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Le départ de Philippe Marsais unanimement regretté

samedi 14 septembre 2013 par Rédaction

Le départ de Philippe Marsais, directeur de cabinet du préfet des Hautes-Pyrénées, laisse des regrets unanimes. Il est vrai que 5 années passées au contact de l’actualité quotidienne du département, ça marque les esprits, surtout quand sa compétence, son efficacité et son sens des relations humaines sont reconnus. Hier soir, à la préfecture, tous ceux qui avaient eu le plaisir de travailler auprès de Philippe Marsais étaient là pour lui témoigner leur estime et lui souhaiter des voeux de réussite dans la poursuite de sa carrière professionnelle : il rejoint la préfecture des Landes où il exercera les fonctions de directeur des ressources humaines.

normal'>Le
discours d’Hubert d’Abzac, préfet des Hautes-Pyrénées…

Merci d’être venu aujourd’hui pour ce moment convivial mais
néanmoins solennel qui nous voit accompagner de notre amitié et de notre estime
Philippe Marsais au terme de 5 années passées dans les Hautes Pyrénées.

Cinq années c’est un long bail dans des fonctions
préfectorales surtout dans ces postes exigeants que sont ceux de directeur de
cabinet où les années comptent souvent double.

Cinq années c’est aussi une vraie tranche de vie avec son
lot de relations, d’amitiés, de moments plus ou moins simples et il est certain
qu’il y a toujours j’imagine un peu d’émotion à refermer des chapitres qui ont
marqué .

Car je crois Philippe que ces années vous ont marqué ; que
vous avez beaucoup aimé ces fonctions que vous avez prises en novembre 2008,
après une riche carrière qui vous a conduit à exercer des responsabilités
variées dans une préfecture, celle du département voisin les Pyrénées
Atlantiques mais aussi dans un haut commissariat celui de la Polynésie française.

De ces fonctions de directeur de cabinet vous avez apprécié
je crois :

 <b
style='mso-bidi-font-weight:normal'>les matières (sujets) qu’il s’agisse de
la sécurité civile et publique, les affaires réservées, la communication,
l’organisation des déplacements officiels,

 <b
style='mso-bidi-font-weight:normal'>les services avec lesquels vous êtes
amené à travailler quotidiennement, police, gendarmerie, pompiers pour ne citer
que les principaux.

Vous avez aimé le
mode de vie et de travail
fait d’un renouvellement permanent des
problématiques, de gestion de l’évènement, de contacts avec les élus, les
journalistes et tous les acteurs du département tout ce qui fait qu’aucune
journée ne ressemble à une autre.

Coté événement vous en avez connu beaucoup avec le passage
annuel du tour de France, les nombreuses visites françaises et étrangères,
présidentielles et ministérielles, et bien sûr les nombreuses crises qui ont
marqué le département des plus courantes (rétention des camions) aux plus
exceptionnelles et aux plus lourdes comme celles que nous venons de connaître
en juin dernier ou celle d’octobre.

Nous vivons en effet dans un département exigeant en termes
de sécurité notamment de sécurité civile avec la montagne, la fréquentation
touristique, des équipements sensibles, les établissements recevant du public
et c’est un sujet qui exige beaucoup de rigueur et d’attention de capacité,
d’anticipation de prévention de planification.

Vous avez su démontrer toutes ces qualités et bien d’autres
aussi bien dans le quotidien et l’exceptionnel.

D’une disponibilité à toute épreuve , je ne compte pas les
horaires dépassés , les nuits écourtées ou simplement passées à la préfecture.
Tout le monde et moi le premier avons apprécié votre personnalité faite de
loyauté , de capacité à conserver une certaine forme d’humour dans toutes les
circonstances et surtout d’une égalité d’humeur peut être puisée dans votre
passé de praticien des arts martiaux puisque je ne sais si tout le monde le
sait mais Philippe Marsais est ceinture noire de judo.

Vous avez surtout démontrer un savoir faire évident dans la
charge qui était la vôtre parvenant même sur la fin à une efficacité
impressionnante dans le montage technique des visites ministérielles.

Chacun de vos interlocuteurs de l’Etat, des collectivités
territoriales, de la presse a également pu apprécier votre attention et votre
sens de l’écoute.

Alors bien sûr vous n’étiez pas seul. Vous avez su conduire
votre équipe, celle du cabinet conduite par Alain Messidor, celle du SIDPC
conduite par Jean Christophe Castagnos, 
celle de la communication conduite d’autant plus facilement qu’elle est
seule par Anne-Lise Vintrou. Vous l’avez fait dans un esprit optimal qui s’est
exprimé particulièrement fortement lors des nombreuses heures, des nombreux
jours passées en COD ces derniers mois.

Et puis bien sûr il y a votre famille et je voudrais rendre
un hommage tout particulier à votre épouse Mme Marsais car être la femme d’un
directeur de cabinet ce n’est pas une sinécure , II n’y a pas d’horaires, le
téléphone sonne tout le temps, les week-ends sont souvent remis en cause. Il
faut aussi partager ce sens du service pour vivre de cette manière et je sais
que c’est votre cas ; soyez en remercié.

Vous partez donc Philippe vers de nouvelles aventures en
restant quand même toujours dans le sud- ouest avec des responsabilités importantes
en ces périodes de gestion serrées de moyens publics et je suis convaincu, nous
sommes convaincus que vous réussirez parfaitement.

Mais il est vrai aussi que vous demeurez lié aux Hautes
Pyrénées par l’expérience de tout ce que vous y avez vécu et par le fait que
votre famille reste ici et il n’est donc pas impossible que nous vous y
revoyons un jour.

En attendant nous vous souhaitons le meilleur en vous
remerciant encore de votre collaboration efficace et surtout de la manière dont
vous l’avez exprimée.

normal'> mso-themecolor:text2'>… et celui de Philippe Marsais

Merci à tous d’être présents ce soir, dans cette belle salle
où nous sommes habitués à nous y retrouver régulièrement, cette fois-ci, à
l’occasion de mon départ de la préfecture où j’ai exercé mes fonctions pendant
5 ans.

Merci M. le préfet, pour vos propos aimables et élogieux qui
me touchent sincèrement. J’ai apprécié l’année que nous avons passée ensemble
et j’ai été très heureux de travailler à vos côtés, dans un climat de confiance
et de loyauté réciproque.

Je regrette juste que cette année n’ait pas été de tout
repos.

Elle a commencé par les crues terribles des 19 et 20 octobre
et l’énorme charge de travail qui résultait de la gestion post-crise.

Ensuite, il s’est mis à neiger sur nos massifs. Les niveaux
d’enneigement atteints ont été considérables. De mémoire d’homme, c’est du
jamais vu.

De nombreux plans intempéries ont été déclenchés l’hiver
dernier, c’est ce plan qui conduit les gendarmes et les policiers à sortir les
poids lourds de l’autoroute pour les stocker à Kennedy à Tarbes, dans
l’objectif de les empêcher de se mettre en portefeuille sur la rampe de
Capvern.

Le risque d’avalanche a été omniprésent pendant tout l’hiver
et le printemps. L’évacuation des touristes de la ville de Barèges en février
dernier a été une opération inédite, justifiée par une avalanche qui s’était
produite la veille derrière le bâtiment militaire et qui avait recouvert le
parking des thermes, causant heureusement que des dommages matériels.

Comme si ce n’était pas suffisant, on a connu aussi un
phénomène qui ne s’était jamais produit auparavant : la déstabilisation d’un
pylône de remontées mécaniques d’abord sur la station de Cauterets et ensuite
sur celle de Luz-Ardiden, pénalisant fortement une saison hivernale déjà
difficile en raison du mauvais temps. C’est sans précédent.

Il s’est ensuite produit la catastrophe des 18 et 19 juin
2013 que tout le monde a en mémoire durablement et qui a déjà eu de fortes
conséquences sur l’activité des services de l’Etat et des collectivités
territoriales et qui va alourdir encore la charge de travail dans les prochains
mois, voire années.

Depuis, nous avons eu 10 visites officielles dont deux
présidentielles à organiser. Ce travail a mobilisé particulièrement les
services de l’Etat, en plus des lourdes missions post-crise à accomplir.

M. le préfet, je n’en
tirerai aucune conclusion et je ne ferai aucun commentaire, mais je constate
tout de même que cette accumulation de catastrophes et la surcharge de travail
ont commencé quelques jours après votre arrivée dans le département. Nous
n’avons vraiment pas eu de chance.

Sans faire de l’autosatisfaction, je crois que nous avons
parfaitement géré toutes ces épreuves et que les services impliqués dans cette
crise ont tous été à la hauteur. Nous devons cette bonne gestion, M. le Préfet,
au fait que vous avez pu vous appuyer sur des services de l’Etat, du conseil
général et des maires des communes sinistrées particulièrement motivés et qui
ont fait preuve de réactivité et de solidarité exemplaires.

Avant de poursuivre les remerciements, je souhaiterais vous
dire que j’ai aimé exercé les fonctions de directeur de cabinet, même dans ces
conditions. C’est une expérience qui m’a permis d’apprendre énormément et de
progresser. C’est une tranche de vie intense que je ne regrette absolument pas.
Certains d’entre vous me formulaient régulièrement et amicalement des mots
d’encouragements et je les en remercie.

J’ai donc aimé exercer ces fonctions auprès de vous M. le
préfet, mais il y a certaines choses que je n’ai pas aimé. Il s’agit simplement
de missions qui n’étaient pas agréables à faire ou de situations particulières
que je voudrais relater brièvement :

- M. le préfet, il y a un travail que je ne vais absolument
pas regretter : c’est la synthèse bi-mensuelle à
envoyer les jeudis soir avant 18h et que je n’aurai plus à faire. Je laisse le
soin à mon successeur de poursuivre cette tâche et je lui souhaite bon courage.

- Lors de ma première visite officielle, quinze jours après
ma prise de fonction, le président du Togo était venu faire une visite à
Lourdes. Alors que je m’assurais de l’installation des personnalités dans les
voitures du convoi, elles sont toutes parties en direction de l’aéroport, mais
sans moi, me retrouvant seul abandonné sur le trottoir, ce fût un grand moment
de solitude.

- Je n’avais pas aimé également le jour où j’ai appris 5 mn
avant une cérémonie officielle aux monuments aux morts de Tarbes que la gerbe
de fleurs du préfet n’avait pas été livrée. Sur ce point, je tiens à réitérer
officiellement mes remerciements auprès du colonel Magny et de Philippe
Formosa, chef du protocole à la mairie de Tarbes qui, ce jour là, m’ont sauvé
la mise. Le colonel Magny s’était sacrifié et avait offert discrètement sa
gerbe au préfet de l’époque. Ce dernier ne s’en était jamais rendu compte.

- Je n’avais pas aimé non plus, à plusieurs reprises,
entendre mon téléphone sonner alors que je venais juste de me coucher et qu’il
fallait se relever pour revenir à la préfecture et activer le plan intempérie.
C’est arrivé souvent l’hiver dernier.

Je pourrais citer d’autres exemples, mais je vais m’arrêter
là.

Je pars avec le sentiment d’avoir fait le maximum dans mon
travail. J’en retire pour ma part, une grande satisfaction personnelle.

Je me tourne vers mes collaborateurs directs du cabinet,
ceux qui m’ont supporté tous les jours. Je tiens à leur dire que j’ai aimé
passer ces quelques années avec eux.

J’ignore si ce sentiment était partagé car pendant toutes
ces années, j’ai passé mon temps à leur demander de rédiger des courriers, des
notes, des instructions, à corriger et modifier des lettres, à solliciter des
explications, des compléments d’information, à organiser des réunions, à faire
des compte-rendus, à préparer des dossiers, et tout
cela, la plupart du temps, dans l’urgence. Je remercie tous les agents du
cabinet qui ont accepté d’être confrontés à cette pression constante et aux
exigences du cabinet souvent ingrates et toujours dans l’indifférence.

Je ne citerai pas tout le monde, mais je salue la bonne
humeur permanente d’Alain Messidor et de José Moura qui constituent un binôme
de choc et un véritable remède contre la routine et la morosité avec leur sens
de l’anecdote et de la répartie qui décontracte et dédramatise des situations
parfois tendues et difficiles.

Un grand merci également à la petite équipe du SIDPC
fortement sollicitée ces derniers mois et qui, sous l’autorité de
Jean-Christophe Castagnos, a eu un comportement exemplaire et très
professionnel pendant les diverses et nombreuses crises qu’il a fallu gérer cette
dernière année. J’ai oublié de dire que cette dernière année se caractérise
également par le record de jours d’activation du centre opérationnel
départemental.

Un merci également à Christian Rème et à son équipe du
standard qui a toujours accepté d’assurer avec bonne humeur les permanences
téléphoniques nocturnes en période de crise.

Un grand merci également à Anne-Lise Vintrou qui a produit
un gros travail en matière de communication, mais également de saisine et de
relance des services pour récupérer des notes, des éléments de langage dans les
délais contraints pour préparer les dossiers du préfet. Et tant pis Anne-Lise
si cela vous a provoqué des cheveux blancs, de toute façon ils auraient fini
par arrivés tôt ou tard.

Je ne peux m’empêcher de penser aux deux agents du cabinet
qui nous ont quittés brutalement emportés par la maladie : Aline et Eliane. Je
ne les oublierai jamais.

Je salue également tous les chefs de bureau et les
directeurs de préfecture avec qui les relations ont toujours été courtoises et
agréables.

Merci aux chauffeurs qui nous ont toujours mené à bon port
et en particulier à Claude Aoustin qui gère parfaitement le garage.

Merci à mes amis du corps préfectoral que j’ai eu le plaisir
de voir arriver dans leur fonctions actuelles et avec qui j’ai aimé travailler
en toute confiance et transparence.

Les diverses fonctions que j’ai exercées m’ont également
donné la chance de rencontrer et de travailler avec des personnes de grande
valeur.

J’ai eu beaucoup de plaisir et de satisfaction à travailler
avec Henri Forgues, président du CASDIS, le colonel Heyraud et leurs
collaborateurs directs. Je pense qu’au fil des années et à force de travailler
ensemble, une véritable amitié s’est créée entre nous. J’aurais juste un
regret, celui de n’avoir pas eu l’occasion de passer l’épreuve du feu dans
votre simulateur au centre de formation.

J’ai aimé travailler également avec le commissaire
divisionnaire Coindreau secondé des deux François Frémaux et Pouchan qui sont
de remarquables flics. Ils resteront de vrais amis. Je pense à leurs
collaborateurs de l’état-major et au capitaine Gerbet, remarquable négociateur
face aux gens du voyage et aux forcenés retranchés.

J’ai apprécié également les très bonnes relations
professionnelles avec le colonel Dumez et le L/c Audoin mais aussi, plus
récemment, avec le Lieutenant colonel Deprecq. Pendant ces années, j’ai mesuré
l’ampleur du travail et combien il était difficile de lutter contre les
cambriolages et les violences aux personnes qui demeurent les deux item principaux
de la lutte contre la délinquance.

Je ne peux évidemment pas citer tous les noms mais je peux
vous dire que tous les officiers et sous-officiers avec qui j’ai travaillé ont
été d’excellents interlocuteurs. Je pense en particulier au major Laporte, chef
de la BGTA, au lieutenant Passeron et au capitaine
Host, chefs de nos équipes spécialisées de secours en montagne. Je pense
également au commandant Dard et aux capitaines Meuland
et d’Almeida, du peloton départemental de sécurité routière de la gendarmerie.

Je peux dire également, sans exagération, que les réunions
de sécurité intérieure du vendredi matin tenues avec le commandant Marie-Pierre
Barrère du service du renseignement territorial et le commandant Serge <span
class=SpellE>Gerbal chef du renseignement intérieur me manqueront ainsi
que les réunions mensuelles d’état-major de sécurité qui étaient toujours de
bons moments d’échanges avec Mme le procureur de la République.

Je voudrais remercier Maryse Carrère et Noël <span
class=SpellE>Péreira pour les excellents directeurs de cabinet qu’ils
sont auprès du président du conseil général. Les contacts ont toujours été
amicaux et transparents. La préparation des différentes visites officielles a
toujours été un plaisir avec eux et je ne doute pas que cela continuera ainsi.

Serge Labordère et Michel Garnier sont également de bons
directeurs de cabinet et le travail avec eux a toujours été facile et agréable.
Merci à vous tous de m’avoir facilité la vie dans mon travail au quotidien.

Je tiens à remercier également le colonel Nabias, président
du comité départemental de la Légion d’Honneur, M. Duvin, président du comité
départemental de l’Ordre National du Mérite, M. Lefrançois,
président du comité département des palmes académiques et M. <span
class=SpellE>Banas, directeur de l’ONAC. Je vous encourage à poursuivre l’organisation
des belles cérémonies que vous avez l’habitude de faire en vous appuyant sur
les valeurs de la République et sur le devoir de mémoire en direction des
jeunes. J’ai eu le plaisir parfois de représenter le préfet et cela a toujours
été un grand honneur pour moi d’être à vos côtés pendant ces moments.<span
style='mso-tab-count:1'> 

Je remercie de leur présence les présidents des chambres
consulaires. J’ai toujours eu de très bons contacts avec eux, toujours directs
et agréables, à diverses occasions. J’ai toujours craint les manifestations
d’agriculteurs, celles de 2009 avaient été assez musclées, et nous n’en avons
plus eu depuis de significatives. J’espère juste que cela va durer.

Je voulais aussi remercier M. Barbason,
président de l’UNACITA et le général Méry pour leur
accueil particulièrement aimable et sympathique lors d’une très belle cérémonie
qui s’était tenue à l’occasion de la dernière assemblée générale de <span
style='mso-spacerun:yes'> leur association au 35ème RAP. J’avais
l’honneur de représenter le Ministre des anciens combattants à cette occasion
et depuis nous avons entretenu des relations très cordiales.

Enfin, et pour terminer, je tiens à remercier la presse
locale avec qui les relations ont toujours été excellentes et de confiance. Je
remercie particulièrement M. Toulouze qui a toujours accepté de prendre en
compte les communiqués tardifs de la préfecture alors que la mise en page du
lendemain était pratiquement bouclée.

Je terminerai en disant que si le hasard vous fait venir à
Mont de Marsan, j’espère juste que vous n’hésiterez pas à venir me saluer à la
préfecture. De plus, si professionnellement j’ai quitté Tarbes, je voulais vous
dire que je suis resté bigourdan le week-end. Il n’était pas question pour moi
de quitter ce beau département où j’ai rencontré mon épouse qui reste lourdaise
et c’est la raison pour laquelle je ferai tout pour la rejoindre et revenir
travailler tôt ou tard dans les Hautes-Pyrénées où je me sens chez moi.

Je vous remercie.