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Le développement de Tarmac Aerosave se poursuit

lundi 14 avril 2014 par Rédaction

Evènement symbolique mais très important vendredi pour la jeune entreprise Tarmac Aerosave, attenante aux infrastructures de l’aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées. De nombreuses personnalités étaient présentes pour la pose de la première pierre du futur hall d’avions de Tarmac 2. Philippe Fournadet, PDG de Tarmac Aerosave, a notamment accueilli le préfet Henri d’Abzac, entouré de ses principaux collaborateurs, les parlementaires, le président du conseil régional, le représentant du conseil général, Patrick Piedrafita, président d’Airbus Opérations SAS et ses collaborateurs ; des élus de la Communauté de communes du canton d’Ossun ; les présidents des compagnies consulaires, des représentants du monde de l’industrie haut-pyrénéenne.

Le nouvel hangar qui doit être terminé à la fin de l’année aura des dimensions importantes, légèrement inférieures à celles du premier : 30 mètres de haut, 92 mètres de large, 90 mètres de long, le tout pour une superficie de 6000 mètres carrés. Il sera construit sur un terrain d’une superficie de 18 000 mètres carrés. Il permettra le développement d’une nouvelle activité par Airbus, ayant pour but de produire un nouveau profil d’ailes afin de rendre les avions plus propres et moins bruyants.

1 - "Que de chemin parcouru depuis 2007 ?"

2 - Tarmac Aerosave est une entreprise prestataire de services. Philippe Fournadet en dévoile ci-dessous les activités :

3 - Le nouvel hangar va accueillir une centaine de personnes envoyées par Airbus pendant trois ans sans compter la trentaine d’emplois supplémentaires générées par Tarmac

La réaction de Michel Pélieu, président du Conseil général

« La 1ère pierre du hall d’avion TARMAC II est posée. Elle signale le lancement d’un chantier de construction d’un hangar de plus de 6 000 mètres carrés qui permettra le développement d’une nouvelle activité par Airbus. Cette activité aura pour but de produire un nouveau profil d’ailes pour rendre les avions plus propres et moins bruyants.

Le Conseil Général apporte une aide de 300 000 euros pour le financement de ce hangar et permettre l’installation de cette nouvelle activité.

Nous vivons aujourd’hui un moment important pour les Hautes-Pyrénées et c’est un grand plaisir pour moi d’être aux côtés de représentants du fleuron de l’industrie aéronautique française. A leurs côtés, je conçois notre rôle, à nous collectivités locales et institutionnels, dans le domaine économique, avec à la fois humilité et ambition.

Humilité, parce que, en effet, à notre niveau nous ne pouvons pas grand chose contre la mondialisation et les coûts de main d’œuvre moins chers ailleurs qui favorisent les délocalisations.

Nous ne pouvons pas non plus nous substituer à l’absence totale d’initiative sur nos territoires.

Mais ambition, parce que nous pouvons contribuer à favoriser les conditions propices à l’installation et au maintien des entreprises, notamment en améliorant les conditions matérielles d’accueil des entreprises. C’est ce que nous faisons aujourd’hui sur Tarmac en participant à la construction d’un nouvel hangar qui permettra le développement d’une nouvelle activité par le groupe Airbus et la création d’emplois.

Nous pouvons aussi construire des ponts plutôt que des murs administratifs pour redonner un peu d’oxygène à l’action et à l’énergie d’entreprendre à une époque où le temps du papier et devenu plus long que le temps du chantier. Et c’est notre ambition, ici, sur le territoire des Hautes-Pyrénées. C’est cette ambition qui nous a conduit à nous réunir (élus de toutes sensibilités Etat, Région, Département, Intercommunalités, acteurs institutionnels, économiques, sociaux, associatifs) pour écrire et mettre en œuvre ensemble un projet de territoire pour les Hautes-Pyrénées.

Et parmi les toutes premières actions de ce projet de territoire il y a la mise en place d’une gouvernance unique, regroupant tous les acteurs décisionnaires, pour tous les projets structurants et stratégiques du territoire, pour raccourcir les circuits de décision et faciliter la vie des entreprises qui souhaitent s’installer ou s’agrandir. Aujourd’hui, dans notre contexte économique et social, il est de notre responsabilité de lever autant que possible les obstacles administratifs qui sont autant de bâtons dans les roues qui entravent l’action, la création de richesses et d’emplois.

Notre territoire a des atouts indéniables en matière aéronautique :

• 2ème plateforme aéroportuaire de Midi-Pyrénées avec une piste pouvant accueillir des très gros porteurs,

• implantation du 4ème avionneur français, fleuron de l’histoire de l’aéronautique nationale (DAHER SOCATA),

• présence du premier pole européen de démantèlement d’avions (TARMAC) dont la deuxième tranche de travaux démontre les excellentes perspectives de développement sur la zone aéroportuaire,

• positionnement charnière entre les deux plus grandes régions de l’aéronautique française,

• des infrastructures et des capacités d’accueil importantes.

Mais je crois qu’au delà de tous ces atouts, la dimension humaine tiendra une place centrale dans le développement et la réussite de ce territoire. Je n’ai pas de tabous idéologiques, je crois avant tout au pragmatisme, au dialogue et aux échanges avec les dirigeants économiques, les chefs d’entreprise et les porteurs de projets car ce sont eux qui connaissent les marchés, ce sont eux qui créent la richesse.

Nous, nous ne sommes pas des experts de l’Industrie. Nous avons la chance d’avoir pu intéresser un acteur comme AIRBUS Industries pour le projet innovant et exceptionnel que représente TARMAC.

Nous serons toujours à leur écoute et prêts à travailler sur de nouvelles pistes pour conquérir des Industries performantes et innovantes dans l’intérêt de la performance globale du territoire.

Et nous comptons sur eux pour nous aider à mieux définir les besoins afin que les Hautes-Pyrénées puissent retrouver la place industrielle qui a été la sienne pendant près d’un siècle, mais qui s’est malheureusement effritée probablement par manque d’écoute et d’adaptabilité aux marchés.

Il faut réconcilier le public et le privé, et nous rassembler, dans une dynamique de conquête bénéfique à tous. »