-dessous)

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